Monday, December 10, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Pourparlers à haut risque - Kampala : le M23 crée un incident !

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Pourparlers à haut risque - Kampala : le M23 crée un incident !
Dec 10th 2012, 09:36

 

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 10H45 PAR: LA PROSPERITE

François RucogozaFrançois Rucogoza

*Sous la facilitation du Ministre Ougandais de la défense, les pourparlers entre Kinshasa et le M23 ont mal commencé, ce dimanche 9 décembre 2012, à Kampala. En effet, dès l'ouverture des travaux, M. François Rucogoza, ci-devant chef de la délégation des mutins, s'est livré à une agression verbale contre le Gouvernement de Kinshasa, l'accusant ''d'incitation à la violence, à l'exclusion, à la xénophobie contre les Congolais rwandophones''. Pour enfoncer davantage de clou, le M23 dénonce ''la corruption, la mauvaise gouvernance''. Et, pourtant, en prenant le premier la parole, le Ministre Raymond Tshibanda, dans un esprit d'apaisement, a souhaité plein succès aux travaux. Surpris de cette désinvolture des rebelles, Raymond Tshibanda a voulu récupérer la parole, en remontant à la tribune, pour répliquer et mettre à nu les crimes du M23, mais en vain.

''Je trouve inacceptable que des gens qui ont pour seule légitimité la kalachnikov, viennent ainsi dépeindre les élus du peuple congolais'', a vociféré le chef de la diplomatie congolaise. C'est sous cette ambiance délétère que les parties se sont séparées, avant de se retrouver ce lundi, 10 décembre 2012, pour la suite des travaux dont les conclusions seront signées, le moment venu et si tout va bien, à Goma. C'est hier, dimanche 9 décembre, que les discussions entre la délégation de Kinshasa et celle du M23 ont débuté, sous la conduite d'un facilitateur ougandais. Usant de la vieille formule de négociations, le M23, cette créature du Rwanda et de l'Ouganda, selon les experts de l'Onu, a mis la barre très haut, rêvant, debout d'ailleurs, de remettre en cause la légitimité du pouvoir issu des dernières élections générales de novembre 2011. Plus utopique encore, le M23 tient à élargir l'évaluation des accords du 23 mars 2009 à d'autres forces, notamment, l'opposition politique, la société civile et la diaspora, pourtant non concernées. ''Nous avons demandé qu'ils soient là ; nous sommes en discussion avec la facilitation pour qu'ils viennent. Plus ils seront là, plus nous aurons des garanties d'une bonne fin de cet accord'', a déclaré Bertrand Bissimwa, porte-parole du M23.

Ce dernier veut, en sus, que Joseph Kabila, Chef de l'Etat, prenne personnellement part à ces pourparlers. Le tout, sous la menace d'une reprise des hostilités. ''Si nous ne parlons pas de toutes ces questions, il n'y aura pas de possibilité de ramener la paix'', a indiqué M. Bertrand Bissimwa. A Kinshasa, pas question de céder aux diatribes d'une ''fiction''. Le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre Mende Omalanga Lambert, précise que tout se fera dans l'esprit et la lettre de la déclaration des Chefs d'Etat de la CIRGL. A l'en croire, il n'a jamais été question que Joseph Kabila prenne part à cette écoute du M23. Le Chef de l'Etat a commis, d'ailleurs, des émissaires de haut niveau, qui vont se mettre à l'écoute du M23. Et, après cette écoute, un rapport sera fait au Président qui, lui, donnera une réponse aux griefs qui lui paraîtront légitimes ; conformément à la déclaration de Kampala. ''Nous n'entendons pas aller au-delà'', a martelé Mende Lambert.

Avec l'incident que vient de créer le M23, des analystes estiment que n'ayant pas d'arguments solides ou, mieux, des revendications plausibles, les rebelles tentent de créer la diversion, en s'appuyant sur des revendications de l'opposition politique qui, elle, n'a jamais ouvertement pactisé avec le M23 dans son aventure ''génocidaire'', conçue depuis le pays des mille collines. Bien plus, le M23 tente d'énerver Kinshasa, pour que les pourparlers échouent. De telle sorte qu'il poursuive avec le pillage, le vol et le viol qu'il ne cesse de perpétrer dans la partie du pays qu'il contrôle, en complicité avec le Rwanda et l'Ouganda, sous l'œil complaisant de la Communauté Internationale. Force Internationale Neutre Pendant qu'on parle de pourparlers à Kampala, à Dar-es-Salaam, pendant ce temps, des discussions sur la mise en place de la force internationale neutre évoluent normalement. Dans le communiqué final ayant sanctionné le Sommet de Dar-es-Salaam, la semaine dernière, la Tanzanie a accepté de mettre un bataillon à la disposition de la Force internationale neutre. L'Afrique du Sud s'engage, pour sa part, à apporter un appui logistique. Le Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie a indiqué que la Force d'appui de la Sadc sera activée au plus tard le 14 décembre courant, en prévision de son futur déploiement en RDC, on ne sait pas trop quand. Le Sommet de Dar-es-Salaam a, par ailleurs, appelé l'Onu à modifier le mandat de ma Monusco, pour qu'elle combatte véritablement les groupes rebelles, le cas échéant.

