Crée le 25-07-2013 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 25-07-2013 - 01H15 PAR : ARTV NEWS
ABUJA – L'indignation gronde sur les réseaux sociaux en réaction à la décision du Sénat de ne pas amender la constitution, qui ne fixe aucun âge minimum pour qu'une fille soit mariée.
« Nation pédophile », scandent sur les réseaux sociaux les Nigériens et Nigériennes scandalisés par la décision du Sénat. A strictement parler, la constitution n'implique aucun âge minimum pour le mariage et rend donc le mariage de mineures parfaitement légal. Dès l'annonce que la constitution ne serait pas modifiée comme il était prévu, une pétition a commencé à tourner, réunissant jusqu'à présent 17.360 signatures en un rien de temps, pour demander aux Nations Unies d'intervenir.
La pétition déclare : « Tout simplement, la loi telle qu'elle existe à ce jour n'assure aucune protection d'une personne mineure subissant des rapports sexuels, quel que soit son âge, pour peu que cela soit fait dans les limites du mariage, même si elle peut ne pas être en mesure de comprendre ou d'apprécier la nature du contrat de mariage ».
Une réalité qui inquiète beaucoup les organisations qui dénombrent déjà plus de 12.000 cas annuels d'infections urinaires liées aux grossesses précoces chez les jeunes filles du Nigéria.
Le sénateur Ahmed Sani Yerima, qui a vivement défendu le « droit » à épouser des mineures au Nigéria, enflamme la controverse. Son argumentaire s'appuie sur les traditions de l'Islam, qui selon son interprétation ne posent aucune limite d'âge au mariage des filles. Il avait déjà beaucoup fait parler de lui en épousant une jeune Egyptienne âgée de 12 ans, se justifiant en arguant que le Prophète avait fait de même.
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