Crée le 07-11-2012 17h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 06-11-2012 - 17H25 PAR: LA PROSPERITE
C'est dans une salle pleine de professionnels de médias, des personnalités politiques et gouvernementales, et d'autres curieux, qu'a eu lieu le point de presse sur l'organisation d'une grande manifestation honorifique du grand chanteur congolais, seigneur Tabu Ley. Le but de ce point de presse était d'annoncer son retour au pays et de l'honorer au cours d'un mini festival. Selon Jean Claude Mwisa le président de cette organisation, il y a plusieurs points qui attestent de l'honorabilité de Pascal Rochereau Tabu Ley. Parmi ces raisons, il y a le fait que :
• Durant plus de décennies, Pascal Tabu Ley a su bercer avec sa voix et son « Sebène » Langoureuse.
• En véritable ambassadeur de la RDC, il a su hisser très haut l'étendard de la musique congolaise dans le concert des nations.
• Tabu Ley est le dernier des survivants de sa génération qui a traversé cinq décennies de succès en succès avec un répertoire inégalable. C'est un baobab de la musique congolaise qui mérite d'entrer au Panthéon musical de la RDC de son vivant.
• C'est un devoir de mémoire pour nous ses contemporains que de lui rendre un hommage mérité.
• Permettre aux jeunes et aux générations futures de se souvenir de celui qui demeure à jamais le seigneur de la musique congolaise.
C'est sur base de ces cinq raisons que ces organisateurs se lancent dans immortalisation du Seigneur Ley. Parlant de l'intérêt de ce projet, ils ont relevé qu'il n'est pas seulement à placer comme une icône sur la vitrine culturelle congolaise, mais surtout à immortaliser ce grand artiste, celui qui a fait la fierté de tout un continent durant cinq décennies.
Il s'agira également de léguer aux jeunes et aux générations futures, un héritage qui des premiers balbutiements du pays à la Table ronde politique jusqu'à l'aube du cinquantenaire de notre indépendance. Il sera aussi question de rendre des hommages mérités à un artiste de son vivant et de rompre ainsi avec une manie bien de chez nous, de ne reconnaître le talent ou le mérite de quelqu'un qu'après la mort.
« Honneur LEY » aura plusieurs manifestations et prendra au moins 6 mois. Parmi ces différentes manifestations, il y aura l'exposition de ses photos à Kinshasa et à Bruxelles. Ces photos seront sélectionnées entre 1959 et 2009 et seront compilées dans une plaquette obéissant à la même logique de mettre en vedette sa longue carrière musicale et son parcours politique. Il sera décoré dans son propre pays après l'avoir été dans plusieurs autres pays. A l'exemple des avenues Kabasele Tshamala et Luambo Makiadi, une avenue sera débaptisée Pascal Tabu Ley.
A cette même occasion, les conférenciers feront découvrir la partie invisible de « l'Iceberg Tabu Ley » et deux livres seront publiés dont, l'un sur la forme des témoignages et l'autre sera une étude approfondie de son œuvre musicale. Et pour finir, les conférenciers vont présenter le coffret anthologique de ce Grand Baobab, lequel coffret contient plus de 2000 chansons, plus de 250 disques et plus de 500 productions en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie. Il est le premier artiste congolais à jouer dans la mythique salle d'Olympia de Paris en 1970. Et, en dernière position, il y aura la remise des effets aux musées nationaux, ce dernier acte prouve que Tabu Ley n'appartient plus à sa famille biologique, mais plutôt, il est un patrimoine national.
Steve Ilunga
0 comments:
Post a Comment