Crée le 25-08-2013 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 24-08-2013 - 11H00PAR : ARTV NEWS
Les funérailles du jeune étudiant Khar Yalla Diop, tué à la suite d'une bataille rangée, ont révélé toute la haine qui anime, malgré elle, la famille et les amis de la victime. Au cours de son enterrement, qui avait drainé du monde au cimetière de Louga, avant-hier, vers 18h 30 min, la douleur que laissaient transparaître les visages des parents et amis de la victime trahissait une amertume et un désir de vengeance.
Comme dans une répétition générale, alors que l'imam Guèye n'avait pas terminé son sermon, les gens se sont levés. « Nous ne pardonnerons jamais cet acte, on ira jusqu'au bout », lançaient certains, pendant que d'autres, avec des propos qui frisent l'indécence, ont dit à l'imam tout leur mépris face à toutes les excuses demandées, informe le quotidien Libération.
« On ne peut pas laisser des gens tuer notre frère, pour ensuite demander pardon. C'est trop facile ! », pouvait-on entendre distinctement des uns et des autres, comme s'ils s'étaient passé le mot.
Des réactions qui ont créé une cacophonie indescriptible, des propos parfois injurieux étaient balancés tantôt par les membres de la famille de la victime, tantôt par ses amis qui paraissaient plus affectés et prompts à réagir.
C'est dans cette confusion que l'imam Guèye, qui n'a pas pu prononcer la prière finale, a été exfiltré des convulsions d'une foule surexcitée, pour éviter que le pire ne se produise.
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