Crée le 13-06-2013 12H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 13-06-2013 -13H10 PAR : FORUM DES AS
Au ministère des Postes, télécommunications, Nouvelles technologies de l'information et de la communication, l'heure est actuellement à la dernière ligne droite. Et ce, en prévision de la cérémonie tant attendue de l'inauguration de la station d'atterrage à Moanda, dans le Bas-Congo.
Des réunions marathons se tiennent autour du ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba en vue d'une manifestation grandiose à la dimension d'un " big event ". En témoigne la rencontre ayant mis autour du ministre, tous les majors des télécommunications opérant en RDC, les fournisseurs d'accès à l'internet et le comité de gestion de la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT). Cette rencontre a permis de clarifier la situation au sujet de la gestion de la fibre optique. Si tous les problèmes relatifs à la station d'atterrage ont été résolus, la SCPT demeure loin de rassurer les opérateurs.
" Nous insistons beaucoup sur les garanties que doit offrir la SCPT à tous les opérateurs. Nous exigeons d'elle la qualité et l'équité de service … ", indiquait Laurent Ntumba, responsable de Microcom Kinshasa, au nom de tous les participants à la sortie de la dernière réunion avec le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba. C'était donc la crainte exprimée par tous les opérateurs, c'est-à-dire la qualité.
Car, nous a-t-on confié, personne ne semble faire confiance à l'actuel leadership accusé même de manquer de professionnalisme. Pourquoi donc ? On évoque la situation chaotique dans laquelle se trouverait actuellement son entreprise en craignant que la gestion de la fibre optique, attribuée jusque-là à la SCPT, ne fasse pas long feu. C'est de la sorte qu'on en appelle à une structure pour gérer ce flux et donc réaliser assez de recettes pour le Trésor public.
LE GOUVERNEMENT INVITE A DESIGNER UNE STRUCTUREPOUR LA GESTION DE LA FIBRE OPTIQUE
Comme on s'en rend vite compte, des divergences demeurent et ce climat risque de retarder de nouveau la connexion de la RD Congo au réseau Wacs. Pourtant, tout est fin prêt pour l'accession de la RDC au réseau Wacs. Il ne reste que des questions relatives à la gestion et à la structure du prix de la fibre optique. Raison pour laquelle, les opérateurs des télécommunications demandent au Gouvernement de désigner officiellement une structure pour gérer ce trafic en vue de permettre au Trésor public de tirer réellement profit de la gestion de la fibre optique.
Pour ce qui est du prix à fixer, confie-t-on, la SCPT et tous les opérateurs doivent se mettre d'accord sur des standards internationaux. Conscient du rôle que jouera la fibre optique à haut débit en RDC, le Pr Tryphon Kin-Kiey Mulumba est resté à l'écoute de tous les participants en vue de concilier les différents points de vue.
Surtout qu'à travers la fibre optique à haut débit, le ministère des PT-NTIC occupe une place stratégique dans la révolution de la modernité prônée par le chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila Kabange. De ce point de vue donc, la fibre optique passe pour le verrou de la révolution technologique en RD Congo. Voilà pourquoi, le ministre Kin-Kiey mobilise en vue de la réussite du " big event ". On comprend aussi pourquoi des réunions marathon se tiennent au cabinet du ministre des PT-NTIC.
Au sortir de la dernière réunion, Laurent Ntumba, faisant office de porte-parole des participants déclarait : "Tous les problèmes relatifs à l'équipement de la station d'atterrage de Moanda ont été résolus. A ce stade, plus rien ne pourra empêcher enfin la connexion de notre pays à la fibre optique ". Car, la fibre optique, c'est ce que tous les opérateurs attendent, les GMS comme les ISP.
LA FIBRE OPTIQUE A HAUT DEBIT AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DE LA RDC
Très visiblement, les opérateurs des télécommunications attendent beaucoup de la fibre optique. C'est de la sorte qu'un responsable de Vodacom-Congo n'y est pas allé par le dos de la cuillère en indiquant : " On ne pourra pas développer ce pays sans le haut débit. Le vrai haut débit à coût accessible à toutes les bourses n'est possible qu'avec la fibre optique. L'utilisation des satellites coûte cher et ne permet pas la démocratie de l'internet … ".
C'est dire que la balle est dans le camp du Gouvernement central qui doit organiser le baptême du chef d'œuvre construit par le groupe Doreco et équipé par Alcatel Lucent. Il faut aussi penser à aplanir les différents entre les opérateurs et la SCPT pour ce qui est de la commercialisation de la fibre optique. Pour sa part, Tryphon Kin-Kiey Mulumba met les bouchées doubles pour la réussite d'un évènement historique.
Hier, toujours au cabinet des PT-NTIC, une délégation de la société Tigo conduite par son représentant en Afrique est allée informer le Pr Kin-Kiey de la volonté d'intensifier son déploiement à travers toutes les provinces de la RDC et rendre de nouveau opérationnels les 200 sites désactivés il y a quelques années. C'est ce qui explique que le site de Goma, au Norrd-Kivu, a été réactivé avec une projection pour le Sud-Kivu et le district de l'Ituri en Province orientale.
Les hôtes du patron rd congolais des Télécoms ont également réaffirmé leur détermination à investir de centaines de milliers de dollars au Congo-Kinshasa et à accroître leur présence dans toutes les provinces. C'est ainsi qu'ils plaident pour la libéralisation des prix dans le secteur. Stéphane Teyssedre, directeur général de Tigo, explique qu'à travers cette visite au ministre des PT-NTIC, son entreprise tient à démontrer son souci de participer au développement de la RDC. M. M
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