C'est déjà une année que le Gouvernement Matata est assiégé par les élus du peuple. Mme Françoise Makiese, la quarantaine révolue, cambiste de son état aux alentours de l’immeuble Botour dans la commune de la Gombe indique que depuis l’arrivée du gouvernement Matata, il y a la stabilité de la monnaie sur le marché, le taux est resté le même. Seulement elle est inquiète du fait que la circulation de la monnaie est difficile. Et de noter sa satisfaction pour la bancarisation de salaire des agents de l'Etat. A ce niveau, elle invite le gouvernement à régler certains litiges qui persistent autour de ce paiement. Selon Mme Françoise, il n’est pas normal surtout pour les fonctionnaires qui ont un salaire de misère de faire des va et vient pour le percevoir. Pendant ce temps, il dépense encore de l’argent pour le transport, ajoute-t-elle. Cette cambiste n’a pas manqué d’évoquer le problème de route qui sont en mauvais état en ville comme à la cité. Bien que les cantonniers balayent chaque jour, les inondations continuent surtout en ville où se trouvent la plupart des institutions de la République. Françoise Makiese déplore la persistance du phénomène Kuluna dans la ville. Pour sa part Sara Ekutshu, vendeuse dans un shop de téléphones portables s’inquiète de difficultés rencontrées dans le secteur de transport en commun dans la ville. » Nous circulons dans des mauvaises conditions. Nous avons appris qu’il y a des bus du gouvernement qui sont arrivés. Nous sommes pressées de prendre place à bord « , a relevé Sara rencontrée aux environs de l’Hôtel Memling. » Le phénomène Kuluna continue à créer l’insécurité dans ville. Nous ne savons plus à quel saint se vouer. Il est impossible de circuler avec ces objets de valeur surtout dans certains quartiers. Même ici en ville, les » shegués » dérangent énormément les gens « , relate cette vendeuse d’environ 25 ans. De son côté Honoré Makanzu coopérant de son état salue la stabilité macroéconomique, œuvre du premier ministre. Cependant, il indique que cette stabilité a des répercutions au niveau de la population. Et d’expliquer, « les prix des biens de premières nécessités changent du jour le jour. Ils ne sont pas stables « . Par ailleurs, il demande au gouvernement de mettre suffisamment des moyens financiers pour l’émergence du sport au pays. Selon lui, certaines disciplines sont favorisées au détriment des autres. Et de noter, il y a beaucoup à faire dans ce secteur. Que le gouvernement mette un paquet important pour éradiquer les Kuluna dans la ville. Car, ils constituent un danger permanent.
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