Friday, November 8, 2013

La Référence: Signature ce lundi d’un “accord” entre le gouvernement et le M23

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Signature ce lundi d'un "accord" entre le gouvernement et le M23
Nov 9th 2013, 01:17, by Patrick Mbuyi

Après plusieurs tergiversations aux négociations de Kampala

Signature ce lundi d’un "accord" entre le gouvernement et le M23

* L’Ouganda qui a assuré la médiation, a par ailleurs, confirmé la présence sur son sol du chef des rebelles, Sultani Makenga.
* Des sources dignes de foi signalent que c’est un texte qui comprend 11 points. La communauté internationale, à travers le groupe des cinq envoyés spéciaux pour les Grands Lacs, dont Mary Robinson, la représentante spéciale de Ban Ki-moon, poussait également à signer au plus vite ce texte
* Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères de la RDC, a confirmé hier vendredi 8 novembre 2013 à Paris la signature lundi d’un accord de paix avec la rébellion du M23, promettant en outre l’éradication des autres groupes armés refusant de déposer les armes dans l’est du pays

C’est n’est plus qu’une question de
temps pour la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le M23. Ce dernier sera signé lundi à Kampala, la capitale ougandaise, d’où l’annonce est venue hier vendredi 8 novembre et confirmée par Kinshasa. L’Ouganda, qui assure la médiation, a par ailleurs confirmé la présence sur son sol du chef des rebelles, Sultani Makenga.
C’était une annonce attendue de la part de la médiation ougandaise, depuis la déclaration publique du président du M23 , mardi 5 novembre, qui officialisait le renoncement à la lutte armée.
Il sied de noter que le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda était bloqué ces derniers jours à Paris. Il présidait la 29e session de la conférence ministérielle de la francophonie. Or, c’est Raymond Tshibanda qui devrait, en tant que chef de la délégation gouvernementale, venir signer cet accord. Du côté, du M23, on se disait prêt à signer à tout moment et on appelait même à la signature de cet accord et au respect par la partie gouvernementale de ce qui avait été négocié.
Quid de l’accord de paix
Des sources dignes de foi signalent que c’est un texte qui comprend 11 points. La communauté internationale, à travers le groupe des cinq envoyés spéciaux pour les Grands Lacs, dont Mary Robinson, la représentante spéciale de Ban Ki-moon, poussait également à signer au plus vite ce texte. Un texte sur lequel les deux parties s’étaient accordées depuis la semaine dernière, avant même l’offensive finale des FARDC et de la Monusco sur les dernières positions du M23.
Ce texte, découpé en 11 points, prévoit notamment l’amnistie pour les ex-combattants du M23, à l’exclusion de ceux qui sont condamnés au Congo, qui sont sous sanctions internationales ou qui sont suspectés de crimes de guerre.
Dans cet accord figure également la possibilité d’une réintégration au cas par cas des anciens rebelles. Un cadre légal sur lequel l’ONU insistait particulièrement, puisque certaines autorités congolaises poussent pour que ces hommes soient considérés comme des prisonniers de guerre et ne soient pas démobilisés et renvoyés rapidement à la vie civile. Une mesure pourtant appliquée aux autres groupes armés.

L’Ouganda, pays refuge pour les rebelles
Le président du M23, Bertrand Bisimwa, s’en est d’ailleurs plaint dans une lettre adressée hier au chef de l’Etat ougandais. Il appelait Yoweri Museveni à intervenir en faveur des ex-rebelles au Congo qui affirmaient se sentir en insécurité par un processus de démobilisation opérée par ceux qui les avaient combattus.
Une autre position de l’Ouganda pourrait susciter de nombreuses réactions : celle de garder sur son sol d’autres combattants du M23, et notamment son chef militaire, Sultani Makenga. Le gouvernement ougandais avait annoncé avoir cantonné pas moins de 1 700 hommes depuis trois semaines. Un chiffre qui surprend bon nombre d’observateurs, puisqu’au plus fort de la rébellion l’effectif du M23 était estimé à seulement 1 500 hommes.
Plusieurs sources évoquent le chiffre de 117 rebelles arrivés depuis lundi en Ouganda, dont Sultani Makenga et ses principaux lieutenants. Ce sont eux qui n’auraient pu bénéficier au Congo ni de l’amnistie, ni de la réintégration au sein de l’armée congolaise. Or, le porte-parole du gouvernement ougandais a précisé que son pays n’avait pas l’intention de remettre ces rebelles à une quelconque instance internationale, ni même de les garder prisonniers.

Kinshasa confirme la signature lundi d’un accord avec le M23
Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, , a confirmé hier vendredi 8 novembre à Paris la signature lundi d’un accord de paix avec la rébellion du M23, promettant en outre l’éradication des autres groupes armés refusant de déposer les armes dans l’est du pays. Un peu plus tôt dans la journée, le gouvernement ougandais avait déjà annoncé la signature imminente de cet accord.  » L’accord est prêt et nous attendons que tout le monde revienne lundi pour le signer  » à Kampala, a déclaré le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo, précisant que l’ONU et l’Union africaine (UA) seraient représentées. L’Ouganda assure la médiation des négociations entre Kinshasa et le M23, ouvertes en décembre 2012 en échange du retrait de la rébellion de Goma, qu’elle avait conquise trois semaines plus tôt. Ces négociations n’avaient que très peu progressé depuis leur ouverture, jusqu’à l’offensive victorieuse de l’armée de RDC qui, fortement appuyée par la brigade d’intervention de l’ONU, a délogé en une dizaine de jours le M23 de la totalité des positions qu’il occupait depuis 18 mois.
Défait, le M23 a annoncé mardi mettre « un terme » à sa rébellion, lancée en avril 2012 dans le Nord-Kivu.
Le gouvernement ougandais indique que l’accord entre Kinshasa et le M23 devrait régler le sort des combattants du mouvement rebelle, notamment ceux réfugiés en Ouganda ces derniers jours. Parmi eux figure le chef militaire du M23, Sultani Makenga. Au sujet de l’intégration des rebelles du M23 dans l’armée congolaise, le porte-parole du gouvernement ougandais, M. Opondo, a précisé que  » l’accord détaillera comment chaque cas sera traité « .  » Il y a ceux qui sont sous sanctions de l’ONU et américaines, ceux qui veulent être réintégrés dans l’armée et ceux qui veulent simplement rentrer chez eux « , a-t-il indiqué. La question de l’intégration des rebelles dans l’armée a longtemps bloqué les discussions entre Kinshasa et le M23. Le gouvernement congolais a établi une liste des rebelles exclus de toute intégration.

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