Crée le 19-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 19-12-2012 - 11H20 PAR: ARTV NEWS
Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU Hervé Ladsous a indiqué mardi être "prêt à envoyer des renforts" en République démocratique du Congo (RDC), en réaction aux mouvements des rebelles dans la région de Goma (est)
© AFP/Archives Phil Moore. Des rebelles du M23 dans une rue de Goma le 1er décembre 2012
M. Ladsous a fait part de tensions accrues dans la région au Conseil de sécurité et a indiqué ensuite à la presse que des centaines de rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon des experts de l'ONU, avaient été repérés à l'intérieur d'une zone de cessez-le-feu à quelque 20 km de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
"Il est prévu que les renforts soient en mesure d'être acheminés très très vite à Goma si les circonstances l'exigent", a-t-il déclaré.
Les rebelles effectuent des déplacements "erratiques mais inquiétants" autour de Goma et la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) est en alerte, patrouillant constamment la région, y compris dans le ciel, a-t-il précisé. Selon lui, l'agitation du M23 pourrait être due aux négociations menées par ses chefs et le gouvernement à Kampala, dans l'Ouganda voisin.
La Monusco est la plus importante mission de l'ONU, avec plus de 17.000 Casques bleus.
Un peu plus tôt mardi, le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky avait indiqué qu'une enquête de la Monusco avait permis de "confirmer au moins 126 cas de viols", commis en novembre par des soldats gouvernementaux, et les meurtres de deux civils dans cette partie est de la RDC.
Plusieurs attaques à main armée et assassinats ont été recensés depuis que la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) a officiellement quitté Goma le 1er décembre, après 11 jours d'occupation. Les rebelles avaient accepté ce retrait en échange de discussions avec le gouvernement de Kinshasa, actuellement en cours dans la capitale ougandaise.
Le M23 est essentiellement formé d'ex-rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu.
Deux pays voisins, le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.
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