Crée le 08-11-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 08-11-2013 - 10H10 PAR : ARTV NEWS
L'article ci-après a été formellement écrit le 26 juin 2009. Soit un jour après l'annonce du décès inopiné de la Mégastar planétaire et universaliste Michaël Joseph Jackson par la chaîne TMZ. Force est de constater que celui-ci soulève réellement moult questions sur les nombreux mystères et zones d'ombre, les incohérences et contradictions qui entourent la mort prématurée du Roi de la Pop Music. Ce qui est sûr et certain, ce trépas intervient au moment où maints États américains d'ailleurs confrontés à une crise aiguë des finances publiques conjuguée à une profonde crise économique et financière planétaire, parmi lesquels le Michigan et la Californie, doivent normalement déclarer faillite.
En hommage solennel à ce grand rêveur et fan de Peter Pan et du pantomime Marceau. En hommage à ce grand génie créateur qui a fait rêver les enfants, la jeunesse et le monde entier à l'image de son pays, les États-Unis d'Amérique, qui a fait rêver, à titre de Nation pionnière, la planète Terre.
Michael Joseph Jackson est mort à Los Angeles
Le ''Roi'' incontestable et incontesté de la Pop Music tire malheureusement sa révérence sans avoir vraiment accompli sa dernière tour de piste
Par Joël Asher Lévy-Cohen
Michael Joseph Jackson est né à Gary, dans l'État de l'Indiana, le 29 août 1958. Cette année [2009], ce génie créateur du show business qui avait en vérité révolutionné le vidéo clip, aurait sûrement fêté ses cinquante et un printemps. Toutefois, la volonté divine – selon bien des rumeurs Oh ! Combien persistantes –, ''humaine'' en a décidé autrement. Surtout à un exceptionnel moment où cet artiste musicien hors pair se préparait effectivement à relancer une carrière musicale prolifique, sans aucun doute, pâlie par des affaires scabreuses de pédophilie.
Force est de constater que bien des mains invisibles et maffieuses tiraient leurs ficelles dans toutes ces poursuites judiciaires dont le véritable enjeu souterrain était sans aucun doute la détention des droits d'auteur de Beatles acquis au milieu des années quatre-vingts. Cela est d'autant plus vrai que Michael Joseph Jackson qui en était assurément propriétaire patenté, a été contraint de céder la moitié des parts. Il aurait subi de fortes pressions pour se dépouiller de 50 % des droits d'auteur pour soi-disant estomper, annuler toute poursuite judiciaire à son endroit. Une série d'ententes de principe aurait été même conclue. Elle aurait même impliqué sa maison d'édition des disques Sony Music.
Comme quoi ces affaires sulfureuses auraient été stratégiquement manigancées dans le but de le harceler moralement et de lui soutirer sa bourse financière ! Comme quoi ces machinations auraient été bien montées de fil en aiguille dans le but de l'amener à perdre de l'argent par la mévente de ses disques liée à la mauvaise presse autour de sa personne ! Comme quoi elles auraient été ourdies pour l'amener à se départir le plus rapidement possible des droits d'auteur de Beatles considéré comme un patrimoine blanc et occidental !
Ce qui est sûr, l'annonce soudaine de la mort de Michael Joseph Jackson a pris de court tout le monde. Elle a même éclipsé les manifestations spectaculaires en Iran où le peuple bâillonné lutte vaillamment pour la justice et la dignité, la liberté et la démocratie. Cette nouvelle a pris de court journalistes, politiciens de tous bords, artistes musiciens et mélomanes. Cela est d'autant plus vrai que cette icône de la Star System immortalisée par l'album fétiche ''Thriller'' et ses deux célèbres compositions ''Billie Jean'' et ''Beat It'' était très attendue à Londres pour une série inédite de 50 représentations musicales qualifiées à juste titre de concerts du siècle. Toutefois, pour l'intéressé qui s'exprimait devant ses nombreux fans hystériques, il s'agissait, en réalité, de ses dernières représentations musicales. Il y a lieu de souligner que celles-ci avaient suscité en vérité la vente de plus de 750 mille billets en moins d'heure. Du jamais vu dans le Show Business ! Comme quoi son étoile n'avait pas vraiment pâli, son succès n'avait pris en réalité aucune ride…
Le décès inopiné de Michael Joseph Jackson dont l'onde de choc est à vrai dire planétaire, ressemble à s'y méprendre au trépas d'Elvis Presley. Il importe de souligner que les deux super vedettes planétaires sont arrachées à la vie à la fleur de l'âge. 42 ans pour Elvis et 50 ans pour Michael. La presse américaine évoque une surdose de médicaments pour le King of Pop Music tout comme cela a été manifestement le cas pour le King of Rock and Roll. À la seule différence que le premier accusait à vue d'œil des problèmes aigus de perte de poids et le second était bel et bien confronté à une surcharge pondérale.
