Crée le 21-05-2013 06H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-05-2013 -07H00 PAR : ARTV NEWS
KAMPALA - La police ougandaise a effectué une descente dans les locaux de deux journaux et d'une station de radio lundi, après la diffusion d'informations sur des dissensions dans l'armée à propos d'un éventuel remplacement du président Yoweri Museveni par son fils.
© AFP Michele Sibiloni. Des manifestants participent à un rassemblement après une descente de police dans les locaux de deux quotidiens et d'une radio, le 20 mai 2013 à Kampala.
"Nous voyons des policiers qui brandissent des fusils mais personne ne nous informe sur ce qui se passe", a déclaré à l'AFP Alex Asimwe, le directeur du Daily Monitor, l'un des principaux quotidiens du pays.
Ces opérations de police surviennent après la publication dans les journaux d'une note confidentielle du général David Sejusa Tinyefuza affirmant que le président Museveni prépare son fils Muhoozi Kainerugaba pour lui succéder et prévoit d'assassiner les opposants à ce projet.
Plusieurs généraux --dont le chef de la police Kale Kayihura, le chef d'Etat-major des armées Aronda Nyakirima et le frère de M. Museveni Salim Saleh-- ont condamné les affirmations du général Tinyefuza.
Mais la principale personnalité militaire du pays après le président lui-même, le général Elly Tumwine, s'est désolidarisé d'eux, en affirmant qu'il ne fallait pas se précipiter pour condamner le général Tinyefuza. Un autre général et ancien commandant en chef des armées, Greg Mugisha-Muntu, s'est rallié à son point de vue.
La station de radio KFM, propriété, comme le Monitor, de Nation Media Group et située dans le même immeuble, a également fait l'objet d'une descente de police.
La police, "lourdement armée", a également fait irruption dans les locaux du journal The Red Pepper et a dit au personnel qu'"il n'était pas autorisé à quitter les lieux et que personne n'était autorisé à y pénétrer", selon des responsables du quotidien.
La police ougandaise n'a pas réagi dans l'immédiat.
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