Crée le 20-05-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-05-2013 -13H05 PAR : CONGO NEWS
Qualifiée d'économie en lambeaux depuis les tristes pillages des années 1991 et 1993, la RD-Congo est entrain de sortir du fond du gouffre. Certes c'est un exercice difficile mais, il y a de l'espérance à en croire le ministre de l'Economie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato, invité à passer en revue son secteur, au cours d'une émission télévisée produite par la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le jeudi 16 mai.
De la structure des prix en RD-Congo en passant par la mise en place du guichet unique et intégral, Nemoyato reste persuadé que son secteur est en pleine croissance. L'homme a même promis devant caméras que le classement Doing businesse de cette année, va encore renforcer ses convictions. Tenez, à l'avènement du Gouvernement dont il est membre en dirigeant un secteur aussi important comme l'Economie et Commerce, il était difficile pour des investisseurs d'obtenir des documents visant à leur faciliter la création d'une entreprise. Une année après, le Gouvernement Matata par le biais de son Ministère, des créateurs d'entreprises les créent en moins de trois jours. Une avancée significative dans la cotation pour le classement de Doing Business pour l'année 2013, a laissé entendre le ministre chez Brigitte Mopane, présentatrice vedette du J.T du 20 heures à la RTNC. Pour Jean-Paul Nemoyato après s'être attaqué à l'exercice du petit commerce par des étrangers dès son avènement à la tête du Ministère de l'Economie et Commerce et à la «dédollarisation» de l'économie rd-congolaise, un autre défis se dresse devant lui.
C'est celui du contrôle des prix pour des produits de grande consommation (poissons chinchards, riz, sucre, poulets et autres. Cette question, a renchérit Nemoyato, n'est restée pas restée lettre morte. Député de son état, l'homme a indiqué à la presse qu'il a suivi le débat sur l'importation des produits de grande consommation avec attention au niveau de la Chambre basse du Parlement. A ce sujet, le ministre explique que son Ministère est entrain d'avancer méthodiquement. Aussitôt après le recrutement d'un cabinet d'audit pouvant déterminer le coût réel de l'importation de ces produits de grande consommation, l'heure est venue pour rendre compte. La vérité est là et des mesures après concertations au niveau du Cadre Permanant des Concertations Economiques (CPCE), structure réhabilitée pour d'éventuelles négociations entre le privé et l'état, seront prises pour mettre fin au système de commerce triangulaire qui a réduit sensiblement le pouvoir d'achat des rd-congolais. Le patron de l'Economie et Commerce a même expliqué aux rd-congolais que les deux Chambres du Parlement sont déjà saisies de cette affaire et sont même en possession du rapport du cabinet d'audit.
Toutefois, Nemoyato est convaincu qu'il faut également mener une politique nationale pour réduire le taux d'importations des produits de grande consommation. Il estime que ce n'est pas pour rien, il y a quelques jours, le Gouvernement a pris l'option de réhabiliter le site DAIPN, la grande unité nationale de production pour une forte intégration locale. En vingt cinq minutes d'émission sur l'an I de Nemoyato au Gouvernement Matata, l'élu national du territoire de Bambesa, dans le Bas-Uélé, en Province Orientale, a eu des mots justes en ce qui concerne la mise en place du guichet unique intégral. Pour lui, l'effectivité de ce système en RD-Congo, va permettre au gouvernement de se doter des moyens pouvant lui permettre de rendre réel la politique du Gouvernement. Et de conclure que le guichet unique et intégral sera à la basse du dédoublement des recettes de la Direction Générale des Douanes et accises. Ainsi donc, le Gouvernement peut se taper la poitrine en finançant ses propres projets de développement comme la construire des voies de communication pour permettre une forte intégration nationale et éviter que la RD-Congo devienne une économie périphérique, à la merci des productions des pays qui l'entoure.
X. PERES
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