Crée le 17-07-2013 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 17-07-2013 - 01H25 PAR : ARTV NEWS
LA HAYE - La Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé à la République fédérale du Nigéria d'arrêter immédiatement le président soudanais Omar Al-Béchir, en visite à Abuja, au Nigéria, et de le remettre à la Cour, a annoncé cette dernière mardi dans un communiqué de presse.
Omar Al-Béchir est suspecté de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de génocide, qui auraient été commis au Darfour, au Soudan. La Chambre rappelle que le Nigéria est partie au Statut de Rome depuis 2001 et a l'obligation d'exécuter les ordres de la Cour.
La Chambre a également noté que la situation au Darfour a été renvoyée devant la CPI par la résolution 1593 du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies. La Chambre a également demandé au Greffier de la CPI de transmettre immédiatement sa décision aux autorités nigérianes et de préparer un rapport pour la Chambre sur la visite d'Omar Al-Béchir à la République fédérale du Nigéria.
Omar Al-Béchir, actuel président du Soudan, est suspecté de cinq chefs de crimes contre l'humanité (meurtre, extermination, transfert forcé de population, torture et viol), deux chefs de crimes de guerre (fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que telle ou contre des civils qui ne participent pas directement aux hostilités et pillage), et de trois chefs de génocide à l'encontre des groupes ethniques des Four, Masalit et Zaghawa. Deux mandats d'arrêt ont été délivrés dans cette affaire. Le suspect est toujours en fuite.
La Cour a informé le Conseil de sécurité des Nations unies et l'Assemblée des États parties au Statut de Rome des visites effectuées par Omar Al-Béchir à Djibouti, au Tchad et au Kenya, ainsi que de la non-coopération du Malawi et du Tchad quant à l'arrestation de M. Al Bashir. Selon la CPI, il revient au Conseil de sécurité et à l'Assemblée des États parties de prendre toute mesure qu'ils jugeront appropriées pour assurer la pleine coopération avec la CPI.
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