Crée le 19-08-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 18-08-2013 - 10H10 PAR : LE POTENTIEL
Ombres et lumières…?
Décidément, il existe une catégorie de Congolais incapables, encore à ce jour, de faire la part de choses quand ils se trouvent en face d'une situation liée à l'époque coloniale.
Soit ils en font trop au point d'insulter l'histoire, soit ils se terrent dans des attitudes de mépris non productives dans les relations qui régissent les liens d'intérêts sur le plan international.
Le séjour de Reynders, ministre belge, dans la province du Bas-Congo, laisse, dans la fierté et l'indépendance des Congolais, un sentiment de frustration flagrant. Non parce que Reynders, étranger venant d'un pays ami, a été reçu mais la manière et les discours prononcés ont sûrement fait sursauter, dans leurs tombes, de Kimbangu au Président Laurent-Désiré Kabila, en passant par les Kasa-Vubu, Lumumba et Mobutu.
Il n'est interdit à personne de soigner, même bassement, son image mais de là à entraîner tout un peuple dans le ridicule, non Monsieur le Gouverneur du Bas-Congo, Léopold II n'avait jamais mis les pieds au Congo et même les Belges eux-mêmes hésitent souvent à en faire référence.
Le virtuel procès de Londres sur les agissements de Léopold II au Congo est une référence. Artur Conan Doyle dans son livre « Le Crime du Congo » publié aux éditions « La mesure du possible » n'a-t-il pas conclu par ces terribles mots qui glacent encore à ce jour la conscience humaine : « Le coupable est le roi. C'est lui qui a imaginé toute l'opération, en pleine connaissance des malheurs qu'elle pouvait engendrer. Et, de fait, le malheur arriva. Il en était parfaitement informé. A maintes et à maintes reprises, on attira son attention sur ce sujet. Car un mot de lui aurait changé le système. Mais il ne fut jamais prononcé. » Le livre est sûrement absent dans la bibliothèque du gouverneur.
Cette attitude affichée parfois par certains de nos élites est la conséquence d'une dépendance liée à la fois à un besoin existentiel autant qu'à un manque de personnalité qui les rendent incapables de se défaire de certains complexes accentués par l'ignorance.
D.D.
(CORRESPONDANCE PARTICULIERE)
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