Friday, November 9, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Croix arrachées, tombes cassées, ossements humains à l’air libre: Scandale au cimentière de Kintambo

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Croix arrachées, tombes cassées, ossements humains à l'air libre: Scandale au cimentière de Kintambo
Nov 9th 2012, 13:50

Crée le 09-11-2012 13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 09-11-2012 - 13H35 PAR: LE PHARE

 

 



En dépit de nombreuses décisions de fermeture prises par l'autorité urbaine et le gouvernement central, datant de plus de deux décennies, et justifiées principalement par son état de sursaturation et de dégradation avancée, le cimetière de Kintambo continue à accueillir de nouveaux « pensionnaires ». Et cela, dans la plus grande anarchie et dans une confusion généralisée.


De passage, lundi dernier, à ce cimetière, nous avons assisté à une intense activité d'« archéologie ». Et dans ce vaste chantier de profanation des tombes à ciel ouvert, des bataillons de fossoyeurs étaient occupés à raser les hautes herbes et les croix plantées sur les tombes que l'on éventrait en jetant les restes humains et autres reliques à des mètres plus loin. Les croix qui servent de repères aux sépultures, et rappellent les noms des morts et la date de décès, sont cassées avec un certain dédain. Et faute de ces indices, l'on ne sait plus retrouver l'emplacement des tombes des êtres chers. On ne peut donc plus leur rendre des hommages.


Il y a plus révoltant. A quelques mètres de ces micro-chantiers des croque-morts enivrés par l'herbe et la bière brune, creusent des fosses, déterrent les vieux corps décomposés, qu'ils jettent dans la broussaille, afin d'accueillir de nouveaux « locataires ». Le spectacle désolant est qu'on enterre vaille que vaille des cercueils fraîchement apportés sur le lieu, sans se soucier de nombreux corps gisant auparavant sous terre. Ici, les morts ne peuvent pas aspirer à la quiétude dans leurs dernières demeures. Selon un jeune maçon, spécialiste des pierres tombales, le rythme quotidien est de trente inhumations par jour. Il arrive, a-t-il laissé entendre, que- le' cimetière de Kintambo en accueille même cinquante.

 

 

Ces nombreux enterrements, comme il faudrait le signaler, ne respectent ni les premiers alignements, ni les dernières inhumations, au point que les défunts, sont mis en terre, les uns, la tète pointée vers le nord géographique ou -le sud, les autres, les pieds orientés vers l'Ouest ou l'Est. Pire, d'autres tombes situées dans les abords de la route asphaltée, sont tout simplement superposées. Et à certains endroits, les débris des cercueils sont entassés dans un seul trou, servant ainsi de dépotoir.

 

 

On ne comprend pas cet acharnement à entasser le plus des restes des corps dans une fosse commune. Ne résistent à la destruction et à l'usure du temps que les pierres tombales construites en bétons et décorées de marbres. Mais cela ne suffit pas à leur épargner le calvaire que les fossoyeurs et autres croque-morts ont décidé d'infliger aux défunts dans leurs dernières demeures. Car pour aller enterrer de nouveaux corps, on est obligé de marcher sur des tombes qui quelques fois cèdent, ou sur des pierres tombales mal faites qui se brisent. Il n'y a. plus des allées qui bordent des sépultures et facilitent la circulation des piétons vers quelques mausolées.

 

La raison de ce choix du cimetière de Kintambo, avons-nous appris, est que nombre des familles rechignent d'aller inhumer les leurs plus loin de leurs communes de résidence.


Ainsi ils viennent généralement de Kintambo, Bandalungwa, Ngiri-Ngiri et Kasa-vubu. Souvent, par crainte des frais exorbitants de transport entre les lieux mortuaires et les cimetières.


Un autre problème que nous avons relevé au cimetière de Kintambo, est que par-ci, par-là, les eaux de pluies ont rongé le sol, et infiltré certaines sépultures. Quelques têtes d'érosions ont apparu à maints endroits. Pourtant, un bureau de l'Etat y est tenu par quelques agents qui chaque jour, perçoivent des taxes et délivrent des certificats d'inhumation.

Ils ne s'occupent ni de l'entretien, ni des menus réfections ou des travaux de réhabilitation des lieux. Ne cherchez pas à savoir pourquoi ce cimetière fermé, est toujours ouvert au public. -Personne ne vous répondra. Car, le plus indiscret de fonctionnaires lâchera qu'ils sont là pour aider les familles éprouvées qui ne peuvent assurer le transport funéraire de leurs domiciles jusqu'aux cimetières de Benseke-Futi dans la commune de Mont-Ngafula, ou à Kinkole Nouvelle cité. La question qui se pose aujourd'hui est celle de savoir quel service rendent-ils aux familles qui ont enterré les leurs, il y a des décennies. Car, ce cimetière existe depuis l'époque coloniale. Aujourd'hui, on ne sait pas dire avec exactitude combien des morts ont été inhumés dans ce lieu.
Ce que les agents de l'Etat ignorent sur le plan de l'environnement, est qu'en remuant continuellement le sol qui abrite les morts, ils s'exposent à plusieurs maladies ou infections. Pour cette raison, il y a lieu qu'on mette un terme à cette anarchie et cette confusion entretenues délibérément au cimetière de Kintambo.
J.R.T.

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