Avec l’appui de la Banque mondiale
L’UNFPA lance le projet de prévention et de réponse aux VSBG
Avec l’appui du projet PARSS de la Banque Mondiale, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en collaboration avec le ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant a lancé officiellement hier, vendredi 8 novembre 2013, le Projet de prévention et de réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre faites aux femmes, aux hommes, aux adolescent(e)s et aux enfants en République Démocratique du Congo. La cérémonie du lancement s’est déroulée à l’hôtel Sultani dans la commune de la Gombe par le ministre du Genre, Geneviève Inagosi. Cette dernière était accompagnée du Représentant Résident de l’UNFPA, Ohashi Keita et du Directeur de la Banque mondiale.
C’est un projet de 8 mois, à savoir de novembre 2013 à mai 2014. Il a pour but, de contribuer à la prévention des violences sexuelles et basées sur le genre et de répondre aux besoins des survivants. Il en est également question de contribuer au renforcement des capacités des partenaires et du gouvernement pour prévenir et répondre aux VSBG, a fait savoir Mme Fabiola Ngeruka qui a présenté ce projet.
Dans son mot du lancement, Mme la ministre du Genre, de la famille et de l’enfant a insisté sur le fait qu’en deux ans, plus de 29.000 cas des VSBG ont été enregistrés en RDC. » Nous avons la nécessité de conjuguer nos efforts pour une prise en charge holistique en cette matière « , a-t-elle souligné.
Pour sa part, le Représentant Résident de l’UNFPA, M. Ohashi Keita a indiqué que ce projet vise de renforcer plus la prévention dans les provinces du Bandundu, Equateur, Katanga, Maniema et de la ville province de Kinshasa et améliorer le circuit de rapportage des cas incidents des violences dans ces zones. » Nous appelons ainsi à une synergie d’action dans le cadre de cette lutte pour une large couverture des interventions dans le pays « , a-t-il lancé.
En outre, il a salué les efforts du gouvernement congolais, matérialisés dans l’engagement du Président de la république à travers la déclaration : » Tolérance Zéro » pour les VSBG.
Par ailleurs, le Directeur de la Banque mondiale a déclaré que la RDC fait partie des pays qui ont atteint les proportions inacceptables en matière de VSBG. » Il est important d’agir afin de se débarrasser de cette situation. Prendre en compte la question du genre, c’est faire de l’économie « , a-t-il dit. Et d’ajouter que la Banque mondiale réitère son engagement d’appuyer le gouvernement congolais en matière des VSBG.
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