Crée le 12-10-2013 00H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN|ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 12-10-2013 - 10H50 PAR : LE POTENTIEL
Cohésion nationale
Les concertations nationales ont vécu et les résolutions prises dans tous les domaines de la vie nationale se trouvent sur la table du chef de l'Etat. Pour sa part, longtemps floué, le peuple attend, cette fois-ci, du concret pour l'amélioration de ses conditions de vie.
Annoncé pour le jeudi 10 octobre 2013, le message du chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, a été décalé. Comme il l'a lui-même promis lors de la cérémonie de clôture, l'opinion tant nationale qu'internationale est dans l'attente d'importantes décisions en rapport avec les recommandations faites par les participants aux concertations nationales.
Pendant que les acteurs politiques, aussi bien de la majorité que de l'opposition, organisent des veillées d'armes dans leurs différents états-majors pour se positionner par rapport à une éventuelle formation de gouvernement d'union nationale, comme cela se chuchote, la population, elle, ne rêve que de l'amélioration de son bien-être.
Appliquer une politique salariale respectueuse du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) ; assurer la couverture universelle des soins de santé ; adopter une politique nationale de prise en charge médicale et psychologique des personnes victimes de violences sexuelles ; bannir les pratiques immorales visant à prendre en otage les indigents et les dépenses mortuaires, voter et promulguer dans le meilleur délai, la loi relative à la réforme de l'enseignement et accélérer l'application de la gratuité de l'enseignement au niveau primaire ; adopter et promulguer une loi sur la participation, la promotion et la protection des personnes vivant avec handicap et mettre en œuvre une politique d'encadrement de la jeunesse ; mettre immédiatement en chantier un plan de réhabilitation des infrastructures d'eau et d'électricité pour une fourniture permanente à la population, l'eau et l'électricité étant des droits, telles sont, entre autres, les recommandations faites par la thématique « Gouvernance sociale ».
Face à ces difficultés réelles auxquelles elle se bute, la population congolaise fonde son espoir sur les décisions annoncées par le chef de l'Etat.
HALTE A LA DEMAGOGIE
Depuis l'accession de la République démocratique du Congo à la souveraineté nationale, nous ne cessons de plaider en faveur de l'amélioration des conditions de la population. D'autant plus qu'au moment de l'élaboration des prévisions budgétaires, un pourcentage insignifiant a toujours été alloué au secteur social. Par conséquent, les promesses faites n'ont été que des vœux pieux. Et au fil du temps, il se dégage un constat selon lequel les différents ministres qui se succèdent dans le secteur social se soucient très peu de la mission leur confiée. Ils excellent plus dans la démagogie pour non seulement endormir la population mais l'abrutir davantage.
S'il faut revenir aux recommandations susmentionnées, c'est depuis des décennies que l'on évoque, par exemple, les problèmes ayant trait à l'application d'une politique salariale respectueuse du SMIG ; les pratiques immorales visant à prendre en otage les indigents et les dépenses mortuaires sont devenues monnaie courante ; l'application de la gratuité de l'enseignement au niveau primaire n'a toujours pas été effective ; l'approvisionnement en eau et électricité pose problème. Ces quelques exemples parmi tant d'autres montrent à quel point le social constitue le cadet des soucis des décideurs congolais.
Maintenant que le chef de l'Etat vient de réussir le pari de réunir toutes les couches de la population dans l'objectif d'obtenir la cohésion nationale, les résolutions qui sont sur sa table doivent lui servir de guide pour donner une nouvelle orientation à la marche du pays. Il devra procéder à un choix judicieux des personnes devant se conformer aux recommandations faites lors des concertations nationales. Autrement, la population qui se dit toujours roulée dans la farine, se sentira marginalisée et non concernée par la cohésion nationale.
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