Crée le 06-08-2013 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 06-08-2013 - 08H55 PAR : LE POTENTIEL
La rumeur sur une éventuelle révision de la Constitution a soulevé un tollé tel que les réactions ont fusé de partout pour protester et s'y opposer catégoriquement. A ce jour, l'on parle de plus en plus de l'existence de deux pétitions, l'une contre la révision et l'autre pour la révision.
Alors que la population grommelait, des leaders de l'Opposition sont montés au créneau pour dire tout haut leur ire et leur réprobation. Les uns sont allés loin en alléguant qu'il faudrait marcher sur les cadavres des Congolais avant de réussir pareil projet. Toutes les images ont été évoquées, notamment le printemps arabe ou que Kinshasa et autres principales villes du pays seraient transformées en places Tahir, version RDC.
Pour corser la note, certains partis politiques ont initié une pétition de manière à accorder un caractère constitutionnel à leur démarche qu'ils prétendent être approuvée par la population dans son ensemble. A combien de signatures sont-ils arrivés ?
Personne ne le sait. Les collecteurs de signatures ne sont passés dans les médias pour le dire. Stratégie liée à la discrétion ou expression du manque d'engouement populaire ? Difficile à dire pour l'instant. Même si, ceux qui tiennent la trompette ne cessent de souffler à couper du souffle.
En réaction à ce matraquage médiatique et dans la masse populaire, quelques membres de la majorité au pouvoir ont donné de la voix pour indiquer que les opposants à la grosse gueule pécheraient par une calomnie à l'endroit du président de la République.
Selon ces derniers, leur leader n'aurait jamais fait une déclaration dans le sens de la révision, que ce soit en privé ou en public. D'aucuns ont vite déduit que l'élan d'unanimité autour du refus à toucher la Constitution était acquis et que l'on en reparlerait plus avec beaucoup de passion.
Toutefois, des sources généralement bien introduites, l'idée tiendrait toujours la route dans cercles politiques, soient-ils de la majorité au pouvoir ou de l'Opposition. Il nous revient que, parallèlement à la pétition de l'Opposition, une autre serait en circulation pour un effet contraire. Quid ?
Nos sources soutiennent que les initiateurs de la pétition croisée compteraient au nombre de ceux qui continuent à croire que la révision reste possible et qu'il serait possible de se passer du tralala de l'Opposition. En réalité, il s'agirait dans un premier temps, de créer un télescopage, sinon un court-circuitage de la démarche de l'Opposition. Dans un deuxième temps, la pétition des révisionnistes serait soumise au parlement avant d'être soumise au referendum populaire.
Faisant des rapprochements avec le réveil subit de certains opposants passés dans les oubliettes depuis les dernières élections, des sources indiquent qu'un débauchage serait en marche pour que triomphe l'initiative de la révision constitutionnelle. Celles-ci vont même loin en alléguant que, au finish, ce sont les débauchés qui seraient chargés de présenter la pétition révisionniste au parlement de manière à dédouaner la majorité au pouvoir.
Vrai ou faux, wait and see. Toutefois, ce qui est vrai c'est que la rumeur sur la révision constitutionnelle a mis en circulation deux pétitions croisées.
0 comments:
Post a Comment