Crée le 08-07-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 08-07-2013 - 10H10 PAR : LE POTENTIEL
En alignant des résultats économiques impressionnants
Sans assistance des partenaires extérieurs, principalement le FMI, et dans un contexte économique mondial morose, le Gouvernement Matata affiche des résultats impressionnants. Dans le volet social, des investissements de grande envergure sont mis en œuvre, sur fonds propres du Gouvernement. Samedi devant la presse, Matata a brisé le mythe. Le temps, pense-t-il, où tout en RDC est conditionné par l'assistance de l'extérieur est révolu. Aux six premiers mois de l'année, il a prouvé qu'avec la rigueur et la bonne gouvernance, la RDC peut faire plus.
Une première à l'Hôtel du Gouvernement ! Le Premier ministre Matata Ponyo Mapon s'est entretenu, le samedi 6 juillet 2013 en son cabinet, avec la presse pour rendre compte de son bilan à mi-parcours pour le premier semestre 2013. Par « devoir de transparence » et « l'obligation de rendre compte », a-t-il dit, comme pour motiver cette rencontre, inhabituelle depuis sa nomination en avril 2012 à la tête l'Exécutif central de la République démocratique du Congo.
La presse a répondu présente au rendez-vous. Debout dans le hall du cabinet du Premier ministre, elle a écouté attentivement le chef du Gouvernement, avant que ce dernier ne se prête aux questions des chevaliers de la plume et du micro. Dans la communication introductive, Matata Ponyo a planté le décor de ce qui devait faire la charpente de l'exercice qu'il s'apprêtait à livre devant la presse. Deux points essentiels ont fait sa communication : la situation de l'économie congolaise au 30 juin 2013 et l'état des lieux du secteur social.
Matata Ponyo n'a pas raté son oral devant la presse. En effet, rien n'a été laissé de côté. Tout a été réglé à la minute pour convaincre.
UN TABLEAU ECONOMIQUE « RELUISANT »
Dans le chapitre économique, le Premier ministre a indiqué que, malgré un contexte économique mondial défavorable, le tableau économique de la RDC est « reluisant ». Le taux de croissance économique reste positif, plaçant la RDC dans le top 10 des économies africaines en forme s'est félicité Matata. Le taux d'inflation n'a jamais été aussi stable qu'il ait ces derniers mois, a-t-il poursuivi, prédisant que si le « la même rigueur et la bonne gouvernance étaient maintenus », l'année 2013 pourrait se clôturer avec un taux d'inflation de moins de 1% contre 4% prévu dans le programme du Gouvernement.
Le taux d'inflation à la dernière semaine de juin est à 0,018 % (+0,004). A fin juin 2013, le niveau de l'inflation s'est établi à 0,371%, contre 2,35% à la même période en juin 2012. En annualisé, le taux d'inflation à fin 2013 serait de 0,743%, contre une cible de 4%. La stabilité du taux de change n'est plus un leurre, a fait observer Matata. « La stabilité du taux de change ayant convaincu, la dédollarisation est une réalité », a dit Matata. Au 28 juin, le taux de change est demeuré stable, sur fond d'une légère appréciation hebdomadaire de 0,5% à l'indicatif et une légère dépréciation de 0,1% sur le segment parallèle. Le taux de change à l'indicatif s'est situé à 917,49 Fc/Usd ; et à 925,00 Fc/Usd au parallèle. Les réserves internationales, au 27 juin 2013, se sont situées à 1 677,1, et couvrent 8,93 semaines d'importations.
L'AFFRANCHISSEMENT
Ce niveau est en baisse comparé à celui de mai 2013 qui affichait 1 685,8 millions Usd.
Le taux directeur de la Banque centrale du Congo demeure à 3% depuis sa révision à la baisse du 28 février 2013.
Malgré certains « déficits conjoncturels » enregistrés en mai et juin 2013, Matata pense que les « finances publiques sont sur la bonne voie ».
Selon lui, ces résultats, réalisés dans un contexte économique mondial difficile et sans assistance du Fonds monétaire international, l'institution de Washington ayant rompu depuis novembre 2012 son accord formel avec la RDC, sont la preuve de la capacité du peuple congolais de s'affranchir de la mainmise des partenaires extérieurs. « Il ne fait pas nécessairement être en programme avec le FMI pour réaliser des performances économiques (…) tout dépend de la rigueur et de la bonne gouvernance qu'on s'impose », a dit Matata. Ainsi, sans assistance du FMI, que Matata présenté non comme un « tuteur », mais plutôt comme « un médecin », le Gouvernement Matata a pu contourner les obstacles, permettant de maintenir la stabilité du cadre macroéconomique. Et, c'est sans compter les grandes réalisations que son Gouvernement aligne sur le plan social - tous réalisés, a-t-il insisté, sur fonds propres du Gouvernement.
Pour Matata, son gouvernement est en train de prouver qu'on peut faire mieux avec ou sans l'assistance des partenaires extérieurs. Même s'il ne s'en détourne pas, le chef du Gouvernement pense que le temps est arrivé pour la RDC de prouver qu'elle est en mesure de se prendre en charge ; les apports extérieurs ne pouvant servir que d'appoint à l'effort national.
Ainsi, sur fonds propres, le social du Congolais s'améliorer au jour le jour, a souligné le Premier ministre. Des investissements sont réalisés, généralement sur fonds propres, dans des secteurs vitaux tels que la santé, l'éducation, la création d'emplois, l'agriculture, les transports, l'eau et l'électricité.
Même si, selon lui, beaucoup reste à faire, il pense que la RDC est résolument engagée à améliorer sensiblement le social du Congolais. « La volonté de moderniser l'économie congolaise est là pour que tout le monde profite des fruits de la croissance », a relevé le chef du Gouvernement.
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