Crée le 08-11-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 08-11-2013 - 10H10 PAR : RFI-ARTV NEWS
Des enfants jouent suyr un tank abandonné par les rebelles du M23, à Kibumba, à l'est de Goma, le 6 novembre 2013.REUTERS/Kenny Katombe
Alors que l'Ouganda affirme détenir le chef militaire du M23, Sultani Makenga, la situation des combattants M23 qui ont, selon les autorités congolaises, traversé massivement la frontière pour se rendre au Rwanda, reste jusqu'ici encore floue. Les informations et les chiffres diffèrent selon les sources.
Selon l'ambassadeur du Rwanda à l'ONU, jeudi, 51 combattants du M23 blessés ont traversé la frontière pour se rendre au Rwanda. Ils ont été confiés à la Croix-Rouge rwandaise. Eugène-Richard Gasana a assuré qu'à sa connaissance aucun autre rebelle n'avait traversé en territoire rwandais.
De son côté, la Croix-Rouge rwandaise a avancé le chiffre de 95 blessés, actuellement soignés à l'hôpital de Gisenyi, une localité de l'ouest du pays frontalier avec la République démocratique du Congo.
76 rebelles au Rwanda, selon la Croix-Rouge
Selon Angelique Murungi, en charge des opérations à la Croix-Rouge rwandaise, 51 rebelles sont arrivées mercredi 6 novembre et 25, jeudi 7 novembre.
« La Croix-Rouge rwandaise leur a distribué du matériel non médical, tandis que le Comité international de la Croix Rouge (CICR) se charge de l'acheminement des blessés et des soins médicaux », a assuré Angelique Murungi.
L'arrivée de ces 76 rebelles blessés en deux jours atteste de la violence des combats de lundi, lorsque la brigade d'intervention de la Monusco est intervenue à l'aide de chars et d'hélicoptères d'attaque contre le M23.
Un peu plus tôt dans la journée de jeudi, la ministre rwandaise en charge des réfugiés, Séraphine Mukantabana, avait démenti une arrivée massive de combattant M23 ces derniers jours.
Le cas Innocent Kayina
Interrogé sur le cas du colonel M23 Innocent Kayina, sous sanction des Nations unies et qui, selon certaines sources, serait au Rwanda, Eugène-Richard Gasana a affirmé qu'il n'avait pas d'information à ce sujet.
Il a néanmoins assuré que le si Rwanda prenait connaissance de sa présence sur son territoire, il le signalerait au Comité de sanctions des Nations unies.
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