Crée le 20-05-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-05-2013 -13H05 PAR : CONGO NEWS
Les zones d'ombres sont dissipées, Jean Baptiste Ntahwa est réellement victime des faits pour lesquels sont poursuivis Denis Lessie et consorts devant le juge militaire. Raison pour laquelle, lui qui avait dénoncé ces actes, s'est constitué à ces jours partie civile dans ce procès pour réclamer réparation, soit la restitution de ces biens soutirés, à titre principal.
La partie civile dans un procès pénal est en fait, la victime d'une infraction qui saisit le tribunal, non pas pour solliciter la condamnation de l'auteur aux peines privatives de liberté mais la réparation de préjudices subis. La sollicitation de la condamnation d'un criminel aux peines d'emprisonnement est l'oeuvre du ministère public, adressée au tribunal. Tandis que la réparation sollicitée par une partie civile peut consister à la restitution, compensation des biens spoliés et ou aux dommages et intérêts. Dans le cas de Jean Baptiste Ntahwa, qui s'est constitué partie civile sur le banc (en plein procès), il réclamerait sans doute, à titre principal la réparation en terme de restitution de ses biens perçus par les prévenus. Eventuellement, il pourra solliciter les dommages et intérêts.
Victime de sa bonne foi
A ces jours, l'idée d'une quelconque part de sa responsabilité dans cette affaire, comme le croirait certaine opinion est à écartée. Tout porte à croire que Ntahwa est victime de sa bonne foi, consistant à maintenir la paix entre lui et la soeur jumelle du chef de l'état sur un différend qui les opposerait, monté de toute pièce par ces prévenus, dans le but de lui soutirer des sous. Bien qu'ayant cédé, en âme et conscience, Ntahwa ne se reprochait toujours de rien. «Il s'est juste comporté en pacifiste», a laissé entendre un proche de Ntahwa, au sortir de l'audience publique. «C'est aberrant de croire que Ntahwa avait cédé, parce que Denis Lessie et ses compagnons lui auraient promis un poste ministériel, dans la mesure où, les faits en question se sont déroulés le lendemain du remaniement ministériel. Avez vous déjà vu un remaniement intervenir deux à trois mois après la mise d'un nouveau gouvernement ?», murmura dans la salle d'audience, un des fideles de la Communauté évangélique Mont-Carmel que dirige Ntahwa qui s'adressa à son compagnon. Et de poursuivre : «c'est comme cela que nous sommes très contents que ce procès ait lieu, non pas pour se venger mais pour que l'image de notre pasteur qui risquait d'être ternie soit lavée. Et que tout le monde se rende qu'il était en réalité victime de sa bonne foi».
Témoins à charge
Lors de cette audience publique, Ntahwa a cité deux témoins à charge contre Denis Lessie et sa bande. Ces témoins seront au moment opportun appelés au tribunal à témoigner les circonstances dans lesquelles, Ntahwa s'était fait soutirer de l'argent et biens par ces prévenus.
Au delà des témoins qu'a cités Ntahwa, le tribunal a enregistré quelques autres témoins à charge cités par le ministère public contre ces trois prévenus. Pas questions, rétorqua la défense qui, d'entrer de jeu a récusé les témoins que ministère public a cités. «Les noms des témoins cités par le ministère public ne nous ont pas été notifiés. Nous nous réservons le droit de s'opposer à leur audition», a fait savoir au tribunal, le collectif des avocats de la défense. Apres avoir enregistré les noms des témoins cités par Ntahwa, le tribunal a posé en suite la question aux prévenus notamment, à Lessie s'il avait ses témoins à décharge (les témoins qui pourront démentir ceux dont il est poursuivis), la réponse est négative. De tous les trois, il n'y a que le prévenu Okunimo qui a cité un témoin à décharge, qui serait «directeur» à la Garde républicaine.
PAPPY MBAKI
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