Friday, November 9, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Nord-Kivu : l'insécurité jusque dans les camps de déplacés

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie,
Nord-Kivu : l'insécurité jusque dans les camps de déplacés
Nov 9th 2012, 14:53

Crée le 09-11-2012 15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 09-11-2012 - 15H35 PAR: SYFIA GRANDS LACS

ci


Au Nord-Kivu, les déplacés toujours plus nombreux, qui fuit les exactions des miliciens, ne sont pas vraiment en sécurité dans les camps inflitrés par des membres des groupes armés locaux. Les tracasseries, les vols et les tirs sont fréquents et la sécurité a du mal à s'imposer. Les déplacés du Nord-Kivu continuent à affluer dans les camps. Les huttes couvertes de bâches qui les abritent sont de plus en plus nombreuses avec seulement ça et là quelques petites constructions en dur pour protéger les enfants contre le soleil et la pluie. Au 8 octobre 2012, le nombre de réfugiés, annoncé par Théo Musekula, président du camp Kanyaruchinya (10 km de Goma), était de 26 3901, deux fois plus qu'en septembre.

 

 

Ces déplacés qui vont et viennent entre les tentes disent fuir les atrocités commises par les groupes armés (M23, Nyatura, Raia Mutomboki…) opposés les uns aux autres qui sèment toujours l'effroi dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Walikale, à l'ouest de Goma. La majorité fuit taxes, viols et enrôlements forcés du M23 à Rutshuru.

 

Mais pas seulement. Car parmi eux se trouvent aussi des bandits et des rebelles, qui profitent de ces mouvements de population pour intimider et voler les déplacés : "Nous avons toutes les catégories de gens à Kanyaruchinya, dont des miliciens qui fuient aussi les combats et qui tracassent la population à l'intérieur des camps où ils sont également logés", relate Théo Musekula.
Au camp de Kbati, à 12 km au nord de Goma, le même problème se pose : "Des voleurs m'ont extorqué toutes mes provisions et mes habits en me menaçant avec une arme. Tout le monde ici dans le camp les connaît, mais nous nous taisons de peur d'être tués", raconte Nshimiye Twizrere, une veuve avec trois enfants à charge, en pleurs. Les vols sont ainsi fréquents, signale Elia Ndibategera, chef du bloc numéro 5 à Kanyaruchinya. Les déplacés manquent d'eau potable car bon nombre de tanks d'eau sont volés par des rebelles armés qui pénètrent dans le camp, grâce à la complicité de déplacés eux-mêmes miliciens.

Des morts et des blessés
"Comme d'autres dans la région, le camp proche de Goma héberge d'ex-combattants, qui s'infiltrent, y vivent avec leurs armes tout en se mêlant aux déplacés ordinaires", dit le commandant en second du sixième secteur basé à Kibati. Le 17 septembre des échanges de tirs ont causé la mort d'une fille de 13 ans et fait des blessés. Le commandant ajoute qu'il vient d'arrêter huit miliciens Maï-maï et Nyatura armés qui voulaient s'opposer à un couvre-feu organisé dans ce camp par les FARDC pour traquer les infiltrés. "Après avoir arrêté quatre d'entre eux, deux autres ont commencé à tirer dans la foule et en l'air pour s'enfuir. Nous les avons arrêtés pour les amener à l'auditorat militaire de Goma, mais ils ont fait des victimes", raconte-t-il.
Au camp de Kilimani, à 3 km sur la colline de Masisi-centre (50 km à l'ouest de Goma), la présence de miliciens cause aussi beaucoup de problèmes. Ils tuent, extorquent les biens des autres déplacés mais aussi constituent la cible des autres milices externes qui les attaquent à l'intérieur du camp, ce qui met en danger les déplacés. Dans son rapport de mi-octobre, la société civile de Masisi demande à l'autorité provinciale de restaurer la sécurité dans les camps; rappelant l'assaut, le 10 octobre, d'éléments rebelles de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) qui ont tué, pillé et incendié une dizaine de logis à Kilimani.
Selon le porte-parole de ces assaillants joint par un média local, cette attaque se justifie par l'infiltration de rebelles du mouvement Nyatura dans ce camp : "Ils attaquent nos positions et reviennent se cacher dans ce camp ; cela doit cesser", explique-t-il.

Couvre-feu et ronde
Couvre-feu et rondes 24h/24 s'organisent désormais : "L'accès est interdit à tout militaire. Tout déplacé qui possède une arme doit la remettre immédiatement au commissariat de police", détaille Dusabe Kajibwami, commandant de la PNC/Kanyaruchinya, qui ne veut pas dire combien d'armes la police a ainsi confisqué. Ce message a été diffusé aux des déplacés pendant la ronde accompagnée de contrôle de la police logis par logis
Jean-Marie Musubao, administrateur assistant des camps à Masisi, rapporte que le même système de sécurité porte déjà ses fruits dans les six camps de déplacés aux environ de Masisi-centre : "Une vingtaine de semeurs de troubles appréhendés par la police ont été acheminés à l'auditorat militaire de Goma pour être jugés et six d'entre eux sont déjà à la prison centrale de Munzenze".
Certains militaires des FARDC passent outre l'interdiction des armes dans les camps où ils viennent boire attirés par les femmes qui vendent des boissons, certaines d'entre elles étant des femmes de militaires ayant fui les combats. Leur présence est également source d'insécurité. "Jaloux, un soldat est arrivé dans le logis de sa concubine vendeuse de mandrakwa (NDLR : boisson alcoolisée obtenue par la fermentation du maïs). Pendant que je buvais, il a commencé à me frapper avec la crosse de son arme en prétendant que j'étais venu la courtiser", explique Moïse Sebagenzi, hospitalisé au centre de santé Mugunga.
Ron Redmond, le porte-parole du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), précise que depuis début octobre, le HCR a déplacé des milliers de personnes menacées vers un nouveau site, à Mugunga (15 km à l'ouest de Goma), sécurisé par une équipe spéciale composée d'éléments de la Police nationale congolaise et des FARDC,

Mustapha Mulonda

You are receiving this email because you subscribed to this feed at blogtrottr.com.

If you no longer wish to receive these emails, you can unsubscribe from this feed, or manage all your subscriptions

Related Posts by Categories



0 comments:

Post a Comment

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...