Crée le 06-08-2013 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 06-08-2013 - 08H55 PAR : L'AVENIR
Les habitants de la capitale de la Rdc ne sont pas encore sortis de l'auberge, en dépit de maints efforts que déploie le gouvernement provincial, sous le leadership d'André Kimbuta Yango. Actuellement, Kinshasa est subdivisée en quatre districts : Funa, Lukunga, Mont Amba et Tshangu. Mais à suivre de près la situation, c'est entre autre dans la Tshangu, appelée ''Chine populaire'' à cause de la promiscuité, que plusieurs cas d'insécurité se signalent le plus.
Ce n'est pas au hasard. Ce coin de Kinshasa favorise les calculs de la forte densité de la ville. De Masina à Maluku, en passant par N'Djili, Kimbanseke et N'Sele, la vie n'est pas aisée, à moins d'accepter de faire avec la précarité. L'eau et l'électricité sont de plus en plus rares, surtout en cette période de basses marres.
Les habitations laissent à désirer en temps de crue : des inondations font plusieurs victimes. Le banditisme à main armée fait la une : cas d'extorsions, vols, viols, enlèvements, cambriolages, sont ici en foisonnement.
Samedi dernier, un cas y était débité sur toutes les lèvres. Et certaines émissions télévisées en font leur spécialité tant des avis de recherches sont lus et affichés. Un chef de quartier, anonymat requis, est allé jusqu'à citer une famille, portée disparue ce dernier trimestre. A l'en croire, cette famille composée d'un père répondant au nom de Makoy Djadja, Djaps pour les intimes ; sa femme Mimie Muswamba ainsi que de trois enfants sans les nommer, résidait dans cette municipalité, quartier Sans fil voisin. Que sont-ils devenus ? Personne ne le sait exactement.
Alors, les portes de spéculation s'ouvrent toutes grandes. Comme l'homme travaillait jadis aux bons soins d'une autorité militaire de la place, la première thèse serait celle d'enlèvement, pour des raisons non éludées. A défaut d'enlèvement, certains commentateurs soutiennent qu'il pourrait être en fuite, après s'être senti en insécurité auprès de son maître. Mais pour quelle raison ?Là aussi, les uns et les autres balbutient.
Mais étant donné que même leurs enfants sont introuvables, alors qu'on n'a jamais identifié un seul corps inerte de l'un d'entre eux quelque part, cette thèse ferait bonne piste d'investigation.
Mais ce qui convient de demander à l'autorité, de la base au sommet, c'est d'ouvrir l'œil, et le bon, pour que la population vive en paix.La police devra reprendre à bras-le-corps ses responsabilités en vue de la sécurisation des personnes et de leurs biens.
Les ''kuluna'', ces bandits à main armée et autres hommes en uniforme qui sèment terreur et désolation au sein de la population doivent être encore une priorité dans cet agenda. A la limite, convoquer les états généraux du district de la Tshangu, lotir de nouveaux sites et quartiers, serait une voie salvatrice dans cette lutte.
Mais dans l'entretemps, il sied que les semeurs de troubles soient démantelés et malmenés jusque dans leur dernier retranchement. La vie humaine est sacrée.
MB
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