Crée le 30-01-2013 00H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 30-01-2013 - 00H35 PAR : ARTV NEWS
Il restait la semaine dernière 217 dollars au gouvernement zimbabwéen après avoir payé les fonctionnaires, a annoncé mardi le ministre des Finances, Tendai Biti.
© AFP/Archives. Le ministre des Finances, Tendai Biti, le 15 novembre 2012 devant le Parlement à Harare pour défendre son budget 2013
"La semaine dernière, quand nous avons payé les fonctionnaires, il restait 217 dollars dans les coffres du gouvernement", a déclaré M. Biti à des journalistes, notant que certains d'entre eux devaient être plus riches que l'Etat.
"Les finances du gouvernement sont paralysées en ce moment. Nous n'atteignons pas nos objectifs", a-t-il ajouté.
Le ministre a ajouté que le Zimbabwe n'allait avoir d'autre choix que d'en appeler à la générosité des donateurs internationaux pour financer le référendum constitutionnel et les élections prévues d'ici la fin de l'année.
Un projet de Constitution a enfin été approuvé par le président Robert Mugabe et son rival de Premier ministre Morgan Tsvangirai, avec qui il cohabite tant bien que mal au sein d'un fragile gouvernement d'union nationale depuis bientôt quatre ans.
Le texte doit ensuite être soumis à référendum, avant l'organisation d'élections censées départager les deux hommes.
Il faudrait 104 millions de dollars pour organiser ces scrutins, selon la commission électorale.
Rongée par l'hyperinflation dans les années 2000, l'économie zimbabwéenne se remet lentement depuis que le dollar local a été abandonné en avril 2009. Le dollar américain est devenu la monnaie de référence dans le pays.
Mais la reprise est contrariée par des facteurs tant politiques (sanctions contre le régime du président Robert Mugabe, politique d'"indigénisation" forçant les compagnies étrangères à céder la majorité de leurs parts) que financiers (manque de liquidités) et climatiques (sécheresse).
Les investisseurs se font rares, les touristes ne sont pas revenus et les infrastructures tombent peu en peu en ruine, tandis que les riches mines de diamants n'ont pas apporté aux finances publiques les dividendes espérés.
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