La Pros. Faux clichés de la guerre dans l'Est : médias interpellés ! Tout ou presque a été dit sur la guerre qui ravage actuellement l\'Est de la République Démocratique du Congo. Mais, on ne s\'est pas suffisamment rendu compte des énormes faussetés distillées dans la presse tant nationale qu'internationale à ce sujet, sans doute par manque de moyens suffisants, pour vérifier l\'information ou par déficit de rigueur professionnelle dans son traitement. Ainsi, a-t-on dit et redit que le M23 avait conquis la ville de Goma, seul avec « quelques centaines » de combattants qui auraient mis en déroute des milliers d'hommes des FARDC. Certaines personnalités et organisations congolaises bien pensantes se sont mises en frais, pour relayer, contra factum, que le M23 était capable, par ses propres moyens, d\'aller plus loin encore que la conquête de Goma.

Bukavu, Kindu, voire la capitale Kinshasa, étaient annoncées comme devant tomber dans un avenir plus ou moins proche dans l'escarcelle de la pseudo-mutinerie du général rwandais James Kabarebe. Après la publication du rapport référencé S/AC.43/2012/GE/OC.63 du 26 novembre 2012 du groupe d\'Experts de l\'ONU sur la République Démocratique du Congo, les choses sont devenues plus claires : la vérité n\'est pas celle qu\'ont livrée les médias et propagé les bien pensants... Le rapport onusien démontre, en effet, que c\'est bien l\'armée rwandaise, et non le M23, qui avait pris la ville de Goma, le 20 novembre 2012, avec l\'appui d\'éléments de l\'UPDF, les forces armées ougandaises. Le rapport onusien certifie que plusieurs compagnies des Forces de défense du Rwanda (RDF) soit un millier de soldats, sont entrées en territoire congolais et ont pris part à l\'offensive sur Goma, planifiée par James Kabarebe, ministre rwandais de la Défense, et Charles Kayonga, son chef d\'état-major. Ces deux hauts gradés rwandais ont guidé de bout en bout la supervision de l'offensive via un de leurs collaborateurs, le général rwandais Emmanuel Ruvusha, commandant de la division Ouest des RDF basé à Gisenyi. Tous ces éléments ont amené les Experts rédacteurs du rapport à se convaincre avec raison que l'initiative et le commandement de l\'offensive sur Goma étaient avant tout une affaire rwandaise.

24 prisonniers rwandais capturés ! Plusieurs autres éléments de preuve corroborent cette affirmation notamment, les 24 prisonniers rwandais arrivés à Kinshasa, le mardi 4 décembre 2012, dans les bagages du nouveau chef de la force terrestre des FARDC, le général François Olenga. La présence de ceux-ci confirme au moins deux choses : la première, c\'est la véracité des affirmations des experts de l\'Organisation des Nations Unies selon lesquelles le gouvernement du Rwanda, avec le soutien d'alliés au sein du gouvernement de l'Ouganda, a créé, équipé, formé, conseillé, armé et commandé directement la 'rébellion' du M23. La seconde leçon que nous apporte la capture de soldats rwandais sur le front de Kibumba et Goma, c\'est que les FARDC n\'avaient pas décampé dans la précipitation du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, puisqu\'elles ne l\'auraient pas fait, en s'encombrant de leurs prisonniers de guerre.

On peut alors s\'interroger sur les mobiles qui poussent certaines rédactions à asséner leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs du menu sur la prétendue supériorité militaire du M23 sans la présence du Rwanda face à l'armée régulière congolaise alors qu'il est évident aujourd'hui qu\'ils étaient, et sont, suspendus aux mamelles du Rwanda. Les mutins du M23 sont tellement faibles en nombre qu\'ils n'ont jamais été capables de résister aux FARDC lors du déclenchement de leur insurrection au premier semestre 2012. Ils sont tout autant incapables de maintenir les positions conquises par leurs commanditaires rwandais et ougandais qui, depuis le début, prétendent n'être pas impliqués dans ce qui se passe dans l'Est de la RD. Congo. Dans son éditorial du n° 2707 de l\'hebdomadaire Jeune Afrique, sous le titre \"la vache et la lance\", François Soudan s\'étonne avec raison de constater que malgré l\'évidence de l\'agression contre la RDC par le Rwanda avec le soutien d\'éléments de l\'armée ougandaise, \"l\'heure (chez les Congolais) n\'est pas à l\'union sacrée mais à la résignation sur fond d\'autodénigrement.

