Crée le 14-02-2013 11H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 14-02-2013 -11H34 PAR: LA PROS
Selon le point de presse hebdomadaire de la Monusco de ce mercredi 13 février 2013, l'environnement sécuritaire au Nord-Kivu est demeuré tendu et imprévisible pendant la période sous examen. Le 4 février 2013, les rapports ont signalé l'enlèvement à Kiwanja de monsieur Dieudonné Magamba résident du village Kabutembo près de Goma séquestré par un officier du M23 pendant trois jours ; mais sera libéré plus tard.
Le 5 février 2013, un détachement du M23 composé de 15 éléments armés a tenté de s'introduire de force dans le camp des déplacés de Kiwanja. Sitôt informé, le commandant du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de cette localité, a promptement déployé une patrouille d'intervention rapide agressive pour en interdire l'accès aux rebelles. Ci-après, l'intégralité du compte-rendu du point de presse de la Monusco.
CONFERENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013
Activités du Représentant Spécial
Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO, Roger Meece, a effectué du 11 au 12 février, une visite dans la province du Katanga. Il s'est rendu notamment à Lubumbashi et à Pweto. Il s'agissait pour lui de se rendre compte de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire suite aux activités de groupes armés et notamment du chef milicien Gédéon. Activités des Composantes de la MONUSCO
Célébration de la journée mondiale de la radio :
Aujourd'hui, le monde célèbre la journée mondiale de la radio. Je voudrais donc souhaiter une bonne fête à tous les collègues qui travaillent dans la radio à travers la RDC. La Radio, comme vous le savez, reste le medium N°1 pour véhiculer l'information, la connaissance et le savoir dans ce pays. J'en profite aussi pour féliciter nos collègues de Radio Okapi, journalistes, techniciens, producteurs, animateurs et autres pour le travail remarquable qu'ils continuent d'abattre chaque jour et qui a fait de cette radio le N°1 en RDC. En effet, le dernier sondage réalisé par l'institut IMMAR en octobre dernier, pour le compte de France Expertise Internationale, a confirmé la position de leader qu'occupe désormais la station dans la capitale, que ce soit en semaine ou le week-end. La Radio de la Paix a encore amélioré ses résultats en prenant cinq points d'audience de plus depuis le mois de mars 2012. Ce nouveau progrès conforte la position de notre station en tête des offres radiophoniques en semaine et durant le week-end dans la plus grande ville du pays, avec 24 % d'audience cumulée veille. Cette tendance est normale dans les profils d'écoute des publics des radios qui privilégient l'information. Autre enseignement du sondage, Radio Okapi rassemble les publics quels que soient leurs niveaux d'études et leurs tranches d'âge. Radio Okapi fédère et agrège les auditoires. L'adhésion à Radio Okapi continue à se faire principalement autour de l'offre d'information. La crédibilité des journaux est la clé de la confiance qui explique le niveau toujours en progrès de l'audience de la station.
Félicitations encore à nos collègues de Radio Okapi.
Information Publique :
A Bukavu, du 11 au 12 février 2013, le Bureau de l'Information Publique de la MONUSCO Sud-Kivu, en collaboration avec les autres sections substantives de la MONUSCO et de la Brigade du Sud-Kivu, a organisé un atelier de sensibilisation sur le mandat et les activités de la MONUSCO, à l'intention d'une vingtaine de leaders locaux provenant de la ville de Bukavu ainsi que des territoires de Kalehe, Kabare, Shabunda, Mwenga, Walungu, Idjwi. L'objectif de cet atelier était de montrer comment la MONUSCO, à travers ses composantes civiles et militaires, met en oeuvre son mandat d\'appui aux différentes institutions du gouvernement de la RDC, et de préparer ces leaders d'opinion à une mobilisation ultérieure des populations locales de leurs entités respectives pour une meilleure compréhension du rôle et de la mission de la MONUSCO, dans un climat de partenariat préalablement établi. La presse locale a été associée à ces séances.