D'ailleurs, les deux meurent très curieusement sous une présidence démocrate lors de la première année de la mandature. Elvis Presley est décédé le 17 août 1977 sous l'administration de Jimmy Carter (7 mois après son assermentation) et Michael Joseph Jackson le 25 juin 2009 sous la présidence de Barack Hussein Obama (5 mois après sa prestation de serment). Coïncidence fortuite ? Simple hasard de l'Histoire ? Sans compter que Jackson avait divorcé d'avec Lisa Marie Presley, la fille unique de Priscilla Beaulieu et du King de Memphis, qu'il avait épousée en catimini en 1993 en République Dominicaine. À vrai dire, tout cela semble bizarre, très bizarre pour les esprits cartésiens…
En effet, la mort inopinée du King of Rock and Roll Elvis Presley est intervenue à une période où les États-Unis étaient laminés par une crise économique aiguë touchant entre autres le secteur automobile. À cette époque, la firme Chrysler connaissait de très sérieuses difficultés de production, de commercialisation et de trésorerie. Ce qui nécessitait logiquement et forcément une réorientation de sa stratégie économique et une profonde restructuration de la compagnie pour concurrencer les voitures nippones qui grugeaient de plus en plus de parts de marché automobile au pays de l'Oncle Sam.
Comme si l'histoire humaine se répétait vraiment, le trépas prématuré du King of Pop Music Michael Joseph Jackson intervient subitement dans un contexte de récession économique. Cette crise frappe de plein fouet, brutalement, le cœur de l'économie américaine. À savoir le secteur financier et bancaire, l'industrie automobile, le domaine immobilier, le monde de l'hôtellerie et l'univers de la restauration et les transports aériens. Comme les signes de reprise économique ne pointent pas du tout à l'horizon, la population confrontée à un chômage endémique ne voit pas encore le bout du tunnel. C'est vraiment le fameux trou noir. Accoutumée à la surconsommation, celle-ci est manifestement endettée jusqu'au coup. Elle ne peut plus respirer. Elle est totalement asphyxiée.
C'est dans ce contexte de crise profonde qu'intervient malheureusement le décès de MJJ. Par conséquent, la mort médiatisée de cette superstar sert-elle en fait à distraire le grand public dont les rêves les plus légitimes et sacrés sont pour l'instant totalement bouchés ? En effet, tout le monde se rappelle que le fameux procès du tristement célèbre footballeur américain Orenthal James [dit (OJ)] Simpson abondamment couvert par la presse a vraiment servi à escamoter la responsabilité des États-Unis d'Amérique dans le génocide au Rwanda.
Par conséquent, le Roi de la Pop Music MJJ a-t-il été délibérément éliminé ? A-t-il été vraiment sacrifié ? A-t-il été volontairement liquidé ? Pour quelle raison ? Pour le célèbre pasteur africain-américain Al Sharpton de New York, la mort de Michael Joseph Jackson demeure sans l'ombre de doute suspecte. En effet, lors du décès tout aussi inopiné du défunt James Brown, le godfather de la funk music, MJJ lui avait confié, après recueillement devant la dépouille mortelle du célèbre chanteur ''Rythm and Blues'' au célèbre Théâtre Apollo, que « des gens mal intentionnés du show business lui en voulaient personnellement ». « Il était personnellement l'objet de coups bas, d'une machination raciste dans ce milieu étriqué et artificiel », a-t-il renchéri amèrement. Par ailleurs, pour le révérend pasteur Jesse Louis Jackson Jr de Chicago, le décès inopiné de la superstar homonyme soulève bien des questions qui méritent des réponses.
Cependant, qui en voulait vraiment à MJJ ? Une chose est sûre, ses relations avec sa maison de disques Sony Music n'étaient plus du tout au beau fixe. Elles s'étaient énormément détériorées à tel point que cette grande compagnie de discographie aurait, semble-t-il, entrepris à saboter délibérément la promotion de ses albums. Force est d'ailleurs de constater que MJJ avait signé avec Sony Music un contrat pour la production de cinq opus. Malheureusement, la vente de ces albums sustentés par une campagne publicitaire défaillante s'est avérée catastrophique. Pourtant, d'après de nombreux chroniqueurs et spécialistes de la musique pop, ceux-ci étaient de qualité largement supérieure à la trilogie Off The Wall, Thriller & Bad ! Qu'est-ce qui explique ce sabotage promotionnel ? Ces cinq opus pratiquement passés dans l'oubli devaient-ils forcément servir de monnaie d'échange au règlement du contentieux sur les droits d'auteur de Beatles ?
