Crée le 08-11-2012 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 08-11-2012 - 16H05 PAR: RADIO OKAPI
Les miliciens sous les ordres de Morgan ont commis plusieurs exactions, mercredi 7 novembre, dans les villages Lelesi et Muzaimbwa situés à l'ouest de Biakato dans le territoire de Mambassa en Province Orientale. Ils ont brûlé des personnes, tranché les oreilles des jeunes gens et violé une femme avant de piller des villages, affirment des témoins. La société civile de Biakato et le chef coutumier du groupement de Teturi ont confirmé cette information.
Selon les sources locales, les miliciens ont procédé à la fouille systématique de chaque case du village Lelesi. Ils ont émasculé un homme qui tentait de fuir. Dans le même village, un homme et sa femme ont été brûlés vifs. Certains blessés, victimes des violences des hommes de Morgan, sont hospitalisés au centre hospitalier de Lwemba. Leur état est critique, selon des sources médicales.
Les hommes de Morgan ont torturé à mort un homme et violé une femme à l'aide d'un bout de bois, affirment de leur part des sources de la société civile de Teturi, groupement auquel appartiennent les deux villages attaqués.
Selon les sources concordantes, les miliciens ont coupé les oreilles de trois jeunes gens dans le village de Mabakua. Apres ces forfaits, les habitants de ces villages affirment que ces miliciens se sont dirigés vers le village Lwemba.
La semaine dernière, ces miliciens avaient attaqué les villages de Masikini et Makodisala. Ils avaient tué plusieurs personnes et incendié quatre hors-bords et d'autres biens de valeur.
Fin juin, Morgan et ses hommes avaient attaqué la station d'Epulu et détruit quinze okapis apprivoisés depuis 1987. Ils avaient tué par la même occasion un garde de parc et blessé plusieurs personnes. Arrêtés par d'autres miliciens, les Maï-Maï Simba dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, Morgan a réussi à s'échapper. Les miliciens qui l'avaient capturé demandaient aux FARDC de payer une rançon de 10 000 dollars américains pour qu'ils le leur rendent. Ce qui n'avait pas été fait.
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