Crée le 28-09-2012 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-09-2012 -13H50 PAR :OBSERVATEUR
Clôturant la mission menée du 23 au 28 septembre à Kinshasa, le 1er vice gouverneur de la Banque de la république du Burundi, Melchior Wagara a fait le point sur les échanges et contacts établis avec la Banque Centrale du Congo. " Nous avons voulu profiter de l'expérience des cadres de la Banque Centrale du Congo. Nous voilà à la fin de notre mission. .. Nous avons retenu beaucoup de choses. Nous avons obtenu beaucoup d'informations. Nous avons visité certaines salles et des machines. Franchement pour reprendre ce que le consultant qui est venu avec nous a dit : cette visite à la Banque centrale du Congo nous permet de gagner deux ans.
En d'autres termes, si nous avions amorcé lé projet dont nous avons envie avant de venir ici à la BCC, nous aurions passé deux ans en tâtonnant. Peut être sans aboutir tout à fait aux résultats qu'il fallait. Mais maintenant, nous venons de gagner deux ans. Vous pouvez imaginer vous-mêmes ce que nous avons gagné…. "
Pourquoi avoir choisi la BCC et non une autre Banque centrale, s'est interrogé la presse? Melchior Wagara n'est pas allé par quatre chemins. " D'abord, la BCC est une banque sœur. Deuxièmement, en nous informant auprès des autres banques qui sont autour de nous, nous apprendrons que la BCC a suivi le processus que nous sommes en train de suivre.
Voila pourquoi nous avons dit comme la BCC est une banque sœur, au lieu d'aller plus loin du pays, mieux vaut venir ici à Kinshasa consulter la Banque Centrale du Congo ". Au regard des impressions l'on peut affirmer que la mission de la délégation conduite à la BCC s'est traduite par un gain de temps et d'expertise pour les experts burundais. Ceux-ci ont quitté Kinshasa ce vendredi 28 septembre matin.
De la prestation du gouverneur Jean-Claude Masangu hier jeudi 27 septembre, il ressort que la Banque centrale sœur du Burundi a un projet d'informatique. Cette banque est à la recherche de l'outil informatique. " Elle est à la recherche des facilités pour lui permettre de passer le cap de son informatisation. Du stade où son informatisation se trouve aujourd'hui au stade où la Banque Centrale du Congo est. Nous avons un équipement qu'on appelle Navision que vous connaissez bien. Cet équipement, il y a peu de banques centrales européennes qui l'ont.
Parfois, l'on n'en est pas conscient. Donc, il faut visiter pour voir les fonctionnalités que nous avons. Ce sont toutes ces fonctionnalités là que la banque sœur du Burundi voudrait mettre en place chez elle. Allons, le conseil que j'ai prodigué c'est de bien observer, de critiquer, de noter de façon à tirer les leçons de cette visite de site.
Il ne faut pas qu'ils fassent les mêmes erreurs que nous avons commises. Parce que lorsque vous passez d'un environnement que vous connaissez à un environnement qui est nouveau, vous êtes un peu bleu. Vous commettez beaucoup d'erreurs, vous prenez beaucoup de temps. Donc, tout cela nous avons mis à la disposition de la banque centrale du Burundi ", a fait observer J-C Masangu.
Naturellement, cette rencontre a permis au numéro un de la BCC de faire passer un message au Vice gouverneur Melchior Wagara. " Mais, le plus grand conseil que j'ai donné c'est un conseil managérial. C'est le travail.
Le travail qui compte. Mais, il faut avant tout avoir une vision. Vision de la Banque centrale du Burundi. Qu'est-ce qu'elle veut être ? Par rapport à leur pays, avoir une stratégie.
Et quand vous avez cette stratégie, il faut tenir bon et mettre en œuvre cette stratégie. Il y aura toujours des personnes, des institutions, ou l'opinion publique ou même la presse, qui émettront des avis ou des opinions qui peuvent aller à l'encontre de cette stratégie.
Donc, à la Banque centrale du Burundi de tenir bon. Un autre élément aussi, c'est la formation des cadres et agents d'une Banque centrale est extrêmement important. Formation pour les métiers d'aujourd'hui et formation pour les métiers de demain. Parce que le monde évolue, le monde change. Et vous devez anticiper ".
S'inspirer de l'expertise de la BCC
Et un tout dernier point, explique Jean-Claude Masangu, c'est le style de management qui est important. " Ils peuvent choisir un style dirigiste ou un style participatif. Nous, à la Banque Centrale du Congo, nous avons choisi un style participatif qui permet à tous les directeurs ou agents de s'exprimer dans une réunion sur un point donné. Et puis on en débat, ils peuvent être contre, ensuite on décide ensemble. Et c'est comme cela que nous créons une culture d'entreprise qui nous permet d'être efficients et efficaces. Et d'avoir des bons résultats ".
Pour mémoire, la délégation conduite par le 1er vice gouverneur Melchior Wagara est arrivée à Kinshasa depuis le dimanche 23 septembre pour s'inspirer de l'expérience et expertise des cadres de la BCC. Après une visite de courtoisie au gouverneur Jean-Claude Masangu, le lundi 24 septembre, les deux parties en présence ont commencé les échanges. Plusieurs exposés ont été présentés aux experts de la banque nationale du Burundi. Entre autres, l'on peut citer : Méthodologie d'élaboration du Plan stratégique 2011-2013 de la BCC ; Gouvernance du système d'information de la BCC ; le système d'information de la BCC ; le système d'informations comptables de la BCC ; Principaux changements induits par la mise en service de Navision et Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences avant, pendant et après la mise en production de Navision.
Enfin, dans tous les cas, il s'est agi des retrouvailles entre les experts congolais et burundais. Dans les années 1950, sous la colonisation belge ; la RDC, le Burundi et le Rwanda avaient un seul Institut d Emission : la Banque du Congo Belge et du Rwanda -Urundi dont le siège se trouvait à Kinshasa. En d'autres termes, les experts burundais sont revenus s'inspirer à une source bien entretenue par leurs collègues congolais. Et ils sont repartis satisfaits avec une bonne impression sur la qualité de l'expertise trouvée à la BCC à Kinshasa.
Didier Munsala Buakasa
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