N'en déplaisent aux politiciens démagogues
La SNEL, la REGIDESO, Airtel, Vodacom, Tigo et autres, disposent de leurs programmes de développement
Les politiques congolais sont habitués pour la plupart, à tromper la population, par des propos et actions qui leur sont propres. C'est ainsi qu'on les voit par-ci par-là, clamer haut et fort que c'est grâce à eux que telle ou telle autre société ou entreprise, est venue posée tel acte dans une contrée donnée, où ils sont originaires. Mieux, ils attendent qu'une société de la place monte un projet dans un coin donné, pour qu'ils se précipitent à cet endroit, et faire croire à la population, que c'est grâce à leurs efforts que le projet a vu le jour. Que non !
La population congolaise, mieux le peuple congolais qui constitue l'ensemble de l'électorat du pays, devra cesser de demeurer dupe et ignorant, vis-à-vis de politiciens démagogues, qui n'arrivent pas à réaliser les promesses pour lesquelles ils ont été choisis ou mandatés par la population, se contentant de faire de la récupération politicienne.
A titre exemplatif, alors que la société de télécommunication Airtel est en train de parachever son ambitieux programme de couvrir tout le territoire national sans qu'il y ait des encombrements dans les appels téléphoniques, certains politiciens démagogues de la province du Bandundu, veulent faire croire à leurs bases électorales, que c'est grâce à leurs efforts que cette société réalise les travaux. Ils n'ont pas honte, ni froid aux yeux, pour débiter de tels mensonges, pour la simple raison que la société Airtel dispose en son sein, d'un ambitieux programme destiné à couvrir l'ensemble du pays. Le souci de cette société étant de voir ses abonnés dire : « De Moanda à Kasumbalesa, ou vice versa, je peux téléphoner sans problème ». A ce sujet, la population congolaise se souviendra que dans un passé récent, tous les réseaux téléphoniques avaient connus des perturbations, rendant ainsi difficile les communications. Les abonnés de toutes les sociétés de téléphonie cellulaire s'en étaient plaints, et le ministre en charge des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l'information et de communication (PT-NTIC), avait rappelé à l'ordre toutes ces sociétés.
Prenant cette remarque au sérieux, les dirigeants d'Airtel avaient promis d'améliorer la qualité de leur service, pour satisfaire leurs abonnés. C'est donc pour lier la parole à l'acte que cette société est en train de se déployer pour le plaisir de sa clientèle.
C'est cela l'objectif de Airtel, qui depuis un certain moment, a déjà réalisé des travaux sur le back bone prenant l'axe Kinshasa-Kikwit-Kenge.
Selon des informations en notre possession, les ingénieurs de cette société s'activent actuellement sur l'axe Kikwit-Tshikapa-Kananga, en passant par Kimbinga, Mukulu, Loso, Kibembe-mission, Nianga-mission, dans la province du Bandundu. Ce projet va s'étendre jusqu'au Katanga, avec comme seul objectif, permettre à chaque abonné d'appeler sans problème, partout où il passe et partout où il se trouve. C'est un programme normal que dispose cette société de télécommunication, dans son plan de développement et non une initiative des politiciens qui attendent toujours sauter sur les occasions, pour s'approprier de ces genres de réalisations.
Sinon, à quoi serviraient toutes ces sociétés, si elles doivent toujours agir suivant les directives des politiciens.
Ces derniers s'organisent en effet, pour venir débiter n'importe quel mensonge aux populations – surtout celles se trouvant dans les coins les plus reculées du pays -, et souvent, à l'absence des agents de cette société, comme s'ils avaient contribués financièrement au budget ayant servi à la réalisation des travaux.
Si le ridicule pouvait tuer
Pourtant, ils n'arrivent jamais à réaliser les travaux pour lesquels ils ont été élus. En vérité, ils n'ont même construit des forages d'eau ou des moulins à manioc dans leurs contrées. Certains d'entre eux n'ont même pas remis à leurs électeurs, des matériels aratoires, alors que la majorité vit grâce aux travaux champêtres. Tout compte fait, 5% seulement le font, et pas plus. Et comme le peuple congolais est en majorité naïf, et dans la plupart des cas ignorant, les mensonges de ces politiciens sont facilement gobés, leur accordant ainsi un laisser-passez. Sous d'autres cieux, Ils auraient, sans autre forme de procès, démissionné de leur poste, une fois mis sur la place publique comme c'est le cas présentement. Mais hélas, en RDC, le ridicule ne tue pas. Il ne tuera jamais non plus. Car aucun politicien digne de ce nom, n'a déjà eu le courage de jeter l'éponge, même s'il est pris dans un cas de flagrance.
Entre temps, c'est qui est dit pour la société Airtel, l'est aussi pour plusieurs autres sociétés ou entreprises telles Vodacom, Tigo, la SNEL, la REGIDESO…
Concernant la SNEL par exemple, combien des politiciens ne se sont-ils pas approprier des transformateurs amenés dans telle ou telle autre cabine électrique ? Pour rappel, ces comportements sont visibles lors des campagnes électorales. Il suffit qu'un politicien apprenne que la SNEL s'emploie à livrer un transformateur dans les différents quartiers de la capitale, pour qu'il se mette à s'agiter et orienter son message par l'acquisition du transformateur, que la SNEL livre pourtant dans le cadre normal de son programme qui consiste à lutter contre toutes les poches noires que regorgent la ville de Kinshasa.
Même chose lorsque la REGIDESO amène de l'eau ou réhabilite la desserte en eau potable quelque part. Le soir du même jour, ou le lendemain, un politicien débarque toujours pour s'approprier de cette œuvre, qui fait partie du programme normal de la desserte en eau à Kinshasa. C'est également le cas des travaux d'infrastructures ou d'assainissement financés par des partenaires au développement tels l'Union européenne (UE), la Banque Mondiale et autres. Lors de la pose de la première pierre ou du lancement des travaux, les politiciens congolais, au lieu de mettre en évidence le gouvernement de la république, préfèrent plutôt parler au nom de leurs formations politiques, lesquelles en réalité, ne savent même pas où le budget pour ces travaux a été voté (sic !).
De leur côté, les analystes politiques estiment que les politiciens congolais devraient plutôt avoir le courage de féliciter et d'encourager les sociétés précitées, qui apportent tant soit peu leur contribution dans la révolution de la modernité prônée par le Président de la république et Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange. Malheureusement, ils profitent de l'ignorance et de la naïveté des populations congolaises, qui sont en majorité analphabète pour les duper davantage. Quel est alors le rôle de la société civile et des partis politiques de l'opposition ? Combien de temps devra-t-on laisser la population se faire malmener par des tromperies des politiciens démagogues ? Autant des questions qui nécessitent des réponses appropriées.
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