Sa mort relèverait-elle d'un simple accident ? En d'autres termes, serait-elle normale ? Dans la mesure où la presse à sensation évoque sa consommation des médicaments pour des problèmes divers de peau, de cœur, de cancer, de santé liés à une maladie pulmonaire ou génétique. Certains chroniqueurs affirment qu'il souffrait depuis longtemps de la maladie génétique Alpha I qui affectait sensiblement son système pulmonaire. À cet effet, cette pathologie mortelle nécessitait très rapidement une double transplantation pulmonaire. À défaut de cette intervention chirurgicale délicate, elle le conduirait irréversiblement à la mort.
Toutefois, ces dernières semaines, MJJ accusait, semble-t-il, une diminution de la charge pondérale nettement marquée. Par conséquent, la perte drastique de son poids l'aurait-elle envoyé ad patres. Certes, l'avenir dira un jour la vérité ! Mais, pour l'instant, sa mort n'est pas [suspecte] ! À en croire, les conclusions préliminaires des médecins légistes de Los Angeles. Ce qui est sûr et certain, la superstar américaine consommait des médicaments vendus sur prescription médicale. Aucune trace ou marque de violence physique spécifique n'a, à vrai dire, été décelée, remarquée, sur son corps frêle. Sauf que, une heure avant sa mort prématurée, le célèbre chanteur et interprète de ''Shake your Body down to the Ground'' avait reçu, à en croire les témoins et les spécialistes, l'injection mortelle d'un puissant médicament [analgésique] contre la douleur dont le nom est le ''Demerol''i !
Qui a véritablement administré ce puissant anti-inflammatoire à MJJ ? Est-ce le cardiologue Conrad Murray ? Est-ce une autre personne ? Si c'était une autre personne, était-elle autorisée, habilitée ? Est-ce MJJ lui-même ? Quand le cardiologue est-il physiquement arrivé sur le lieu du drame ou du crime ? Bien avant le soupir de ce dernier ou au moment même de son agonie ? Lorsque s'est soudainement écroulé MJJ suite à un arrêt cardiaque consécutif à un arrêt respiratoire, qui a exactement contacté à cet effet les services d'urgence 911 ?
Toujours est-il que le commissaire chargé de l'enquête médicale de la ville de Los Angeles a exigé une autopsie fouillée, approfondie. Il a également réclamé des analyses toxicologiques supplémentaires à être effectuées sur la dépouille mortelle de ce fameux inventeur de ''Moonwalk''. Il importe de mentionner que cette initiative du coroner [commissaire chargé de l'enquête médicale] va certainement dans le même sens que la demande de la famille exigeant une contre-expertise indépendante pour connaître les véritables raisons objectives de l'effondrement mortel de MJJ. Par conséquent, pourquoi alors autoriser un supplément d'analyses si rien n'a été effectivement décelé ? Il s'agit en fait, affirme-t-on, d'une pratique ou d'une tradition qui est respectée lorsque meurt une personne publique [connue], telle une célébrité. Toutefois, les conclusions médicales finales des légistes seraient rendues dans six à huit semaines, donc dans deux mois…
Toujours est-il que la voiture de son médecin personnel jusque là introuvable a été saisie par les autorités aux fins d'expertise ou d'enquête. Cependant, à ce sujet, la police de Los Angeles a fini par rencontrer le fameux cardiologue. Bien entendu à titre de témoin ! Le Dr Conrad Murray a déjà été interrogé à deux reprises. Il était là quand MJJ a connu sa détresse respiratoire. Lorsqu'il est arrivé chez son patient superstar de la musique, ce dernier était dans son lit. D'après ses premières dépositions, son pouls était très faible ou trop bas que la normale.
Donc, pour l'instant, ce spécialiste des pathologies cardiaques n'est nullement suspect. Reste que cet africain-américain originaire de la Grenade, de surcroît professionnel de la santé, était d'ailleurs normalement à ses côtés au moment fatal de l'agonie [un arrêt cardiaque subit a précédé un arrêt respiratoire] en vue de le réanimer. Quand les ambulanciers sont arrivés à sa demeure cossue, le célèbre chanteur ne respirait plus. Comme, d'ailleurs, le confirme assez bien l'appel logé préalablement au service d'aide d'urgence 911.
