Crée le 28-09-2012 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-09-2012 -13H50 PAR :RADIO OKAPI
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La réunion de haut niveau convoquée, jeudi 27 septembre à New-York, par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon sur la rébellion du M23 qui sévit au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, s'est achevée sans une déclaration commune des participants . L'ONG internationale Human Rights Watch a estimé que « le sommet a échoué à reconnaitre clairement le problème principal qui est la poursuite du soutien militaire du Rwanda au M23 ».
« L'important et toutes les délégations ont insisté là-dessus est de se projeter dans l'avenir. De ce point de vue là, il y a bien sûr des chantiers des fonds manifestés par l'engagement du gouvernement congolais à restaurer la paix et la stabilité dans l'est de son pays. Et donc, pour cela à renforcer et à accélérer la réforme du secteur de la sécurité », a déclaré à la presse le secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous au sortir de la réunion à huis clos qui réunissait une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
« Il y a aussi les efforts des pays de la région et d'abord de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs qui, dans le cadre de trois sommets successifs, a formulé toute une série de propositions. Concrètement, le mécanisme conjoint de vérification qui est déjà en train de se déployer sur le terrain. Et puis la force internationale neutre, un concept qui a encore besoin d'être approfondi. Les Nations unies sont en appui pour aider à tous ces travaux », a poursuivi le haut responsable onusien.
La RDC, l'Onu et les ONG accusent le Rwanda de soutenir la rébellion du M23. Ce que nie le Rwanda. Dans leurs discours lors de la réunion à huis clos, les présidents Joseph Kabila et Paul Kagame n'ont pas infléchi leurs positions, M. Kabila réitérant que son pays était victime d'ingérences extérieures, et M. Kagame demandant que le Rwanda ne soit pas pris pour le bouc émissaire, a déclaré à l'AFP une source proche du dossier.
Le président rwandais Paul Kagame a quitté la réunion pendant l'intervention du chef de la diplomatie belge Didier Reynders. Selon la délégation rwandaise, le geste ne doit pas être interprété comme un incident diplomatique. Le président Kagame a quitté la salle parce qu'il avait un rendez-vous urgent, a souligné la même source.
D'autre part, l'ONG Human Rights Watch qui a publié récemment un rapport sur les exactions commises par le M23 sur les populations du Nord-Kivu a estimé que « le sommet a échoué à reconnaître clairement le problème principal qui est la poursuite du soutien militaire du Rwanda au M23″.
« Tant que le Rwanda continuera à soutenir la rébellion, les civils congolais supporteront les conséquences des combats, quel que soit le nombre de sommets que l'ONU tiendra », indique Human Rights Watch dans un communiqué.
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