Crée le 21-11-2012 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 21-11-2012 - 12H19 PAR: OBSERVATEUR
Les députés de l'opposition ont quitté mardi 20 novembre la plénière de l'Assemblée nationale consacrée à chute de la ville de Goma, dans le Nord-Kivu, entre les mains des rebelles du M23. Le député de la Majorité présidentielle, l'ancien ministre Mashako Mamba, a proposé une motion pour informer les députés sur la situation sécuritaire à Goma, mais les députés de l'opposition réclament une question d'actualité à poser au premier ministre Matata Ponyo, plus qualifié, selon eux, à faire avancer le débat.
Pour les députés de l'opposition, débattre de la guerre à l'Est du pays et de la prise de la ville de Goma entre députés et en l'absence d'un représentant valable du gouvernement, le Premier ministre en l'occurrence, est une perte de temps.
Pendant que le député Mashako Mamba, ancien ministre de la Santé et de l'Enseignement supérieur et universitaire (Esu), présentait sa motion d'information sur le sujet, les députés de l'opposition ont quitté la salle.
Pour le député José Makila, le débat doit se faire en présence d'un membre du gouvernement qui serait mieux placé pour fournir une version officielle de la situation.
« L'opposition réclame la présence du Premier ministre, lui qui gère le pays au quotidien. Il doit venir nous dire comment le M23 est entré dans Goma sans résistance. Nous disons, les vrais Congolais quittent la salle parce que le pays est amputé », a-t-il affirmé.
Bien que comprenant la position de l'opposition, les députés de la Majorité présidentielle, plate-forme de soutien au président Joseph Kabila, n'ont pas jugé utile de quitter la séance.
Ils affirment par ailleurs avoir proposé au gouvernement de déclarer la guerre au Rwanda.
«C'est absolument important que le Premier ministre puisse venir nous faire le rapport et nous donner l'information exacte de ce qui se passe là-bas. Ce n'est même pas à discuter. Et nous avons le pouvoir de le faire venir à tout moment», a dit Henri Thomas Lokondo.
Le bureau de l'Assemblée nationale a estimé qu'il fallait débattre entre députés de la situation du Nord-Kivu afin de formuler des recommandations à soumettre au gouvernement.
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