Toujours est-il que face à cette surconsommation des médicaments par Michael Joseph Jackson, Brian Hosman, qui est l'avocat de la famille Jackson, a déclaré en entrevue avec la chaîne CBS qu'« il s'était personnellement inquiété de cette situation ». Au cours de cette interview, ce dernier affirme, main sur le cœur, avoir déclaré aux proches parents de la mégastar : « si jamais, un jour, nous nous réveillons brusquement et qu'il [Michael Joseph Jackson] n'existe plus, je ne me tairais pas, surtout si un accident arrive vraiment ! ». Mais, que signifient-elles exactement les allégations de ce conseil juridique ? Avait-il très sûrement remarqué quelque chose de louche voire d'anormal ? Laquelle ? Connaissait-il déjà l'issue fatale réservée à la superstar ? Face à cette suspicion inquiétante, qui avait-il contacté ? Qui avait-il intéressé ? A-t-il demandé à la famille Jackson d'engager des détectives pour enquêter ? A-t-il mis la police ou le collège américain des médecins dans le coup ?
En tout état de cause, les réponses à la mort suspecte de cet artiste musicien devraient forcément et logiquement jaillir du côté de son médecin personnel. En effet, ce toubib a [personnellement] assisté à son agonie ? Entre-temps, le suspense hollywoodien continue de plus belle ! Sans être nécessairement en reste, les rumeurs les plus folles alimentées voire distillées, aussi bien par des paparazzis que des badauds vont également dans tous les sens et dans toutes les directions possibles. La saga Jackson va bon train. Ce qui est clair, sa mort demeure, à tout point, de vue mystérieuse, à l'image même de sa vie privée.
Toutefois, l'humanité tout entière gardera de Michael Joseph Jackson l'image d'un homme sincère et généreux. L'image d'un homme qui aime son prochain. Même s'il ne le disait pas et ne le montrait point, ce protégé du géant Quincy Jones était très engagé politiquement et socialement. Comme en témoignent d'ailleurs ses clips et ses chansons, ce génie créateur s'est servi intelligemment de son art musical, sans faire de tintamarre, dans le dessein de combattre le racisme et le sectarisme.
Fait foi la chanson ''Beat It'' qui a été la première composition musicale d'un artiste africain-américain diffusée par la chaîne musicale MTV qui pratiquait ouvertement la discrimination raciale, à cette époque. Cela fait bientôt vingt-six ans, donc plus d'un quart de siècle. Malaxant des sons punk, rock et funk, celle-ci a également transcendé les barrières raciales polarisées entre le Heavy Metal très prisé par la jeunesse blanche et le Rythm & Blues fort apprécié par les jeunes Noirs.
Fait également foi le très universel et fraternel album ''Black or White'' dans lequel Michael Joseph Jackson rappelle aux êtres humains, quels qu'ils soient, vivant sur cette planète, qu'il n'y a physiquement et spirituellement qu'une seule et unique race sur cette terre : « la race humaine ». Donc, bien avant le président universaliste et mondialisé Barack Hussein Obama, Michael Joseph Jackson avait déjà rassemblé les Américains autour d'un pays fraternel et sans race. Il avait déjà rassemblé l'Humanité tout entière autour d'un monde sans race, d'un univers très fraternel et très solidaire.
D'ailleurs, le clip vidéo élaboré à partir cette chanson mythique est d'autant plus symbolique que Michael Joseph Jackson met en valeur toutes les cultures et toutes les grandes civilisations du monde. Cette œuvre artistique se termine avec un être humain qui change d'apparence physique et biologique, de sexe, de race ou de couleur de peau. Ce qui prouve clairement qu'il était sans aucun doute un fervent apôtre de la fraternité humaine, un véritable messager de la solidarité humaine. Durant sa vie, sans tambour ni trompette, il a fait montre à plusieurs reprises de cette solidarité tout comme de cette fraternité humaine à des familles éplorées, à des enfants malades ou accidentés, des personnes atteintes du Sida, tel le basketteur « Magic » Johnson de Lakers LA ou un jeune enfant blanc de l'Indiana où il avait grandi, à qui il avait offert une voiture mustang avant la mort de celui-ci.
Il y a lieu de reconnaître que l'engagement social de Michael Joseph Jackson a été déterminant dans la conception du projet ''USA for Africa'' dans lequel ce fan de Peter Pan et du pantomime français Marceau a mis son talent artistique et sa discipline musicale au service d'une cause sensiblement humanitaire. En compagnie de Lionel Ritchie, il a composé ''We Are The World''. Cet opus a été d'ailleurs vendu à plus de vingt-cinq millions d'exemplaires à travers le monde afin de nourrir des populations affamées d'Éthiopie visiblement victimes d'une des sécheresses les plus dures et les plus meurtrières du vingtième siècle.
