Crée le 19-08-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 18-08-2013 - 10H10 PAR : LE POTENTIEL
Province de l'Equateur
Presque partout en République démocratique du Congo, l'uniforme de la police n'est plus respecté comme dans le temps. Les agents de l'ordre sont parfois attaqués même s'ils sont en plein exercice de leur mission. Il est donc plus qu'urgent de faire asseoir partout le précepte de la Police de proximité. C'est-à-dire celle qui est proche de la population
Blessé le jeudi 15 août 2013 au cours d'un accrochage entre la population et les forces de l'ordre à Boyambalanga, dans le Sud-Ubangi, un élément de la Police nationale congolaise a rendu l'âme. Quatre policiers s'étaient pointés dans cette localité de la province de l'Equateur, à environs 40 km de Gemena, pour arrêter deux suspects, dont l'un était accusé d'avoir violé une fillette de 13 ans, rapporte radio Okapi. Appuyés par la population, les deux hommes n'ont pas voulu se rendre.
L'agent de police qui commandait cette équipe a reçu une balle à la jambe lors de l'intervention. Après avoir abondamment saigné, il a succombé à ses blessures, malgré son transfert à l'hôpital de Gemena.
Selon certains témoins, le policier a été blessé par un démobilisé qui aurait tiré sur lui après avoir désarmé un des policiers.
D'autres affirment plutôt que le policier tué a reçu une balle tirée par son collègue, qui portait la seule arme de l'équipe, alors qu'il tentait de l'empêcher de tirer pour intimider la foule.
Les trois autres policiers ainsi que l'un de deux suspects étaient depuis gardés à l'Auditorat militaire de Gemena. Les trois policiers ne détenaient ni mandat d'arrêt, ni mandat d'amener du Procureur de la République, mais seulement un ordre de mission signé par le commissaire de police principal du Bureau de renseignements de Gemena.
Il faudrait noter que c'est le quatrième policier tué en quatre mois pendant des échauffourées avec la population, après Bozene, Ndolo-Liboko et Bomboma, toujours dans le Sud-Ubangi.
L'insécurité semble régner dans toutes les provinces de la République démocratique du Congo. Pour preuve, les activités commerciales ont été paralysées le mercredi 14 août 2013 à Kikwit au Bandundu à cause d'une manifestation des jeunes. Ces derniers fustigeaient le meurtre de deux personnes. Forfait commis le mardi 13 aout 2013 dans la soirée par quatre bandits à mains armées. Cela, lors du braquage de l'agence de transfert d'argent « Amis Fideles Yoka Son » du grand marché à l'heure de la fermeture.
Selon certains habitants, ces bandits auraient emporté de l'argent dont le montant n'a pas été révélé. Le maire de la ville de Kikwit, Constant Kasandji Tshiez, a confirmé cette information. Il a fait savoir que la police a commencé les investigations depuis le même mardi dans la soirée. Les policiers ont fouillé les boutiques et les hôtels pour tenter de retrouver les bandits. Dans leur fuite, ces malfaiteurs ont aussi blessé une autre personne.
Une jeune fille tuée à Walikale
Par ailleurs, toujours selon radio Okapi, des jeunes de Walikale ont manifesté dans la matinée du lundi 12 août 2013 contre la police. Ils accusent les forces de l'ordre d'être impliquées dans le meurtre d'une jeune femme tuée par balle à son domicile. Les manifestants ont résisté aux forces de l'ordre au quartier général de la Police à Walikale-centre.
Selon les informations recueillies sur place, un policier a été grièvement blessé lors de cette confrontation. Le calme est revenu après que les autorités militaires et policières de ce territoire de la province du Nord-Kivu aient promis d'ouvrir une enquête sur ce meurtre.
Un groupe de jeunes de Walikale a récupéré le corps de la jeune femme vers 6 heures du matin. La victime, une jeune dame du nom de Furaha, avait deux enfants et travaillait à l'Enseignement primaire secondaire et professionnel à Walikale. Elle a été tuée par balle chez elle au quartier Nyabangi le lundi 12 août 2013 vers 1h00' du matin.
Les jeunes en colère ont d'abord emmené le corps de la défunte à l'état-major des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) basé à Walikale-centre. Selon les informations recueillies sur place, ces jeunes exigeaient l'ouverture d'une enquête sur ce meurtre. Ils soupçonnent des membres des services de sécurité locaux d'être impliqués dans ce meurtre.
Les manifestants se sont ensuite rendus au quartier général de la Police où ils ont endommagé un véhicule avec des projectiles et blessé un policier.
Selon l'administrateur du territoire de Walikale, les responsables de l'armée et ceux de la police ont promis de s'investir pour retrouver les auteurs du meurtre de cette femme.
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