Crée le 08-11-2012 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 08-11-2012 - 10H05 PAR: ARTV-NEWS
Suite aux activités des groupes armés et aux recrutements des jeunes dans le Mouvement du M23 (M23), l'environnement sécuritaire dans la province du Nord- Kivu est demeuré tendu et volatile, a indiqué le colonel Félix Basse, porte-parole de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), lors d'un point de presse tenue mercredi à Kinshasa.
"L'ex-groupe armé du M23, rebaptisé l'Armée révolutionnaire congolaise (ARC) continue de recruter dans les régions sous son contrôle", a déclaré M. Basse, ajoutant que "les rapports ont signalé récemment l'enrôlement de 50 jeunes de la localité de Kinyandoni au sein de ce mouvement".
Le 1er novembre dernier, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont, lors d'une opération de bouchage et de ratissage, délogé le lieutenant-colonel Badege du M23 avec ses éléments, et ont repris le contrôle de la région de Busumba, au nord de Kitchanga, a révélé M. Basse à la presse.
Par ailleurs, l'officier onusien a déploré la mort de six personnes, dont cinq femmes et un enfant, tuées le 3 novembre dernier, par les miliciens Nyantura à Buloto, village situé à 10 km à l'ouest de Masisi. Par cette occasion, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Masisi a immédiatement déployé une patrouille d'intervention rapide et deux patrouilles héliportées à Buloto et Muhondo afin de protéger la population civile.
Depuis le mois d'avril dernier, les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle des villages et des localités dans la province du Nord-Kivu, menacent de prendre le contrôle de la ville de Goma, chef-lieu de cette province, au cas où le gouvernement n'accepte pas de discussions directes en vue de résoudre la crise avec ce mouvement.
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