Crée le 25-08-2013 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 24-08-2013 - 11H00PAR : ARTV NEWS
Joueur à la réputation de fêtard invétéré, Souleymane Diawara refuse pourtant cette étiquette, entre enfance difficile et regard lucide sur la vie de footballeur professionnel.
Du haut de ses 34 ans, Souleymane Diawara a eu le temps d'en voir des vertes et des pas mûres dans son parcours de footballeur professionnel. Du Havre à l'Olympique de Marseille en passant par Sochaux, Charlton et les Girondins de Bordeaux, le défenseur central a tout connu. Et si l'international sénégalais en est là aujourd'hui, cela n'était pourtant pas gagné au départ, lui qui a connu de jeunes années nettement plus difficiles, marquées par quelques erreurs en cours de route sur lesquelles il revient en toute honnêteté dans les colonnes de L'Équipe :
« À l'époque, je ne pouvais pas demander à mon père de me filer 500 francs pour m'acheter des crampons ou la dernière paire de Pump. Je voulais me faire un peu d'argent, donc avec les copains on volait. Plein de choses. On faisait les voitures, on volait les autoradios, des trucs comme ça. J'assume tout ce que j'ai fait. Parfois, j'ai payé pour mes conneries. (...) Et puis, un jour, j'ai voulu montrer un autre visage à ma mère, pour qu'elle soit fière de moi. Encore aujourd'hui, si je fais des conneries, elle prend le balai et elle me tape avec ! » De quoi lui permettre de trouver son équilibre, malgré la vie pour le moins luxueuse de tout footballeur professionnel :
« C'est quand j'ai signé mon premier contrat pro que j'ai vu tous les à-côtés. Du jour au lendemain, on te voit sur Canal+, tu entres dans des boites dans lesquelles tu n'osais même pas te présenter, tu as des filles qui arrivent de partout. Tu te dis : c'est pas mal (rires) ! J'en ai tellement entendu sur moi que je n'ai plus le temps de me prendre la tête avec ça. Il parait que je sors tous les soirs ou que j'ai tout le temps du monde chez moi, ça me fait rire. (...) Bien sûr que j'aime faire la fête de temps en temps, même si, l'année passée, j'étais tranquille. Chacun a besoin de ses petits moments pour décompresser ». Tant que cela ne nuit pas à son rendement, difficile de lui reprocher quoi que ce soit !
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