Crée le 12-10-2013 00H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN|ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 12-10-2013 - 10H50 PAR : LE POTENTIEL
Le Sénat a écouté vendredi, le discours académique de Mme Zainab Hawa Bangura, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU, sur les violences sexuelles dans les zones de conflits.
Le Sénat s'est réuni vendredi au Palais du peuple pour une séance académique animée par la Sierra Leonaise, Mme Zainab Hawa Bangura, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en matière de violences sexuelles dans les zones de conflits. Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat a dirigé cette séance au cours de laquelle Mme Bangura a invité les sénateurs à s'impliquer davantage dans la lutte contre les violences sexuelles en RDC. Et ce, en aidant à mettre fin à ce fléau par l'adoption des lois nécessaires pour mettre fin à l'impunité pour ce crime.
Elle a reconnu dans son exposé, les efforts déployés à tous les niveaux par les autorités de la RDC pour lutter contre ce fléau à la suite des rencontres qu'elle a eues notamment avec le président de la République Joseph Kabila. « Le gouvernement de la RDC, avec l'appui de l'ONU, a mis en place des cellules d'Appui aux poursuites judiciaires et des audiences foraines pour lutter contre l'impunité des violences sexuelles », a-t-elle déclaré. Elle a aussi démenti des informations présentant la RDC comme une cause perdue, que ses problèmes étaient trop gros pour y faire face et que les gens étaient trop découragés pour changer la situation.
« …La RDC devrait être fière de ses réalisations. Mais il y a encore de nombreux défis », a souligné Mme Bangura, enchaînant que les statistiques sur la violence sexuelle et basée sur le Genre en RDC continuent d'être inacceptables. Pour elle, on peut mettre fin au fléau de violence sexuelle et à l'impunité en s'assurant que les groupes armés locaux et les forces de sécurité nationales sont également tenus responsables.
L'hôte du Sénat a déclaré devant la Chambre haute que la violence sexuelle n'est pas seulement un crime contre l'individu, mais un crime contre la famille, la communauté, et la société. Elle a demandé aussi aux élus des élus d'aider à changer l'image de la RDC comme un lieu où les femmes sont sous la menace constante de la violence sexuelle, en dénonçant chaque fois qu'elle se produit. « Trop souvent, ce crime a été peint comme celui qui ne peut se produire que dans les pays africains, qu'il y a ''une culture du viol qui existe et qui ne peut pas être changé. Je peux vous dire ici qu'il n'a pas une telle chose comme une culture du viol ».
Enfin, l'oratrice a appelé les sénateurs à écrire la dernière ligne de l'histoire de la RDC sur la violence sexuelle dans les conflits. La riche biographie de Mme Bangura a été présentée auparavant par le rapporteur du Sénat, Modeste Mutinga.
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