Crée le 29-01-2013 22H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 29-01-2013 - 22H50 PAR :CONGO NEWS
Le vendredi 25 janvier dernier, les FAC-Opposition n'avaient pas seulement comme activité le rendez-vous avec les journalistes. Elles ont après le point de presse l'après-midi reçu la visite du député travailliste, le britannique Ivan Lewis. Ce dernier, bien avant de rencontrer les ténors des FAC, il a eu une séance de travail avec le président de l'UNC, Vital Kamerhe. C'est vers les débuts de la soirée qu'Ivan Lewis va débarquer au siège des FAC à bord d'une 4X4 noire. Le député british et ministre des Affaires étrangères du gouvernement de l'opposition était accompagné d'une collaboratrice et de son interprète.
A l'entrée de l'imposant siège des FAC –croisement Kabinda et Huileries- Ivan Lewis est accueilli par le chargé des questions extérieurs et diplomatiques des Forces acquises au changement, l'ex ministre et député national, Médard Lwakabwanga, parlant parfaitement l'anglais. Aussitôt dans l'enceinte des FAC, Jean-Pierre Lisanga le modérateur des FAC accueille son hôte avec des vives et chaleureuses salutations. Ivan Lewis fait le tour de la table serrant la main de tous les ténors des FAC présents à la séance de travaille de près d'une heure, avant de s'installer aux côtés de Lisanga, Lwakabwanga et du président de la DDC, Jean-Marie Ingele Ifoto. A tout seigneur tout honneur, Lisanga est le premier à prendre la porale. Le modérateur des FAC expose sur la situation politique de la RD-Congo. Il explique à l'invité des FAC toutes les péripéties qui ont conduit au chao politique en RD-Congo. Il part du processus électoral mal tenu, en passant par les violations des textes de la République, la mauvaise gestion, l'impunité, la corruption, les assassinats, les guerres dans les provinces de l'Est de la République, les arrestations arbitraires des opposants et journalistes, tous mis à la charge du régime Kabila. Voilà le tableau sombre que les FAC ont présenté au député de l'opposition british. Lewis, n'ignorait pas tous ces faits. Il a la maîtrise parfaite des questions politiques rd-congolaises et de la région des grands-lacs. Ivan l'a démontré dans son intervention. Quand d'entrée de jeu, il a tenu a fixé ses interlocuteurs en leur annonçant qu'il venait d'effectuer avant d'arriver à Kinshasa une visite au Rwanda, où il a rencontré à Kigali les ministres de la défense et des Affaires étrangères rwandaises. Lewis a fait savoir que lors de ses entretiens avec les responsables rwandais, il a condamné l'appui du Rwanda au M23. «C'est inacceptable, que le Rwanda puisse continuer à financer les groupes armés pour déstabiliser la partie Est de la RD-Congo», a-t-il fait voir aux autorités rwandaises. Lewis affirme qu'il n'a pas mâché ses mots pour dire au Rwanda d'arrêter. D'ailleurs, a-t-il dévoilé aux FAC, que c'est grâce à la détermination du parti travailliste son parti, que la Grande-Bretagne a accepté de suspendre son aide au Rwanda. A l'étape de Goma, Lewis déclare avoir fondu en larmes de constater dans quelles conditions les populations ayant fuient les guerres vivent. Insupportable, affirme-t-il, s'interrogeant que ça ne peut pas être possible en plein XXIième siècle, de voir nos populations manquer de quoi manger et boire. D'où la nécessité d'organiser une aide humanitaire pour secourir les victimes des guerres à l'Est de la République. Mais, l'objectif majeur, c'est de parvenir un jour à l'éradication de tous les groupes armés qui déstabilisent la région des grands-lacs. Evoquant, dans la foulée la question sur une éventuelle tentative de révision constitutionnelle, Ivan Lewis a dit pas question. Selon ce député de l'opposition britannique, la communauté internationale n'acceptera jamais, que quiconque puisse modifier la constitution dans l'idée de s'éterniser au pouvoir. Lewis a rapporté aux FAC qu'en 2015, il y a élections chez eux. Si son parti revient au pouvoir, ils s'impliqueront pour aider les rd-Congolais à trouver des solutions aux multiples crises et aux problèmes de sécurité qui déstabilisent et ne favorisent pas en RD-Congo d'aller de l'avant.
JOHN TSHINGOMBE
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