AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Secousses à Kinshasa : Crise de confiance entre la Primature et l’Hôtel de ville !

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie,

Secousses à Kinshasa : Crise de confiance entre la Primature et l'Hôtel de ville ! May 28th 2012, 10:56 Crée le 28-05-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 28-05-2012 -  12H35- AFRIQUE REDACTION PAR: LE PALMARES Après la tempête observée dans le domaine du transport en commun, l'heure de la reddition des comptes a sonné. Comment la grève des transporteurs a éclaté de manière aussi impromptue, sans qu'en haut lieu l'on soit prévenu et que l'on ait eu le temps de désamorcer la bombe ? En cherchant la réponse à cette lancinante interrogation, l'on vient de découvrir que les transporteurs privés n'ont pas déclenché une grève sauvage. Confronté aux affres de la tracasserie depuis que le contrôle technique a été imposé et les équipes mobiles d'interventions larguées sur le terrain, les membres de l'ACCO sont allés trouver le ministre provincial des transports. Incapable de s'occuper du problème qui lui a été posé, ce dernier a aguillé ses interlocuteurs vers son collègue en charge de l'intérieur. L'indisponibilité de ce dernier a fini par lasser la délégation des chauffeurs. Ne sachant à quel saint se vouer, ces derniers ont décidés de déclencher une grève générale pour se faire entendre. Pour ce coup là, on peut dire qu'ils ont donné dans le mille. La crise provoquée par leur débrayage a dépassé le cadre restreint des institutions provinciales pour mobiliser jusqu'à la première des institutions du pays : le Président de la République. En deux temps trois mouvements, une réponse plus que diligente a été apportée aux revendications des transporteurs privés. Le gouvernement provincial de Kinshasa et sa nonchalance laissés sur le tapis. Croche pied Nonchalance, le mot est lâché. Il est établi aujourd'hui que si l'hôtel de ville de Kinshasa avait pleinement joué son rôle en amont, le pire aurait été évité. L'exécutif Kinois aurait eu le temps de prévenir le gouvernement central et des mesures correctives auraient été trouvées rapidement. Rien n'a malheureusement été fait dans ce sens. C'est à se demander quel type de rapport unit la ville province de Kinshasa avec l'exécutif central. De toutes les façons, il n'y a pas lieu de dire que tout baigne dans l'huile ainsi qu'on l'aurait souhaité. Durant la législature précédente, plusieurs sujets de frictions entre les deux instances de décision se sont déclarés. Au point qu'à l'aube de l'actuelle législature, un membre influent de l'exécutif kinois avait tiré la sonnette d'alarme. Accusant ouvertement le gouvernement central d'interférences sur terrain. La plupart de ministres nationaux se comportant comme si le territoire national ne se limitait qu'à Kinshasa. On les voit tout le temps empiéter sur les prérogatives des ministres provinciaux de la capitale, avait dénoncé un ministre de l'équipe Kimbuta. Un peu comme pour réveiller la suspicion dans le Chef de l'exécutif Kinois, le nouveau gouvernement central est venu d'autorité prendre le relais dans la gestion du transport urbain à Kinshasa. Une manière comme une autre de faire entendre à l'opinion publique que l'administration locale avait failli. Cette immixtion a été mal perçue au niveau de l'hôtel de ville. Alors, a-t-on laissé volontairement pourrir la situation, afin de pousser le gouvernement central à la faute et ainsi tempérer sa propension à l'intrusion dans les affaires locales ? L'avenir en dira long. LP

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