Crée le 16-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 16-04-2013 - 06H30 PAR : Le Potentiel
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Coup de semonce lundi 15 avril à l'Assemblée nationale où 41 des 137 signataires de la motion de défiance contre le Premier ministre Augustin Matata Ponyo ont retiré leurs signatures par des correspondances écrites, entrainant ipso facto le nombre des signatures en bloquant dans la foulée la procédure constitutionnelle.
Aux termes de l'article 146 de la Constitution, « une motion de défiance contre le gouvernement n'est recevable que si elle est signée par un quart de membres de l'Assemblée nationale » qui compte 500 députés, le quart représentant 125.
« Nous venons des vacances parlementaires. Nous avons trouvé que plus rien ne va à l'intérieur du pays malgré le discours folklorique du gouvernement. L'insécurité est généralisée à travers le pays. Le social ne marche bien qu'aux yeux du gouvernement. Le gouvernement Matata doit des explications claires et nettes », avait expliqué jeudi 11 avril l'initiateur de la motion Jean Baudouin Mayo (UNC, opposition), en déposant le document au bureau de l'Assemblée nationale.
« C'est notre motion à nous tous, ce n'est pas ma motion à moi seul. Nous sommes là pour suivre la gestion du pays pour dire que ça va ou ça ne va pas. C'est ça la motivation (de la motion)», avait-il souligné.
Débats passionnés, confirmation des signatures
Le rapporteur de l'Assemblée nationale ayant lu les lettres de retrait des 41 signataires, il s'en est suivi un véritable débat passionné entre les députés de la Majorité et ceux de l'opposition, après les regrets exprimés par l'initiateur de la motion de défiance.
Au finish, le président de l'Assemblée nationale Aubin Minaku a posé la question de savoir « qui valide les signatures » d'une motion. « Il faut respecter la procédure. Nous continuons la pratique des exercices législatifs de 2006 et 2011. Pour les prochaines motions, le bureau (de l'Assemblée nationale) va valider les signatures (par rapport aux spécimens déposés au secrétariat) si vous estimez que c'est la compétence du bureau », a-t-il dit aux députés.
« Aujourd'hui, votre bureau a respecté le règlement intérieur. Le bureau ne fait que respecter le règlement intérieur. Et donc, nous allons - comme on le fait d'habitude - certifier les signatures quant à la procédure », a-t-il encore expliqué.
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