Aussi Michael Joseph Jackson a-t-il manifesté brillamment cette solidarité et cette fraternité en produisant lors de la tournée musicale ''Bad World Tour'' en 1988 un gigantesque concert à côté du fameux mur de Berlin pour permettre aux jeunes allemands de l'Est de goûter à la liberté et à la démocratie. Tout le monde garde encore fraîchement en mémoire les images de la police politique de la défunte République démocratique allemande (RDA) en train de bastonner des jeunes tentés de regarder ce fameux concert sur des écrans géants installés de l'autre côté du mur.
D'ailleurs, lors de ce passage certes mémorable de Michael Joseph Jackson en République fédérale allemande, les autorités politiques et gouvernementales de la République démocratique allemande avaient organisé un contre-concert musical animé par le Canadien Brian Adams. Force est de rappeler que celui-ci a été très largement boudé par la jeunesse de la RDA. À l'issue de ce boycott manifestement dévastateur pour sa renommée, le rockeur canadien a présenté ses sincères excuses au Roi de la Pop en regrettant amèrement le fait d'avoir accepté de présenter son concert musical concurrentiel à la même date sur le même site séparé par un mur entravant la liberté et la dignité d'un Peuple. Il appert que par son concert joué une année avant le démantèlement de ce mur de la honte, Jackson a montré et démontré l'inutilité de cette séparation et le non-sens de cette ligne de partage. De ce fait, a-t-il été vraiment le précurseur du démantèlement du communisme oppresseur ou l'annonciateur de la chute du mur de Berlin ?
C'est un secret de polichinelle : Michael Joseph Jackson était véritablement un grand amoureux de l'Afrique. Dans sa chanson ''Wanna be starting something'' de l'Album Thriller, il a popularisé aux États-Unis d'Amérique et dans le monde le rythme camerounais ''Makossa'' dont le précurseur est le grand saxophoniste Manu Dibango. Sur ce continent, il a rendu visite à maints chefs d'État africains dont le regretté président gabonais El Hadj Omar Bongo Ondimba dernièrement décédé à Barcelone (Espagne). Hormis la famine sévissant sévèrement dans la corne de l'Afrique, ce célèbre africain-américain était également sensible à la lutte anti-apartheid en Afrique australe. Lors de la déségrégation raciale dans cette partie du continent, il a visité à maintes reprises le Lesotho, le Botswana ou la Namibie. La République Sud-Africaine où il s'était d'ailleurs lié d'amitié avec l'apôtre de la Paix Nelson Mandela était pratiquement devenue son pays d'adoption. Ce dernier le considérait vraiment comme son fils.
Ce qui est clair, Michael Joseph Jackson va manquer à toute sa famille et à ses fans, à ses amis et proches. Bref, il va manquer néanmoins à tous les amateurs de la musique. C'est un pan de la musique internationale qui vient de tomber. C'est une page de la musique africaine-américaine commencée à Detroit sur les rives du Michigan avec Berry Gordy de la [Tamla] Motown qui vient de tourner à jamais. Certes, la perte musicale de ce grand monument artistique ou baobab de la musique sera difficilement compensable quand on connaît réellement l'étendue et le rayonnement de son génie créateur.
En effet, le Roi de la Pop Music symbolisait somme toute la perfection au sens le plus pur du terme. Aussi symbolisait-il la planète Terre dans tout ce qu'elle a de diversité et d'universalité, de force et de puissance, de rêve et d'utopie, d'idéalisme et d'inspiration, de limite et d'énergie. À vrai dire, MJJ était le parfait symbole du rêve américain, de quelqu'un qui est à vrai dire parti de rien, de nulle part pour conquérir le sommet du monde et surtout briller à jamais comme une étoile au firmament.
Force est d'admettre que Michael Joseph Jackson est en fait le premier artiste musicien mondialisé de l'histoire. Ce natif de Gary et originaire de l'Indiana a été sans conteste numéro un dans les hit-parades de tous les continents sans aucune distinction. Il fut, surtout, le précurseur de la mondialisation musicale. En effet, il fut le premier artiste musicien à promouvoir et à commercialiser un album sur l'échelle planétaire en même temps. Cette stratégie de promotion et de commercialisation a été, en réalité, expérimentée et réussie bien avant la vulgarisation mondiale de l'Internet.