On chercherait en vain, dit-il, les prémisses d\'un sursaut patriotique, alors que la résignation, le défaitisme parfois, mais aussi la colère sont omniprésents. Une colère que les Congolais dirigent avant tout non pas contre 'l\'ennemi', mais contre les Casques bleus de l\'ONU et surtout contre leurs propres dirigeants.\" François Soudan analyse judicieusement la situation du décideur qu\'est le Président Joseph Kabila dans ce contexte et estime que le Président n\'est pas devant un choix à faire, mais devant l\'alternative du diable. Mais, nous osons croire qu\'une meilleure prise de conscience des enjeux par le peuple, en prenant le temps et les informations nécessaires pour découvrir la vérité sans tomber dans le piège des demi-vérités qui n\'auraient le mérite que d\'être vite servies, peut conforter le Président dans les options les plus efficientes au regard de la grave situation que traverse le pays. Plutôt que de développer la stratégie de la recherche d'un bouc-émissaire « accessible », qui ne fait que fissurer davantage le bloc de la patrie, c\'est à construire et consolider l\'union sacrée des différentes composantes de la Nation autour des Intérêts Nationaux menacés que devraient œuvrer toutes les bonnes volontés. Kinshasa veut la paix, rien que la paix …

L\'agression contre la RDC par le Rwanda et l\'Ouganda est évidente, bien que le Gouvernement congolais ait accepté par bonne foi, une fois encore, des pourparlers avec les créatures du Rwanda. Au nom de la paix si importante pour poursuivre la marche du pays vers son émergence à l\'horizon 2030. Tendu vers les objectifs de la Révolution de la Modernité, le Congo-Kinshasa a fort utilement pris le parti de ne plus se laisser entraîner dans des schémas conflictuels jusqu'auboutistes qui constituent autant de distractions. C\'est ainsi qu\'il continue de consentir l\'effort et les sacrifices nécessaires, pour ramener à la raison ceux de ses fils qui n\'ont pas encore compris l\'intérêt qu'ils ont à servir leur pays au lieu de se mettre au service des agendas les plus inavouables des agresseurs de ce dernier. C\'est le sens profond de l\'acceptation, par le Gouvernement, des pourparlers avec le M23. Mais, la filigrane qui traverse toutes les prises de positions par rapport à ces pourparlers demeure le refus de toute formule, d'où qu'elle vienne, susceptible d\'hypothéquer la souveraineté ou l\'intégrité du Congo. Et, le Gouvernement rassure la nation quant à ce.

Les délégués de la pseudo mutinerie du M23 qui sont arrivés à Kampala samedi sont venus au premier contact avec les émissaires du Gouvernement, avec plusieurs stratagèmes, y compris la remise en question de l'ordre institutionnel. Leurs propos insolents et désobligeants envers les institutions en place en RDC ont suscité immédiatement une cinglante réaction de la partie gouvernementale qui, par la voix du Ministre Raymond Tshibanda, a tenu à rappeler que ceux qui s'agitaient ainsi ne représentaient rien d'autre qu'une volonté extérieure à la RDC. Sur la participation à la rencontre de Kampala de ces coupeurs de routes sans foi, ni lois qui arpentent les couloirs du centre de conférence de Munyonyo, il y a eu des contre-vérités dans les médias, ceux-ci ayant prétendu que les chefs rebelles ne se rendraient pas à Kampala parce que le Président Kabila, qu\'ils considéreraient comme leur égal, ne s\'y est pas rendu. En fait, la plupart de leurs leaders craindraient des effets de la mise à exécution des sanctions onusiennes leur interdisant notamment, de voyager à l'étranger. S\'agissant du refus de l\'opposition congolaise de participer aux pourparlers de Kampala, il y a également à boire et à manger. L\'opinion sait qu'il n'y a pas si longtemps, l\'opposition réclamait à cor et à cri ledit dialogue.

On ne peut donc pas s\'expliquer que tout à coup, lorsque ce dialogue est certifié, elle dise ne plus vouloir y prendre part. Mais, tout devient clair quand on se rappelle qu\'Etienne Tshisekedi, le chef charismatique du principal parti de l'opposition, l'UDPS, qui avait été courtisé par la rébellion, laquelle avait même ajouté à ses revendications l\'exigence de la liberté de mouvement, pour lui, avait rejeté la main sanguinolente tendue par la bande à Makenga. Dès lors, ceci mettait en difficulté les petits poissons de l'opposition qui peinent à se frayer une voie autre que celle décidée par l'inusable sphinx de Limete. Il est vrai que les nouvelles technologies de l\'information et de la communication exposent les médias aux risques de l\'instantané, mais quand il s\'agit de choses aussi graves que la souveraineté d\'un État et l\'intégrité territoriale d\'un pays, il faut se donner le temps d\'approfondir l\'information, pour découvrir la vérité par-delà les apparences ou, tout au moins, prendre le courage de la rectification lorsque le temps de la clarté révèle que l\'information antérieurement servie était erronée ou partielle. Les médias sont donc interpellés. Mutshi Mukulu, CP

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