Crée le 07-06-2013 06H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 07-06-2013 -10H50 PAR :RADIO OKAPI
Onze candidats, principalement de l'opposition, aux postes de gouverneur ou vice-gouverneur dans la province de l'Equateur ont accusé le président de l'assemblée provinciale d'entraver le bon déroulement de leur campagne auprès des députés provinciaux. Ces candidats comptaient rencontrer ces élus mercredi 5 juin mais ils ont trouvé les portes de l'Assemblée provinciale fermées. Ils reprochent au président de cette institution, Jean-Gontran Ibambe, élu du parti présidentiel, de travailler pour le compte de la Majorité présidentielle (MP).
« Il s'avère qu'il appartient à la MP, s'il veut nous empêcher [de faire campagne], qu'il le dise », a affirmé José Makila, un des candidats gouverneur, membre de l'opposition.
Pour Jean-Gontran Ibambe, ces onze candidats voulaient se réunir au sein de l'hémicycle mercredi 5 juin alors que le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) précisait que ce jour était consacré « au contact personnel » entre les candidats et les députés provinciaux en dehors de l'assemblée provinciale.
« La Ceni a demandé au bureau que les deux premiers jours, les candidats vont défiler, chacun pour présenter son projet de société. Et le dernier jour, aujourd'hui [mercredi], c'est le contact entre les candidats avec les grands électeurs. Ce matin, à l'assemblée, j'ai vu plus de mille militants envahir l'hémicycle. Et s'il y avait eu un débordement, ça sera à la charge de qui ? », s'interroge Jean-Gontran Ibambe.
Mais les onze candidats rejettent ces arguments et affirment que Jean-Gontran Ibambe empêche le bon déroulement de leur campagne.
Vingt-cinq candidats se disputent le fauteuil de gouverneur de la province de l'Equateur. Le nom du vainqueur sera connu vendredi 7 juin à l'issue de l'élection.
« La transparence, le prix de la légitimité »
Le premier rapporteur de la Ceni, Matthieu Pita, est arrivé à Mbandaka le mercredi pour superviser les opérations de vote. Il a rencontré le Gouverneur intérimaire et le Chef de Bureau de la Monusco.
« Nous venons d'échanger avec le gouverneur intérimaire qui nous a rassurés que toutes les dispositions ont été prises pour les conditions sécuritaires les plus adéquates. [J'ai aussi discuté] avec le chef de la Monusco en Equateur pour ce qui concerne les opérations de vote, de dépouillement, de compilation mais aussi en ce qui concerne l'annonce et l'affichage des résultats », a-t-il indiqué.
« Nous voulons que tout se passe dans la transparence la plus totale », a poursuivi Matthieu Pita, ajoutant que « c'est à ce prix et à ce prix seulement que nous pourrons prétendre avoir un gouverneur accepté par les perdants ».
« Je confirme que nous veillerons au respect scrupuleux des procédures avant, pendant et après le vote », a conclu le rapporteur de la Ceni.
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