Droits de l'homme :
Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) prend note du jugement rendu à l'encontre des auteurs des pillages, notamment des installations et des biens de la MONUSCO, des Agences des Nations Unies et d'autres organisations internationales, qui ont été perpétrés à Bunia, En Province Orientale, les 20 et 21 novembre 2012. Le 11 février 2013, le Tribunal militaire de garnison de l'Ituri a condamné quatre agents de la Police nationale congolaise (PNC) et un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo à des peines allant de six mois à cinq ans de servitude pénale principale (SPP), tandis qu'un cinquième agent de la PNC a été condamné par défaut à une peine de 20 ans de SPP.
Activités de l'Equipe-Pays
Développement
FAO :
Un appui à la production alimentaire d'urgence est apporté depuis la fin du mois de janvier par la FAO à 4000 ménages de la province du Maniema. Des outils aratoires et des semences vivrières de qualité leur sont distribués alors qu'un encadrement technique est fourni avec l'objectif de produire en une année leurs besoins en nourriture et d'assurer ainsi leur sécurité alimentaire. Les ménages concernés vivent actuellement sur les axes Kindu–Wamaza-Salamabila et Kindu- Kalima-Lubile, des zones particulièrement affectées par les conflits armés récurrents entre les FARDC et les Raia Mutomboki, d'une part, et d'autre part, contre les FDLR depuis la fin 2011. Ils sont composés essentiellement de déplacés, de retournés, de familles d'accueil ainsi que des familles d'enfants malnutris qui, grâce à ce projet, devraient bientôt restaurer leurs moyens de subsistance.
UNESCO :
Toutes les radios du monde, dont celle qui nous accueille et relaie cette conférence de presse chaque semaine, Radio Okapi, sont à l'honneur aujourd'hui à l'occasion de la journée mondiale de la Radio. Une journée dont l'objectif est de sensibiliser davantage le grand public et les médias à l'importance de la radio ainsi que d'améliorer les réseaux et la coordination internationale entre diffuseurs. Ici, en RDC, près de 300 radios ont conçu des programmes dédiés à cette commémoration. Regroupées au sein de la Fédération des Radios de Proximité du Congo, de la Confédération des Radios Communautaires du Congo et de l'Association Nationale des Entreprises de l'Audiovisuel Privées, elles vont mener des actions de sensibilisation au rôle positif et à la pertinence de la radio pour une meilleure appréciation de ce média, par les pouvoirs publics, le grand public et les populations en milieu rural, dans le contexte du développement, du pluralisme des médias et de la libre circulation de l'information et des idées . Des émissions participatives (à téléphone ouvert et grâce à l'envoi de sms) ainsi que des interviews de personnalités seront diffusées. Les auditeurs et les leaders d'opinion pourront ainsi discuter de l'importance de la radio comme vecteur d'une communication au service du développement. Comme le rappelle la Directrice générale de l'UNESCO dans le message émis à l'occasion de cette journée mondiale, « la radio est un media exceptionnel qui propose aux personnes de tous les âges une variété de moyens d'exprimer leur opinion, point de vue et expérience. Utilisons la radio avec sagesse pour améliorer la compréhension entre les peuples et les pays. » Le texte intégral vous sera distribué à la fin de la conférence. Situation militaire L'environnement sécuritaire à l'Ouest de la République Démocratique du Congo est demeuré paisible la semaine dernière. En Province Orientale, la situation sécuritaire est demeurée globalement stable durant la semaine écoulée. Toutefois, la présence d'éléments résiduels de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) dans le territoire d'Ango, a été signalée par la Brigade d'Ituri de la Force de la MONUSCO. Le bataillon Marocain et les Forces Spéciales Guatémaltèques de la Force de la MONUSCO mènent avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), des patrouilles aériennes conjointes de reconnaissance au-dessus de la région de Dungu, dans le but de surveiller d'éventuels mouvements de groupes armés. Du 7 au 8 février 2013, les Forces Spéciales Guatémaltèques de la MONUSCO et les FARDC ont mené une mission conjointe d'évaluation de la situation sécuritaire à Digba et Paisa, situés respectivement à 100 et 120 kilomètres au Nord et Nord-est d'Ango, dans le but de vérifier la présence d'éléments résiduels de la LRA, d'évaluer leurs activités, dominer le terrain et rassurer les populations civiles. Le 11 février 2013, l'opération conjointe « Task Force Uélé » (Corps expéditionnaire Uélé) MONUSCO-FARDC a été lancée dans la région de Kana et la forêt de la Garamba. Cette activité entre dans le cadre de l'opération « Chuma Ngumi » (Poing d'acier), à laquelle ont pris part des troupes du bataillon Marocain, des Forces Spéciales Guatémaltèques, et celles des FARDC, dans le but de neutraliser les forces négatives, notamment la LRA, contrôler le secteur, et protéger les populations civiles. En Ituri, les Casques bleus du bataillon Bangladais et les FARDC déployés au poste opérationnel de Mambasa depuis le 6 janvier 2013, ont relancé à partir du 5 février leur opération conjointe dans les zones environnantes de Mambasa. Des patrouilles intensives sont menées sans relâche dans le but d'en déloger toutes les forces négatives.