Certes, Michael Joseph Jackson restera, à jamais, pour le commun des mortels un personnage secret doté d'un cœur d'enfant. Pour mieux comprendre cette personnalité, en vue de saisir la profondeur de cet artiste musicien, beaucoup d'humains épilogueront sur la couleur métamorphosée de sa peau. La forme retouchée de son nez continuera indubitablement d'alimenter les discussions quotidiennes. Il ne faudrait pas y voir une quelconque crise de personnalité ou la traduction d'une souffrance intérieure, une sorte de mal être ou de malaise profond.
Ce débat lancinant fait plutôt partie de la tradition hollywoodienne. Il relève du culte corporel, de la religion du corps en vogue dans ce milieu doublement matérialiste et spiritualiste. Dans la culture californienne très obnubilée par la jouvence, la vénération du corps incite les acteurs à changer perpétuellement de look. Dans cette culture hollywoodienne portée vers le perfectionnisme et l'image, le corps doit constamment changer d'aspect physique pour plaire au grand public. La vieillesse qui est en fait un état de dégradation progressive du tissu corporel, est perçue comme la mort physique du corps et par conséquent celle de l'individu.
Ainsi, pour ressusciter ce corps et vivre le plus longtemps ou éternellement, l'individu doit nécessairement passer sous le bistouri. Il doit être remodelé par le scalpel. C'est de cette manière qu'il acquière la jouvence qui symbolise la vie ou la vitalité, la force et l'énergie du travail. Donc, l'apparence physique fait résolument partie de la promotion d'un individu, de la mystification de sa personnalité, de la mythification de son identité. Par conséquent, cela va de soi que MJJ qui est phagocyté par ce milieu narcissique et phantasmatique, en soit indubitablement un porte-étendard avéré, un ambassadeur attitré.
Il ne faut surtout pas nier que Michael Joseph Jackson était une personne plus particulièrement et plus singulièrement sensible et généreuse en raison de son enfance extrêmement difficile. Celui-ci peinait et encaissait intérieurement. C'est dans ses afflictions personnelles qu'il trouvait assurément toutes les ressources nécessaires pour apporter son aide salvatrice aux autres. Il trouvait son réconfort auprès de sa famille immédiate. Il retrouvait toute son énergie lorsqu'il était entouré des siens, de ses parents, de ses enfants, de ses frères et sœurs, de ses neveux et nièces.
Il convient de mentionner que le succès planétaire de Michael Joseph Jackson a été en soi une bénédiction divine. Point n'est besoin de rappeler que celui-ci lui a permis de faire exploser, de transcender, les barrières raciales en matière musicale. À ce titre, ce brillant interprète de l'album Thriller demeure dans bien des cœurs et des esprits un grand. À vrai dire, il reste incontestablement un monument. Pourquoi pas un immortel parmi les immortels ! D'ailleurs, celui-ci n'est-il pas vraiment devenu de son vivant une grande légende de la musique moderne ?
Force est de reconnaître que peu d'artistes ont été idolâtrés de leur vivant, au cours de leur existence. Il appert que Michael Joseph Jackson fait éminemment partie de ce club sélect [fermé] d'icônes de la musique ou de dieux de la scène artistique. D'ailleurs, depuis l'épicentre de Los Angeles (État de la Californie), en communion avec d'autres points branchés du globe terrestre, l'idolâtrie [la béatification ou la sanctification de Michael Joseph Jackson] à laquelle assiste médusée la planète tout entière date en réalité du fameux album ''Thriller''. Cet opus demeure, en vérité, l'album le plus vendu de l'histoire musicaleii.
Ainsi, sa voix suave d'enfant continuera de hanter des vies entières. Cette voix d'outre âge voire d'outre tombe continuera de leur rappeler incessamment la douceur et l'innocence de l'enfance tout comme l'insouciance de la puberté. Elle continuera de rappeler l'immaturité et la rébellion de l'adolescence ainsi que les contraintes de la vie adulte. Par conséquent, ses clips vidéos magiques continueront d'influencer, telle une œuvre artistique grandiose et immortelle, les goûts musicaux de plusieurs générations de femmes, d'hommes, d'enfants. Et pourquoi pas d'orienter de futures carrières.
