Crée le 28-09-2012 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-09-2012 -13H50 PAR :RADIO OKAPI
Le procureur de la République a requis 20 ans de prison et 100 000 Francs congolais (108 dollars américains) d'amende contre le député nationale Adolphe Onusumba, au terme d'un réquisitoire prononcé à l'audience de jeudi 27 septembre à la Cour suprême de justice. Adolphe Onusumba est jugé pour viol sur mineure. Le conseil de la victime présumée a appuyé ce réquisitoire.
Pour le ministère public, le viol sur Mlle Mireille, la victime présumée est bel et bien établi en fait et en droit. Mais le doute persiste sur l'âge exact de la jeune fille, qui ne dispose d'aucune pièce d'identité, a reconnu le procureur.
Sur une photocopie de la carte électeur de la victime, présentée par l'accusé, et censé provenir de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), il est marqué que la victime prétendue a 19 ans.
Pour le procureur général, le député Onusumba a frauduleusement obtenu ce document, car les informations sur les électeurs restent discrètes et personne ne peut y accéder, selon lui.
De son côté, la mère de la demoiselle avait d'abord affirmé que sa fille est née en 1995 (17 ans), avant de se ressaisir et de parler de 1993, confirmant les dires de l'accusé.
En dépit de ces écueils, le procureur table sur l'acte sexuel « illicite et illégal » par lequel le prévenu a, selon lui, exercé une ascendance psychologique sur la fille.
Celle-ci affirme, en outre, avoir été déflorée par l'accusé en 2007, alors qu'elle n'avait que 14 ans.
L'accusé, pour sa part, a plaidé non coupable.
« C'est moi qui ai été sexuellement harcelé par Mireille » s'est-il défendu.
En attendant les plaidoiries de ses avocats attendues vendredi, le député Adolphe Onosumba est gardé en détention préventive à la prison de Makala.
« Il n'y a pas eu viol sur mineure », selon l'UCP
La salle d'audience était remplie de partisans du député Adophe Onosumba, dont des collègues députés et des militants de son parti, l'union des Congolais pour le progrès.
Selon le secrétaire général de ce parti, le procureur général de la République n'ayant pas prouvé la minorité de la fille, on ne peut pas parler de viol sur mineure.
Pour Bienvenu Akilimali Mungaga, il s'agit bien « d'une majeure sur laquelle le député national n'avait pas d'autorité parentale », contrairement à ce que soutient le procureur.
«Il l'avait aidée de façon sporadique par une assistance. C'est la chose qu'on veut tenir pour dire qu'elle avait une autorité sur la fille. Ce sont des fabulations», a-t-il déclaré.
Pour Bienvenu Akilimali Mungaga, «tout le monde a su, et même le ministère public a amené des preuves, que la fille est majeure ».
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