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| A cause des représailles des Maï-Maï, les magistrats fuient Malembankulu Jan 29th 2013, 22:20 Crée le 29-01-2013 22H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 29-01-2013 - 23H15 PAR :OBSERVATEUR 
Dans notre édition 4006 du vendredi 7 décembre, nous dénoncions les méfaits des Maï-Maï tels qu'ils avaient aboutis à une insécurité dans le territoire de Malembankulu et ses environs, province du Katanga. Nous pensions que les autorités du Katanga en particulier et du pays en général allaient remplir leurs obligations en boutant les Maï-Maï dehors pour sécuriser la population. Mais c'est comme si nous avions versé dans un entonnoir. Ces hors-la loi reviennent à la charge, semant la terreur dans tous les quartiers du centre de Malembankulu.
A cause de ces représailles, deux d'entre eux ont été appréhendés depuis dimanche dernier et sont gardés au parquet de Malembankulu, situation qui ont fait que tous les groupes opérant de ce côté, solidaires de leurs amis arrêtés, ne promettent que la mort. Les magistrats, eux qui ont préoccupation de dire le droit pour assainir les mœurs dans la société sont les plus visés. Au moment où nous mettons cet article sous presse, ils sont sur le qui-vive, dans l'impossibilité d'atteindre leurs bureaux. Comment arriver à atteindre Kamina ou Lubumbashi à pied puisque les transporteurs occasionnels redoutent eux aussi les Maï-Maï. ?
Dernièrement, grâce à la sensibilisation, les groupes opérant dans la province du Sud Kivu ont intégré les FARDC ; il s'agit notamment le groupe ya Katumba et le groupe Congo-Force armée Alléluia. Pourquoi ne peut-il pas en être ainsi du côté de Malembankulu. Le chairman Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur de la province n'est-il pas informé de ce qui se passe à Malembankulu ? Et Kinshasa alors ? Puisque nous véhiculons cette information, c'est que les autorités sont informées.
A l'heure qu'il est, puisque les magistrats sensés juger les criminels au nombre desquels les Maï-Maï pour qu'il y ait de moins en moins des crimes ne peuvent plus exercer par peur de représailles, la cité, et donc le territoire devient une sorte de jungle où tous les coups sont permis.
En novembre dernier, avec l'aide de la Monusco, les magistrats de Goma ont été déplacés d'abord à Bukavu avant d'être acheminés à Kinshasa, question de sauver chacun sa peau avec l'occupation des rebelles du M23.
Il est plus que temps 'arrêter l'hémorragie. Hier c'était Goma, aujourd'hui c'est Malembankulu, mais à qui donc le prochain tour ? " Mieux vaut prévenir que guérir ". Les Maï-Maï opérant dans le territoire de Malembankulu et environs ne sont en tout cas plus puissants que nos forces combattantes. Mais si nous sommes distraits, ils paraîtront puissants et on n'aura que le temps de constater les dégâts.
C'est donc maintenant et non demain qu'il faut agir pour sauver les populations de Malembankulu.
Valentin Wakudinga |  |
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