Friday, September 28, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Mauvaise règlementation au Port de Matadi, Un danger pour les usagers portuaires

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Mauvaise règlementation au Port de Matadi, Un danger pour les usagers portuaires
Sep 28th 2012, 11:52

Crée le 28-09-2012  12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-09-2012 -13H50 PAR :OBSERVATEUR

 



Un accident avec mort d'un homme s'est produit lundi 24 septembre dernier au Port de Matadi. Il a eu lieu tôt le matin ce jour là au parc Venise aux environs du bureau de détachement de la Police de la SCTP/Matadi. Le convoyeur (aide-chauffeur) qui guidait son maître pour arranger son véhicule dans les manœuvres pour bien garer son engin, a coincé son guide contre la remorque d'un autre véhicule  en stationnement jusqu'à l'écraser au niveau de la tête. Le temps d'immobiliser son véhicule de Trans Gazelle aux cris des autres badauds, il était déjà trop tard. La victime avait déjà avalé sa carte d'électeur.

A ce parc du sable mouvant où les vagues de poussière aveuglent, l'accident serait arrivé suite à la mauvaise vision du conducteur. Il faudra aussi ajouter qu'à la poussière compacte qui s'y soulève, il y a aussi l'encombrement des véhicules de gros tonnages à déplorer. Pour bien y parquer, il faut beaucoup d'acrobaties et de dextérité.

Ainsi, dans un parc où on peut compter près de cent (100) gros véhicules dont les un chargés, attendant leur sortie, les autres vides, à l'attente d'être chargés et les autres encore, entrant… et pour un espace trop, alors trop poussiéreux, pour un nombre aussi important des véhicules, les risques d'accidents sont en tout cas évidents.

Le même encombrement des véhicules est observé entre les piers 4 et 1 où sont immobilisés plusieurs camions chargeant du ciment dans cette section devenue la Cilu et la Cinat de Matadi. Ici encore, plusieurs camions entrent et sont garés pendant que leur chargement se fait " molo molo ". Ce qui provoque, avec la circulation des élévateurs, des véhicules de services et des autres usagers portuaires, des embouteillages à ces endroits très délabrés avec des creux et trous qu'ils présentent. Car, pour une petite fausse manœuvre, un accident est vite arrivé.

Notre interrogation : comment, dans le cadre de sécurité et de prévention des accidents au port, est règlementée l'entrée des gros véhicules devant y enlever des marchandises ? Car telle que la situation est vécue dans ce fourre-tout, on pourra y dénombrer d'autres cas d'accidents dans un proche avenir. Si gouverner c'est prévoir, diriger c'est parer au plus pressé.

 

Matadi sous l'emprise des charmeuses

Un homme, la soixantaine révolue, a échappé de justesse aux griffes des charmeuses ou allumeuses. C'était un jour du mois de septembre courant aux environs de 19 heures, lorsqu'il revenait de son service au port de Matadi où il œuvre.

Arrivé aux abords de l'hôtel Petit Jardin, très délabré au pont Pete-pete (Kiamvu), le quidam s'est vu interpeller par deux nanas aux jupettes laissant leurs cuisses à poil et exhibant des poitrines aux seins charnus comme une planche à pain. Dans ce crépuscule, les deux nanas vont inviter ce papa d'aller avec elles dans leur chambre pour lui offrir leurs charmes à la modique somme de 4.000 FC dont 2.000 FC pour la chambre et 2.000 FC autres pour leur pitance. Car, diront-elles, deux jours durant, elles n'ont rien mis dans l'intestin. A défaut de les peloter, elles prièrent le vieux à leur donner un peu d'argent pour s'acheter de quoi garnir leur estomac.

Si forte fut la tentation, surtout à la vue des galbes lui exhibés, le soixantenaire ne succomba pas. Question pour lui de ne pas trahir sa foi et sa conscience. Il continua son bonhomme de chemin sans grincer ni broncher. Aussitôt ses talons tournés, un jeune homme qui suivait ce manège le poursuit pour le féliciter de son attitude en lui disant que ces tsèles ne font que ça chaque jour, chaque soir et chaque nuit.

Très souvent, dira-t-il au tenté de vieux, ces allumeuses vivant comme des chemineaux, agissent en complicité avec quelques hommes camouflés qui expient tout geste et faits. Et que l'acte soit commis ou pas, ces artificieuses usent du chantage qui fait sortir ces hommes de leur tanière en criant au violeur ou au non paiement de la facture convenue.

Face à ce chantage d'intimidation et par peur d'être brutalisée ou de se voir menottée, la personne tentée sera dans l'obligation de négocier en déliant sa bourse. Question de sauver sa peau. Voilà comment ces filles légères carottent les hommes qu'elles attirent dans leurs filets de sexe.

Très nombreuses à la Mecque des tsèles, la first-class de Bracongo vers 24-15 où elles exposent leurs " douilles " aux lorgneurs, ces artificieuses se sont déversées à plusieurs endroits de Matadi à la fermeture de cet enfer qui a sodomisé la ville. Outre les abords des hôtels Petit Jardin et Solebo, on les retrouve un peu partout à Matadi comme au rond-point Nzanza, au stade Lumumba, au rond-point Belvédère, au marché de Mvuadu et autres maisons de passe.

Un autre phénomène qui fait peur aux noctambules matadiens confrontés à la barbarie des hommes aux machettes, les Kuluna. Aux autorités et à la Police, surtout celle dite de proximité, de s'y pencher ; sinon, il y a péril en la demeure. L'alerte est ainsi donnée.

 

 Byby Bavila

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