Crée le 28-09-2012 21h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-09-2012 -21H40 PAR : ARTV-NEWS
Trois personnes ont été tuées et quatre autres blessées au cours de ces derniers jours dans des attaques à l'arme à feu et à la grenade perpétrées à Goma, la capitale du Nord-Kivu à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), apprend on de source officielle et auprès de la société civile.
© AFP/Archives Phil Moore. Trois personnes ont été tuées et quatre autres blessées au cours de ces derniers jours dans des attaques à l'arme à feu et à la grenade perpétrées à Goma, la capitale du Nord-Kivu à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), apprend on de source officielle et auprès de la société civile.
Dans la nuit de lundi à mardi, des "ennemis de la paix" ont "tiré" dans un bar et ont tué trois personnes, dont un "capitaine de la garde républicaine", une commerçante et un autre civil, a déclaré à l'AFP Roger Malinga, conseiller politique de Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu.
Samedi, "trois grenades ont été jetées sur des places publiques. Il y a eu quatre personnes blessées qui sont prises en charge à l'hôpital par le gouvernement provincial. Il n'y a pas eu de décès", a-t-il ajouté.
D'après lui, des enquêtes sont en cours pour "identifier" et "dénicher" les auteurs des attaques et les autorités urbaines, la police et la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) font des patrouilles mixtes chaque nuit pour sécuriser la ville et rassurer les habitants.
Ces attaques se produisent alors que cette province est depuis mai le théâtre d'affrontement entre l'armée et une rébellion menée par le Mouvement M23 (M23) dont les positions se trouvent à une trentaine de kilomètres de la ville.
Les récents "actes criminels" pourraient témoigner d'une "infiltration du M23 dans la ville" et les autorités doivent prendre les "dispositions nécessaires pour éviter toute surprise du M23", souligne dans un communiqué la Société civile du Nord-Kivu.
Début août, le Conseil de sécurité de l'ONU a ordonné au M23 de cesser "toute avancée vers la ville de Goma", parlant de "menace imminente". Les combats se sont depuis fait rares, et l'armée et les mutins ont globalement conservé leurs positions.
Interrogé sur une possible "infiltration" du M23 à Goma, Roger Malinga a évoqué des "cas isolés" d'attaques commises par des "personnes non contrôlées". Le porte-parole de l'armée au Nord-Kivu, le colonel Olivier Amuli, a qualifié ces attaques de "banditisme traditionnel". "Non, ce n'est pas une infiltration" a-t-il dit.
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