Crée le 12-05-2013 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 12-05-2013 -17H45 PAR : ARTV NEWS
Les infirmiers de Mbandaka (Equateur) dénoncent l'écart de la prime de risque entre leurs collègues de Kinshasa et eux. Ils ont déploré cette disparité, samedi 11 mai, au cours de leur assemblée générale, organisée à Mbandaka par le secrétaire exécutif national de l'Union nationale des infirmiers et infirmières du Congo (Unic). A l'occasion, les infirmiers du chef-lieu de l'Equateur ont dit ne pas comprendre pourquoi ils sont payés à l'aide des listes élaborées sur place en lieu et place des listings qui viennent de Kinshasa.
Les blouses blanches de Mbandaka ont profité de cette assemblée générale pour dénoncer l'omission de noms de certains de leurs collègues sur les listes de paie de la prime.
Ces infirmiers ne sont d'accord que la prime de risque ne soit majorée qu'en faveur de ceux qui sont de la catégorie AO.
Pour sa part, le secrétaire exécutif national de l'Unic, Joseph Kibangula, a estimé injuste qu'il y ait disparité de la prime de risque entre des infirmiers de Kinshasa et ceux de l'intérieur.
«Ils courent tous les mêmes risques», a exclamé Joseph Kibangula.
Cependant, le secrétaire exécutif national de l'Unic reconnait plutôt l'écart de salaire compte tenu de certains facteurs que le gouvernement a pris en compte pour les infirmiers travaillant dans la capitale.
Joseph Kibangula a, par ailleurs, appelé les infirmiers au calme quant à ce qui concerne l'augmentation de la prime des infirmiers de la catégorie AO.
«C'est un processus que le gouvernement a déclenché. D'ailleurs, nous avons reçu du gouvernement le mandat de travailler pour la maîtrise des effectifs des infirmiers. Après ce travail, tout le monde trouvera son compte», a-t-il conclu.
Dans un mémo adressé, il y a deux semaines, au président de l'Assemblée provinciale de l'Equateur, les infirmiers et agents administratifs de Mbandaka avaient dit perdre chaque année 160 000 000 de francs Congolais (soit plus de 175 000 dollars américains), la moitié de l'enveloppe de leurs primes, sans en comprendre la raison.
Interrogé sur la question, l'inspecteur provincial de la Santé avait dit ignorer l'affectation de ces fonds.
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