Ce que devraient nécessairement retenir de lui l'humanité et ses compatriotes, Michael Joseph Jackson a porté la superpuissance américaine sur ses épaules à un moment où les États-Unis d'Amérique étaient pratiquement paralysés par le syndrome vietnamien. À un moment où les États-Unis d'Amérique doutaient sérieusement de leur leadership planétaire confronté à l'agressivité militaire du communisme tentaculaire de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), il a su promouvoir à travers le monde son pays par son talent artistique et ses nombreuses performances musicales. Est-ce pour cette raison que les présidents républicains Ronald Wilson Reagan et George Herbert Walker Bush Srl'ont réellement honoré en le gratifiant respectivement d'une réception super médiatisée à la Maison Blanche ? Est-ce la raison pour laquelle la chambre des représentants lui a officiellement rendu hommage dès l'annonce de son décès inopiné ? À cet égard, son homonyme représentant de l'Illinois, Jesse Jackson III, fils du célèbre pasteur du même nom, bras droit et héritier de Martin Luther King, a déclaré tout de go : « Michael Jackson a changé et touché le monde ! ».
Ce qui est certain, Michael Joseph Jackson a rendu à son pays archi-dominant de précieux services sur les plans géopolitique et géostratégique. Cet artiste musicien a été incontestablement un élément clé de la stratégie américaine en vue de la reconquête tous azimuts de l'opinion mondiale après la débâcle du Vietnam et l'opprobre qui en est résulté. Dans le conflit israélo-palestinien, ses concerts de musique en Israël avaient servi à mousser la popularité assombrie des États-Unis d'Amérique auprès de la jeunesse. À vrai dire, celle-ci était un tantinet déçue de la politique proche-orientale de cette superpuissance portée plutôt à faire une place de choix aux Palestiniens dans les pourparlers de paix. Par conséquent, ce superbe interprète de ''Off the Wall'', de ''Thriller'' et de ''Bad'' a su merveilleusement vendre non seulement l'idée d'une Amérique hyperpuissante mais également tout ce qui accompagne cette superpuissance.
À l'échelle planétaire, Michael Joseph Jackson a su promouvoir le gigantisme industriel américain. Il a su promouvoir Hollywood ainsi que toute l'industrie du divertissement et du spectacle qui se rattache intimement à cette ville oh ! Combien mythique. Il a su valoriser l'industrie cinématographique américaine dominée, sans doute, par des réalisateurs de grande renommée et surtout de grand talent, lesquels signaient personnellement tous ses clips vidéos (George Lucas, Francis Ford Coppola, Steve Baron, John Landis, Steven Spielberg, Spike Lee).
MJJ a mis en valeur dans ses nombreux clips vidéos des acteurs de grand talent (Eddy Murphy) et des sommités du monde la haute couture(Naomi Campbell, Iman). Il a aussi promu des acteurs qui ont chanté dans ses albums à succès (le superbe rap de Vincent Price dans l'Album ''Thriller''). Ses sincères amitiés avec les grandes sommités d'Hollywood, telles Lisa Minelli, Élisabeth Taylor, Barbara Streisand, Jane Fonda, Cher Lapierre outelsMarlon Brando, Henri Ford, Frank Sinatra, Sammy Davis Jr, Gregory Peck,avaient très nettement accru sa respectabilité dans le milieu du show business américain. Il invitait personnellement toutes ces célébrités cinématographiques à tous ses concerts ou à l'enregistrement de ses albums ou clips (Danny Glover, Dan Aykrod, John Travolta, Olivia John-Newton, etc.).
Michael Joseph Jackson a su promouvoir les produits de consommation US, telle la boisson Pepsi Cola. Il a certainement su promouvoir l'idée des méga-concerts [publics] de musique organisés sur plusieurs continents et plusieurs années dans le but de commercialiser un album musical. Ceux-ci nécessitaient, bien sûr une logistique imposante en matière de techniciens et un personnel pléthorique. Ils nécessitaient l'intervention simultanée de plusieurs industries ou entreprises : la publicité, la presse (la radio, la télévision, le papier journal ou magazine), l'agroalimentaire, la sécurité, le monde de la chorégraphie, la production des spectacles et des effets spéciaux, le monde la haute finance et des assurances, l'informatique, les brasseries, etc.
Amateur d'art avisé, Michael Joseph Jackson a visité de nombreux musées dans le monde parmi lesquels figure le Louvre à Paris. Dans cette ville qu'il adorait énormément, le Musée Grevin lui a consacré une jolie statuette en cire. Il s'est produit dans plusieurs temples du football dont le célèbre Parc des Princes à Paris, le stade mythique de Wembley sis dans la banlieue de Londres. Outre la prestation symbolique à côté du mur de Berlin, MJJ a présenté des concerts publics au Kremlin à Moscou, à la Place Tien An Men à Beijing, au Central Park de New York City devant un public abondant, gigantesque, avoisinant le million de mélomanes. Sans compter que cette superstar a personnellement côtoyé de grands hommes de la planète Terre, de grandes sommités, y compris de grands dignitaires, tels le Prince Charles d'Angleterre, le Prince Albert de Monaco, le Français Jacques Chirac.