Du 6 au 7 février 2013, le 2ème bataillon Bangladais et les Observateurs Militaires de la MONUSCO, ainsi que les FARDC, ont déployé un poste opérationnel conjoint à Ingbokolo, situé à 75 kilomètres au Nord d'Aru, dans le but d'évaluer la situation sécuritaire. Des patrouilles intensives à Kengezi, Ingbokolo et sa périphérie ont été menées à cet effet. Des rencontres avec les notables et des campagnes de sensibilisation sur le terrain, ont également été organisées. Le 9 février 2013, le contingent de la Force de la MONUSCO déployé à Mahagi, a organisé sa campagne médicale hebdomadaire au profit des habitants de la région, au cours de laquelle cent dix (110) patients souffrant de pathologies diverses ont gracieusement été traités. L'environnement sécuritaire au Nord-Kivu est demeuré tendu et imprévisible pendant la période sous examen. Le 4 février 2013, les rapports ont signalé l'enlèvement à Kiwanja de monsieur Dieudonné Magamba résident du village Kabutembo près de Goma séquestré par un officier du M23 pendant trois jours ; mais sera libéré plus tard. Les 4 et 7 février 2013, quarante-neuf (49) patients de la région de Nyanzale souffrant de pathologies diverses, ont gratuitement été soignés lors des campagnes médicales organisées par le médecin du poste opérationnel de la MONUSCO de Nyanzale. Le 5 février 2013, un détachement du M23 composé de 15 éléments armés a tenté de s'introduire de force dans le camp des déplacés de Kiwanja. Sitôt informé, le commandant du poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de cette localité, a promptement déployé une patrouille d'intervention rapide agressive pour en interdire l'accès aux rebelles. A la même date, une nouvelle coalition dénommée ''Alliance des Patriotes contre la Balkanisation de la République Démocratique du Congo (APCBCO)'', présidée par le ''Général'' Janvier Buingo Karairi de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) et regroupant plusieurs groupes armés, notamment l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), la Force de Défense Congolaise (FDC), le groupe Mayi-Mayi Nyatura, les Forces de Défense Congolaises Nyamboko I et Nyamboko II, les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki et le Mouvement d'Action pour le Changement (MAC); a été mise sur pied dans le territoire de Masisi. Une réunion de cette coalition s' est d'ailleurs tenue à la paroisse de Masisi, à laquelle ont articipé les chefs des localités de Muteri, Buabo, Lushebere, ainsi que les chefs des postes administratifs de Mahanga et Gomashi. Le même jour, les rapports ont signalé l'arrestation de douze (12) femmes au village Katale par le M23, pour refus de participation aux travaux communautaires de balayage des routes imposés à tous les villageois. Grâce à l'intervention de la MONUSCO et des autorités locales, elles furent libérées contre paiement d'une amende. Le 9 février 2013, la promptitude de la réaction de la patrouille d'intervention rapide du poste opérationnel de la MONUSCO de Kashebere, a permis l'arrestation des éléments des Forces Acquises au Changement (FAC), qui ont agressé et pillé un (01) civil à Lushali, situé à 2 kilomètres au Sud-est de Kashebere. A la même date, les rapports ont fait état de la fin le 9 février 2013 de la deuxième phase de la formation d'endoctrinement initiée le 31 janvier 2013 par le M23 à Rumangabo, et imposée à tous les chefs des villages et des quartiers. Certains de ces notables séquestrés qui se sont opposés à cette opération de lavage de cerveaux, ont été torturés par les services de répression du M23. Au chapitre des redditions dans la province, du 3 au 10 février 2013, au total cinquante-trois (53) éléments, en provenance de différents groupes armés, notamment trente-huit (38) enfants associés au groupe Mayi-Mayi du Colonel Shetani, trois (03) combattants Mayi-Mayi Yira dont un (01) enfant soldat, un (01) élément Mayi-Mayi, trois (03) éléments Mayi-Mayi Patriotes Résistants Congolais (PARECO), deux (02) éléments Mayi-Mayi de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) dont un (01) enfant soldat, deux (02) éléments des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), deux (02) éléments du M23, et deux (02) combattants FDLR-FOCA (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Forces Combattantes Abacunguzi), se sont rendus aux troupes onusiennes déployées à Kirumba, Nyamilima, Rugari. Kashebere, Katale, Nyanzale, Loufu. La situation sécuritaire au Sud-Kivu est demeurée volatile dans un environnement tendu et imprévisible. Les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont lancé plusieurs attaques contre les positions FARDC situées dans les territoires de Walungu et Shabunda.
