Crée le 09-11-2012 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 09-11-2012 - 13H35 PAR: LE PHARE
« C'est dans les moments difficiles que l'on reconnaît les vrais amis». Cette sagesse populaire a trouvé tout son sens dans la visite rendue hier jeudi 09 novembre 2012 à Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne, dans sa résidence de l'Allée Verte à Macampagne, par une délégation des Forces Acquises au Changement - Opposition composée de Lisanga Bonganga, Emery Okundji, Ingele Ifoto, Basile Olongo.
Rien n'a filtré des entretiens que Diomi a eus avec ses pairs de l'Opposition dans sa villa, où il passe sa convalescence dans l'intimité familiale, après avoir subi une intervention churigicale à l'Hôpital de Amitié sino-congolaise, dans la commune de Ndjili. On croit savoir que les illustres visiteurs sont allés palper du doigt l'état de santé de leur compagnon de lutte, qui avait réapparu le jeudi 11 octobre 2012, deux jours avant l'ouverture du 14me Sommet de la Francophonie à Kinshasa, quatre mois après avoir disparu au mois de juin.
Selon les autorités congolaises, Eugène Diomi, impliqué dans une affaire de viol de deux filles mineures et activement recherché par la justice, était en fuite. Certaines sources officielles avaient même soutenu qu'il avait trouvé asile en Italie.
Pour sa famillé biologique et son parti politique, le fugitif avait été enlevé par des éléments des services de sécurité, le jour même où il devait présider la cérémonie de lancement d'Une nouvelle plate-forme politique dénommée Majorité Populaire Plurielle (MPP). Pendant tout son séjour présumé dans les gêoles de la sécurité, clamaient ses proches, il aurait été l'objet de traitements inhumains et dégradants.
Barbe rasée, Diomi a assuré Lisanga Bonganga et compagnie que son état de santé connaît une nette amélioration, en dépit de quelques douleurs encore perceptibles au niveau du bas-ventre.
Cette visite a été, d'après les proches de Diomi, d'un grand réconfort moral pour lui. Le porte-parole de la plate-forme Tshisekediste MPP, ont-ils rappelé, est d'une cabale mise en scène par ses adversaires politiques dans le but de le réduire au silence.
Pour rappel, le Procureur général de la République, dans son réquisitoire présenté dernièrement à la plénière de l'Assemblée nationale, sollicite la levée de son immunité parlementaire, afin de lui permettre d'engager des poursuites judiciaires contre lui pour viol de mineures. Son dossier est toujours pendant au niveau de la justice.
S'agissant de l'Assemblée nationale, elle l'avait invité en son temps à comparaître devant la commission spéciale pour être confronté au Procureur général de la République, au père de ses présumées victimes ainsi qu'à celles-ci. Mais la précarité de sa santé ne lui permet pas encore de faire le déplacement du Palais du peuple. Le Procureur général de la République avait indiqué, au cours d'un point de presse, que le président de la Démocratie Chrétienne devait être jugé en procédure de flagrance.
De son coté, Diomi menace de porter plainte contre des responsables des services de sécurité qui lui avaient infligé des traitements inhumains et dégradants pendant sa détention dans les cahots leurs services. Il affirme avoir été enlevé après un complot hourdi contre lui par le pouvoir en place à cause de son combat pour la vérité des urnes.
ERIC WEMBA
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