Crée le 19-08-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 18-08-2013 - 10H10 PAR : LE POTENTIEL
Avec l'acquisition du matériel nécessaire à l'accomplissement de sa mission sur fonds propres du gouvernement, l'arrivée à sa tête de l'ingénieur Georges Koshi, le Service national d'hydraulique rurale (SNHR) fait preuve de performance.
Le Service national d'hydraulique rural (SNHR) marque des points depuis un temps. Au point qu'il est aujourd'hui l'un des départements qui fait la fierté du ministère de l'Agriculture, Pêche et Elevage et du Développement rural. Ces performances sont à mettre sur le compte de l'expertise de son personnel qui s'ingénie davantage depuis l'arrivée à sa tête de ce service de l'ingénieur Georges Koshi.
Cet enseignant de l'Institut du bâtiment et travaux publics (IBTP) a apporté non seulement son expertise en hydraulique, mais aussi l'esprit managérial qui fait encore défaut à beaucoup de services de l'Etat. L'ingénieur Georges Koshi a non seulement la chance de travailler avec un personnel bien qualifié, mais aussi de disposer du matériel nécessaire à la réalisation optimale de la tâche dévolue au SNHR. Lequel matériel est composé, entre autres, de plusieurs dizaines d'ateliers de forage complet avec tracteurs, groupes électrogènes, pompes manuelles et immergées et autres, achetés par l'Etat congolais.
Jusqu'en 2010, rappelle-t-on, le SNHR ne disposait que d'un vieil atelier de forage daté de l'indépendance du pays.
Heureusement pour le SNHR, à partir de cette année (2010), le chef de l'Etat Joseph Kabila, initiateur des Cinq chantiers et inspirateur de la Révolution de la modernité, et le gouvernement de la République avaient acquis trente-trois ateliers de forage complets avec la ligne de crédit du gouvernement indien de l'ordre de 25 millions de dollars américains et plus de quinze autres ateliers de forage achetés en Chine sur fonds propres.
Ces matériels ont été répartis dans les onze provinces de la République. C'est pour dire que depuis 2010, la décentralisation a déjà été effective au SNHR.
LES REALISATIONS DU SNHR
A en croire Carol Nzore, le chargé de communication de l'administration du Développement rural, le SNHR n'exécute pas seulement le forage avec pompe manuelle, mais aussi des mini-réseaux qui nécessitent des pompes immergées, tours, citernes ou réservoirs, bornes fontaines, groupes électrogènes, tuyaux….
Le SNHR est aussi spécialisé en aménagement des sources d'eau, en construction des infrastructures hydro-agricoles et bientôt il sera spécialisé en traitement des eaux de surface grâce aux unités de production à l'énergie solaire. Ce traitement se fera à petite échelle dans les zones où le forage n'est pas possible, a précisé M. Carol Nzore.
A en croire la même source, le SNHR a déjà réalisé des centaines de forages et mini-réseaux à travers le pays dans le cadre du projet Angélique, des campagnes agricoles dans le projet d'approvisionnement en eau potable en milieu rural piloté par le ministère de l'Agriculture et Développement rural ainsi que du projet d'approvisionnement en eau potable en milieu périurbain sous les auspices du ministère des Ressources hydrauliques et Electricité.
A ce sujet, les Kinois peuvent encore se rappeler la cérémonie du 12 août 2013. Ce jour-là, le ministre Bruno Kapanji des Ressources hydrauliques lançait à Mikala 2, au quartier Kinkole dans la commune de la N'Sele, les travaux de forage et de construction d'un mini-réseau en présence de ses collègues des Affaires foncières Robert Mbwinga, des ITPR Fridolin Kasweshi, du conseiller principal du chef de l'Etat au collège des Infrastructures Kimbembe Mazunga, du secrétaire général au Développement rural, Abel-Léon Kalambay, les autorités locales et une frange importante de la population.
LUTTE CONTRE LES MALADIES HYDRIQUES
Ce mini-réseau sera de neuf kilomètres avec 30 bornes fontaines de deux robinets chacune pour une population bénéficiaire estimée à 60 000 habitants. Ce qui éviterait les accidents observés sur la Route nationale n°1 à ce niveau de la ville-province suite à la pénurie d'eau.
Comme partout où le SNHR réalise des forages et construit des mini-réseaux, la gestion de l'eau est communautaire par le biais des comités d'eau que cette direction technique du Développement rural met en place et forme. Dans les tout prochains jours, un autre mini-réseau sera, cette fois-ci, inaugurée à Kolokoso dans la province du Bandundu.
Ces quelques exemples énumérés prouvent à suffisance de la bonne santé du SNHR et de la bonne gestion mise en place par le ministre Jean-Chrisostome Vahamwiti de l'Agriculture et du Développement rural, le secrétaire général au Développement rural, Abel-Léon Kalambay, et le directeur national du SNHR, l'ingénieur Georges Koshi.
Avec les forages, les mini-réseaux, l'aménagement des sources d'eau et la construction des infrastructures hydro-agricoles, le SNHR lutte contre les maladies d'origine hydriques, les accidents causés par la recherche de l'eau potable et il contribue à l'augmentation de la production agricole.
Pour rappel, le Service national d'hydraulique rurale (SNHR) est une direction technique au sein de l'administration du Développement rural. Il a reçu de l'Etat congolais la mission d'approvisionner en eau potable les milieux tant ruraux que périurbains.
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