Le 4 février 2013, l'équipe médicale du 2ème bataillon Pakistanais de la Force de la MONUSCO a organisé en collaboration avec l'administration locale et le centre médical de Kavumu dans l'enceinte du cantonnement FARDC de Nyamuniyuni, un camp médical au profit de trois cents quatre-vingts trois (383) déplacés de la région, qui ont reçu des traitements à titre gracieux. Le 5 février 2013, les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont attaqué les troupes du 10101ème bataillon FARDC basées au village Batuba, situé à 59 kilomètres au Nord de Shabunda. Cependant, les FARDC ont vigoureusement riposté et obligé les assaillants à se replier. Une (01) femme et un (01) enfant ont été victimes des effets collatéraux. Le 6 février 2013, le bataillon Pakistanais de la Force de la MONUSCO a clôturé à son quartier général, la formation en Anglais et en Informatique dispensés deux semaines durant, à quarante (40) étudiants. Les autorités et les populations locales ont exprimé leur gratitude à la MONUSCO pour cette initiative visant à développer et à renforcer les capacités des ressources humaines dans la région. Le même jour, les FARDC ont mis hors d'état de nuire deux (02) éléments Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki et coulé deux (02) de leurs embarcations, lors d'accrochages sur la rivière Ulindi, à hauteur du village Kacheley, situé à 32 kilomètres au Nord de Mwenga. Les 7 et 8 février 2013, les Casques bleus déployés en patrouilles à pied et motorisées aux villages Kalingi II et Kalungwe, situés respectivement à 11 et 13 kilomètres au Nord-est et Sud-ouest de Minembwe et de Kavimvira, y ont établi des camps médicaux, où plusieurs patients souffrant de pathologies diverses ont été soignés de manière bénévole. Le 11 février 2013, des Casque bleus du 3ème bataillon Pakistanais de la Force de la MONUSCO ont été déployés au village Katanga, situé à 28 kilomètres à l'Ouest d'Uvira, dans le but d'assurer la protection des membres d'une mission conjointe d'évaluation, dépêchée dans la région pour juger de la situation sécuritaire et vérifier les allégations de violations des Droits de l'Homme commises par les éléments du Front National de Libération (FNL). La situation sécuritaire au Katanga demeure instable. Les Mayi-Mayi Gédéon et Kata-Katanga assurent le contrôle d'une vaste étendue du territoire de Pweto.
Le 5 février 2013, les FARDC ont repris le contrôle de la région de Shamwana, situé à 150 kilomètres au Sud-est de Manono, tué un (01) insurgé et capturé un (01) autre, suite aux accrochages violents les ayant opposés aux combattants Mayi-Mayi affiliés à Gédéon. La situation sécuritaire dans le Secteur 2 est relativement calme et sous le contrôle des Forces onusienne et gouvernementale. Dans la localité de Punia une accalmie relative est observée. Toutefois, les tensions persistent sur l'axe Punia-Kasese. Le 7 février 2013, la première équipe conjointe d'évaluation composée des agences onusiennes, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et des représentants du gouvernement provincial, est arrivée à Punia, via Goma et Kindu. Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1368 patrouilles armées, dont 617 nocturnes et fourni 54 escortes, pendant que 294 autres patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force.
La Pros.
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