Crée le 18-09-2012 12h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 18-09-2012 -12H35 PAR : OBSERVATEUR
Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo ne participera pas au XIVème Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Kinshasa du 12 au 14 septembre. Il l'a annoncé vendredi 14 septembre dans un communiqué et précisé avoir informé "personnellement" le Secrétaire général de la Francophonie, Abou Diouf. La Belgique y sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, ainsi que par le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.
Le Premier ministre Elio Di Rupo ne se rendra pas à Kinshasa pour participer au prochain Sommet de la Francophonie, du 12 au 14 octobre prochain, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué. Cependant, la Belgique y sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, ainsi que par le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, précise le texte.
"A la lumière des relations historiques et profondes entre la Belgique et le Congo, le Premier ministre estime qu'il est préférable qu'un déplacement au Congo - lorsqu'il pourra être organisé - puisse s'étaler sur plusieurs jours afin de rencontrer les représentants de diverses sensibilités et la Société civile et, le cas échéant, de pouvoir se déplacer dans différents endroits du pays", selon le communiqué.
Dans ce communiqué officiel, Elio Di Rupo précise avoir informé "personnellement" le Secrétaire général de la Francophonie Abou Diouf, de sa décision et réitère à cette occasion "son attachement et son amitié à tous les pays de la Francophonie".
La participation d'Elio Di Rupo au prochain Sommet de la Francophonie à Kinshasa du 12 au 14 octobre était au centre des spéculations depuis plusieurs semaines. L'événement coïncide en effet avec la tenue en Belgique des élections communales, le 14 octobre prochain. Le chef du gouvernement disputera ce scrutin dans son fief de Mons comme tête de liste PS avec l'ambition d'y être élu bourgmestre.
Entre temps à Kinshasa, les autorités mettent les bouchées doubles pour apprêter la ville hôte à accueillir le sommet. Pendant que les Belges cherchent à couper la poire en deux, les travaux continuent donc à Kinshasa qui tente de se refaire, en vitesse, une beauté.
La route chaotique qui relie l'aéroport de N'Djili à la capitale congolaise ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir : à grands renforts d'asphalte et au moyen d'engins et véhicules, ronronnant de jour et de nuit, sans répit, Chinois et Japonais travaillent d'arrache-pied pour régulariser ce tronçon d'une vingtaine de kilomètres que certains ont fait autrefois en quatre heures, jonglant entre les nids de poule et les embouteillages...
Les travaux ne seront cependant certainement pas terminés pour le Sommet de la Francophonie, qui doit se tenir à Kinshasa les 12 et 14 octobre prochain, mais la durée du trajet sera sérieusement raccourcie pour les dizaines de chefs d'Etat qui l'emprunteront, en outre, dans des cortèges sécurisés par la Police.
Pour les autorités congolaises, qui ont tenu à organiser coûte que coûte ce sommet, après avoir loupé celui de 2010, tout est fait pour que Kinshasa serve réellement de vitrine d'un pays en pleine reconstruction. Le boulevard Lumumba, en pleine réhabilitation, est en train de recevoir ce qu'il lui faut pour s'éclairer, pendant que la ville elle-même se nettoie régulièrement. Même si le pari reste si grandiose pour être réaliste vu le temps qui joue contre Kinshasa.
A ce jour, le boulevard du 30 Juin se dote déjà de quelques poubelles métalliques, fabriquées par l'Institut national de préparation professionnelle (INPP). Plus d'immondices en vue à travers la ville, surtout à des endroits les plus en vue. La montagne de détritus qui trônait devant le stade des Martyrs a été évacuée, alors qu'en face de la porte d'entrée de ce stade, quelques maisons de la Francophonie donnent désormais à cette somptueuse aire de jeu un visage de fête.
Dans bien de coins de la capitale, des nettoyeurs habillés en tenue jaune ou bleue, hommes et femmes, s'affairent à nettoyer les grandes artères d'une capitale qui, depuis belle lurette, a perdu de sa beauté, ses habitants ayant cru que ce sont les autres qui la garderont propre.
Pendant que sur les boulevards Triomphal et du 30 Juin, flottent, accrochés côte à côte, sur des lampadaires, le drapeau de la RDC et celui de la Francophonie, en attendant que le boulevard Lumumba où s'installent déjà des lampadaires, soit ainsi embelli. Rien de plus significatif pour souhaiter déjà la bienvenue la plus cordiale à tous les francophones du monde entier qui ont décidé d'être à la fête de Kinshasa.
Kléber Kungu
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