Crée le 15-10-2013 06H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN|ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 15-10-2013 - 21H19 PAR : RADIO OKAPI
Il s'est ouvert, hier lundi 14 octobre à Kinshasa, un atelier de concertation des coordinations nationales de la Commission des forêts d'Afrique centrale, une organisation africaine qui prône la conversation et la gestion durable des écosystèmes forestiers.
Ces assises de trois jours visent à renforcer les capacités de différents coordonnateurs nationaux. Cela, à travers les échanges et les partages d'expériences. A une rencontre du même genre qui a eu lieu à N'Djamena au Tchad, souligne Raymond Mbitikon, secrétaire exécutif de la COMIFAC « les coordonnateurs nationaux étaient répartis satisfaits des connaissances acquises lors de la formation sur le suivi-évalution ».
A Kinshasa, « nous devons relever un autre défi, celui de poursuivre nos efforts pour l'atteinte de notre objectif commun pour l'année 2013 », a ajouté Mbitikon, précisant que cet objectif se décline en la mobilisation des moyens nécessaires devant permettre aux coordinations nationales d'être véritablement opérationnelles et d'assurer la mise en œuvre de leurs plans de travail annuel basés sur la nouvelle approche de Gestion axée sur les résultats.
Une réunion technique de révision du plan de convergence visant à examiner les outils méthodologiques et la structure du futur plan de convergence révisé, a-t-on lu dans le mot de circonstance de Raymond Mbitikon. Pour lui, la rencontre de Kinshasa ou d'autres d'ailleurs permettent de faire le point sur la coordination et le suivi de la mise en œuvre du Plan de convergence.
Toutes les recommandations formulées lors des rencontres annuelles des coordinations nationales de la COMIFAC, concrétisent, avait-il également dit « la vision commune de nos Etats tous engagés dans une politique de conservation et de gestion durable concertée des écosystèmes forestiers ».
A noter qu'un comité technique de préparation du troisième sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de la COMIFAC a été déjà mis en place. Il est le fruit d'une des recommandations de la session ordinaire des ministres de la COMIFAC, tenue à N'Djamena, en novembre 2012.
En clair, les participants et les formateurs sont d'avis qu'une nouvelle dynamique a été engagée au niveau des coordinations nationales de la COMIFAC. De ce fait, la consolidation et le développement de certains aspects sont indispensables pour l'atteinte des objectifs de la COMIFAC.
Il s'agit entre autres du développement et de la mise en place d'un mécanisme de collecte et partage des informations, et les modalités d'appui aux CNC pour ce développement, de la capitalisation de bonnes pratiques issues du fonctionnement des CNC, d'une meilleure clarification du rôle d'interface que pourraient jouer les CNC par rapport aux projets régionaux d'appui à la COMIFAC.
Burundi, Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée-Equatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principes, République démocratique du Congo et Tchad sont des Etats membres de la COMIFAC.
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