Wednesday, November 7, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Violences urbaines et petite criminalité Les « kuluna » narguent la police à Kinshasa

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Violences urbaines et petite criminalité Les « kuluna » narguent la police à Kinshasa
Nov 7th 2012, 16:32

 

Crée le 07-11-2012 17h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 06-11-2012 - 17H25 PAR: LE PHARE

 

Des opérations de ratissage et d'arrestations ciblées actuellement réclamées par la population.

Camp Luka, les quartiers 1 et 4 sont devenus le bastion des Kuluna, ces marginaux qui tard la nuit, et quelquefois à l'aube, agressent les piétons de passage sur les ponts de fortune jetés sur la rivière Makelele et reliant ces quartiers à la commune de Selembao. Les vendeurs des articles de traite, les vendeuses des pains et des fruits, les ouvriers se rendant au travail et les écoliers à l'école, ont été plus d'une fois, violentés pour certains, et blessés à la machette, pour d'autres, après avoir été dépouillés de leurs petites économies et de leurs téléphones portables. Il en est de même de ceux empruntant aux heures Indues, les sentiers traversant le cimetière broussailleux de Kintambo. Les plaintes formulées aux différents postes de police, par de nombreuses victimes, et entassées sur la table des commissaires, se sont limitées à l'enregistrement des doléances et à quelques rondes dissuasives dans les quartiers, non suivies de l'arrestation des meneurs ou autres membres de ces bandes des malfaiteurs. La population en détresse et toujours insécurisée par ces malfaiteurs en majorité des adolescents, réclame des actions énergiques des services de la police locale.

 

Simon Kasongo, habitant au Camp Luka, pense que le phénomène Kuluna prolifère à Kinshasa, parce qu'il n'y a pas une réplique, vigoureuse de la police. Quelques chefs de bande appréhendés à la suite de la clameur publique, note Mafuta Kiesse, agent d'une société de gardiennage de la place, domicilié au quartier 4, ont toujours été relâchés après des négociations menées par leurs familles auprès des policiers.

 

Dernièrement, les écuries des «kuluna» de Camp Luka ont livré une guerre de leadership impitoyable aux bandes concurrentes de Selembao. Les uns, d'un côté, étaient armés des bâtons et des barres de fer. Les autres sur l'autre rive, brandissaient des machettes et couteaux. La rivière Makelele a servi de champ de bataille à ces hordes de marginaux. Si lors de ces échauffourées, on n'a pas déploré des pertes en vies humaines, on a néanmoins enregistré plusieurs blessés graves et légers. Les équipes d'intervention du District de la Lukunga descendues sur le lieu, des heures plus tard, se contenteront des témoignages des populations riveraines de Makelele. Une fois de plus, les habitants de Selembao, excédés par ces guerres de gang à répétition dans leurs quartiers, dénoncent ce qu'ils qualifient de lenteur dans la mise en application des mesures préventives et répressives contre les violences urbaines dans le chef des services de police.

Les mêmes plaintes contre le phénomène «kuluna», comme il faudrait le rappeler, ont été articulées par les habitants d'autres communes telles que Ngiri-Ngiri, Bumbu et Makala. Si au camp Kauka, on connaît présentement une période d'accalmie, la situation est loin de s'être améliorée dans les quartiers Kimbangu, Yolo-Nord, Yolo-Sud, au camp Pinzi et Ngaba

Un commandant de sous-commissariat qui a requis l'anonymat, a évoqué les difficultés auxquelles ils sont souvent confrontés. Après les forfaits, les délinquants disparaissent. Il est vrai que nous recevons des plaintes, a reconnu notre interlocuteur, mais les victimes parlent de leurs agresseurs sans les nommer et sans donner leurs adresses. Pour ce policier, c'est alors un casse-tête que de trouver toutes ces informations. Un autre policier retient que pour atténuer le phénomène «kuluna», la police a procédé à des opérations de ratissage. Des délinquants appréhendés par les services de police, seront malheureusement relâchés au niveau des parquets de grande instance de Kinshasa, pour insuffisance des preuves de leur culpabilité et pour absence de plaignants.

C'est peut-être en ce moment-là que toutes les parties sont réunies en un seul lieu : la victime ou les victimes, les auteurs d'agressions et si possible, des témoins.

L'éradication du phénomène kuluna dans la ville de Kinshasa, passe nécessairement par la localisation, aussi bien des lieux d'agression où généralement opèrent ces malfaiteurs, de leurs refuges, que des cachettes de leurs armes. Ensuite, par l'identification des écuries qui fréquentent ces secteurs, avant la descente sur le lieu.

Il est vrai qu'à l'époque, des opérations de ratissage ont été menées dans la ville de Kinshasa. Des «kuluna » ont été arrêtés. Une partie transférée dans les prisons de l'intérieur du pays, mais malheureusement, nombreux ont retrouvé leur liberté au niveau de la justice, à la suite de l'absence des preuves. Et ce sont les mêmes marginaux qui ont remonté d'autres bandes des malfaiteurs et qui continuent à attaquer de paisibles citoyens. Une coordination des actions répressives entre la police et le parquet, peut contribuer efficacement à la lutte contre le phénomène «kuluna» et l'impunité dont jouissent des chefs de bandes. Si ce schéma n'est pas appliqué dans chaque opération de traque de ces malfaiteurs, on ne parviendra pas les éradiquer. Surtout si on n'utilise pas les éléments formés par les partenaires extérieurs, dont la mission Eupol RD Congo, la police civile de la Monusco.

J.R.T.

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