Crée le 07-07-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 07-07-2013 - 12H40 PAR : RADIO OKAPI
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Le personnel administratif de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU), membre du syndicat national du personnel administratif technique et ouvrier (Synapat) a déclenché vendredi 5 juillet une grève d'une durée de sept jours, à l'issue de l'assemblée générale tenue à l'amphithéâtre de l'Université de Kisangani (Unikis). Les grévistes réclament l'amélioration de leurs conditions salariales.
« Depuis 2005 nous sommes marginalisés par le gouvernement en ce qui concerne les avantages du personnel administratif, technique et ouvrier, notamment la prime institutionnelle, nous avons de nouvelles unités non mécanisées et il y a ceux qui ont des numéros matricules sans salaire, et il y a aussi des directeurs chefs de service qui sont payés comme chefs de bureaux », a explqué le secrétaire provincial du Synapat, Faustin Mutoro Likanda.
Cette grève intervient à trois jours du début des examens de la première session dans toutes les institutions de l'ESU dans la Province Orientale, et une semaine après celle du personnel scientifique dans la même province.
Pour sa part, le président de la conférence des établissements de l'ESU de la Province Orientale, le professeur Faustin Tohengao appelle tous les grévistes « à revenir au bon sens ».
« Je demande aux uns et autres à revenir au bon sens. La grève ne veut pas dire qu'on ferme l'institution. Nous travaillons pour que les étudiants ne soient pas pénalisés », a affirmé le professeur Faustin Tohengao, le recteur de l'Université de Kisangani.
Si dans sept jours le gouvernement ne réagit pas à cette préoccupation, cette grève alerte deviendra illimitée jusqu'à ce qu'une solution satisfaisante sera trouvée, menace Faustin Mutoro du Synapat.
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