A l’issue du conclave de l’opposition
L’opinion regrette l’absence des vrais leaders de l’opposition
Qui a organisé et financé le conclave organisé dernièrement par l’opposition congolaise et dont les travaux se sont clôturés lundi 8 juillet 2013 et pour quel intérêt ? La question vaut son pesant d’or, selon plusieurs analystes politiques.
Au sein de l’opposition radicale, l’on croit savoir que ce congrès a bénéficié des largesses d’une grande figure du pays, qui aurait des accointances avec le pouvoir en place. D’où l’absence des leaders charismatiques tels Etienne Tshisekedi wa Mulumba (UDPS), Joseph Olengankoy Mukundji (FONUS), Arthur Z’Ahidi Ngoma (Forces du Futur), Azarias Ruberwa Manywa (RCD), pour ne citer que ceux-là. » A cette allure, on ne sait vraiment pas si on peut parler de l’unité du pays ou de l’opposition, si ceux qui ont fait l’histoire de la RDC sont absents dans de tels forums « , a indiqué un analyste politique à La Référence Plus.
Mais malgré leur absence à ce conclave, certains leaders radicaux de l’opposition congolaise se disent disposer à participer aux concertations nationales, quel que soit le format ou la personne qui les convoquent. Un sondage réalisé auprès de quelques cadres des FONUS (Forces novatrices pour l’union et la solidarité), laisse croire que le parti de Joseph Olengankoy n’est pas contre les concertations nationales, où il sera question de dialoguer pour l’intérêt de la nation. » Aux FONUS, il y a de la matière. Même si c’est Joseph Kabila qui a convoqué ces concertations, c’est pour nous un faux problème. Car si lui ne les convoquent pas, qui d’autre peut le faire ? Nous irons plutôt parler du pays en toute liberté et indépendance. L’important est de trouver un médiateur neutre, et non pas quelqu’un qui sera nommé par Décret présidentiel. Cela n’existe nulle part au monde, où un Chef de l’Etat nomme son collègue par Décret, comme médiateur « , pense-t-on au sein du parti d’Olengankoy, où on regrette aussi le fait que l’opposition est devenue comme une blanchisserie. » Après avoir commis n’importe quels crimes, on vient sa cacher à l’opposition, pour être enfin blanchi, alors que cette opposition a des valeurs intrinsèques qui doivent être respectées « , a confié à La Référence Plus un cadre influant de cette formation politique de l’opposition radicale.
Mais pourquoi les concertations, alors qu’il y a des pourparlers de Kampala ? » En Ouganda, ce sont des négociations avec l’opposition armée. Nous pensons que tout cela entre dans le même panier, l’essentiel étant de retrouver la cohésion nationale. Mais s’il n’y a pas de solution à Kampala, nous appellerons nos frères et parler avec eux, afin qu’ensemble, on aboutisse à des solutions profitables à tous les Congolais. Mais en clair, il nous faut une prise de conscience pour faire l’autopsie générale du pays, afin de sauver la nation en danger « , pense-t-on encore au sein du parti de l’enfant terrible de l’opposition.
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