Crée le 21-05-2013 06H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-05-2013 -07H00 PAR : ARTV NEWS
BANGUI - Au moins quatre personnes ont été tuées dans un affrontement entre des hommes de l'ex-rébellion du Séléka (au pouvoir) et la police militaire, dimanche à Bimbo (10 km au sud de Bangui), a indiqué une source de la police militaire lundi à l'AFP.
© AFP/Archives Patrick Fort. Des rebelles du Séléka dans une maison où le président François Bozizé avait l'habitude de séjourner, dans le camp militaire de Bossembélé, le 7 avril 2013.
"Des éléments du Séléka ayant dérobé et caché quelques véhicules de particuliers dans une concession à Bimbo ont refusé d'obtempérer aux ordres de la police militaire venue récupérer ces véhicules", selon cette source. L'un d'entre eux, "voulant se faire menaçant, a été abattu par la police militaire".
"Le chef des éléments auteurs des vols des véhicules a, en représailles, ouvert le feu sur un élément de la police militaire, tuant ce dernier sur le champ", a expliqué la source.
Selon elle, "une fusillade" a éclaté entre les deux camps après que la police militaire eut fait venir des renforts, "faisant fuir de nombreux habitants".
"On a dénombré deux morts (un membre du Séléka et une commerçante) et plusieurs blessés, dont une fillette atteinte par balle à l'épaule et conduite à l'hôpital", a précisé la source.
L'intervention "des éléments de la force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac), appuyée par les forces françaises, a permis de mettre fin à l'affrontement" et depuis dimanche soir, "le calme est revenu à Bimbo", a encore indiqué cette source.
Depuis la prise de Bangui par la coalition Séléka en mars, le pouvoir peine à sécuriser le pays et à procéder au cantonnement des hommes de l'ex-rébellion qui continuent de s'adonner au racket et au pillage.
Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a annoncé début mai avoir demandé à la France d'appuyer la Fomac, dont l'effectif devrait être porté à 2.000 homme dans les semaines à venir, dans les opérations de sécurisation de la capitale.
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