Michael Joseph Jackson est mort !
Vive Michael Joseph Jackson !
Que votre Âme repose en paix !
http://www.youtube.com/watch?v=5SCd-HCCDkc
http://www.youtube.com/watch?v=_h6ZVBwdmsc
http://www.youtube.com/watch?v=O9OjBzQpeUw
http://www.youtube.com/watch?v=rfVRl6pJ5Oc
Albums recommandés de Michael Joseph Jackson : Off the Wall, Thriller & Bad. Toute cette trilogie a été produite par le célèbre producteur Quincy Jones. À lui seul, MJJ a vendu plus que quiconque environ 800 millions d'opus. Thriller reste à jamais l'album le plus vendu de l'histoire de la musique moderne. Sur le plan artistique, MJJ appréciait énormément le génie de Steve Wonder et de Prince Nelson Rogers, la voix subliminale de Marvin Gaye, de Lionel Ritchie et de Whitney Élisabeth Houston, la gentillesse de sa marraine Diana Ross et l'énergie créative de James Brown. La fougueuse Maria Magdalena Ciccone, alias Madonna, comptait parmi ses amis et proches. Il a gardé des souvenirs impérissables de son passage à l'école de Motown (le célèbre son de Detroit). Il a aussi propulsé la carrière de la chanteuse folk Cherryl Crow. Dans la jeune génération, il appréciait personnellement Jennifer Lopez, Christine Aguilera, la pulpeuse Britney Spears, Justin Timberlake, Ricky Martin, le rappeur Heavy D., etc. Parmi ses pays préférés, il y a la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Brésil, Israël, le Japon, la Thaïlande, l'Inde, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Gabon, la Namibie, l'Afrique du Sud, etc.
Parmi les rumeurs les plus folles qui circulent depuis peu sur la mort inopinée de cette icône internationale de la pop music dans certains milieux fantasmatiques d'ailleurs fréquentés par des vrais illuminés qui voient partout la conspiration américaine, MJJ a été liquidé par les services secrets US parce qu'il voulait se convertir à l'islam d'ailleurs combattu par les États-Unis d'Amérique à travers la lutte antiterroriste. Il semble que c'est son frère aîné Jermaine Jackson entretenant des relations d'affaires avec des monarchies du golfe arabo-persique qu'il aurait entraîné sur cette voie de conversion périlleuse. Ceci pour attirer sérieusement votre attention et votre lucidité sur la mort d'une grande sommité qui donne généralement lieu à des supputations de toutes sortes, même les plus insensées. D'autres sources et non des moindres [La Toya Jackson] affirment même que la Pop Star universelle a été purement et simplement liquidée par les Illuminati à qui on prête à tort ou à raison cette volonté débile de dominer outrageusement le monde entier par les armes et les finances. Entendez par là le réseau mystique des frères maçonniques. En d'autres termes, doutez de ce tout qui est rapporté. Réfléchissez sur toute information. Vérifiez les sources…
Joël Asher Lévy est journaliste indépendant. En qualité d'analyste politique et social, il est auteur et signataire de plusieurs articles, dossiers et reportages sur des thèmes variés. Parmi les sujets qu'il a eu à traiter dans le cadre de sa profession et à aborder dans des conférences-débats, il convient de citer les questions de société, la santé, la religion, la démocratie, les droits de la personne humaine, la politique, la culture et les arts, la littérature, le sport, l'environnement et l'histoire. Il prépare actuellement deux ouvrages volumineux sous forme d'essais politiques sur la réalité sociopolitique de la République démocratique du Congo (RDC).
i Après le Demerol, ce fut le Propofol qui a été retenu comme nom pharmaceutique du médicament mortel administré à Michaël Joseph Jackson. Comment Conrad Robert Murray se l'est-il procuré ? C'est une grande énigme. Selon des spécialistes, le Propofol n'est jamais vendu sur ordonnance à des particuliers, y compris des médecins. Ce sont des hôpitaux qui se le procurent auprès des groupes pharmaceutiques.
ii Thriller reste un phénomène musical et cinématographique. Plus de trente-cinq millions d'unités écoulées en une seule année et plus de cinquante-cinq millions d'exemplaires vendus dans les deux ans suivant son lancement officiel.
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